Communiqués
Communiqués de Presse et Appels
Abolir la peine de mort !
Abolir la peine de mort !
Le 9 octobre 1981, la peine de mort est abolie en France.
Le 9 octobre 2025, Robert Badinter entre au Panthéon.
L’UJRE est heureuse de l’hommage rendu à son œuvre, tout à fait respectable, pour l’abolition de la peine de mort.
Selon Marie Bardiaux-Vaïente, docteure en histoire sur l’abolition en Europe et militante pour l’abolition universelle, la panthéonisation est un moment très important parce qu’encore aujourd’hui, des gens meurent tous les jours d’exécution, d’assassinats légaux d’État.
Si en France l’abolition est un principe irréfragable, depuis sa constitutionnalisation en 2007, il est néanmoins important de savoir d’où provient cette valeur républicaine et universaliste, et pourquoi il est toujours nécessaire de la défendre.
« La justice française ne peut plus être une justice qui tue »
« Demain, grâce à vous la justice française ne sera plus une justice qui tue. Demain grâce a vous, il n’y aura plus pour notre honte commune des exécutions furtives à l’aube sous le dais noir dans les prisons françaises. Demain, les pages sanglantes de notre justice seront tournées. Demain, c’est l’abolition. Législateurs français, de tout mon cœur je vous remercie. »
Extraits du discours historique de Robert Badinter, Garde des Sceaux, à l’Assemblée nationale le 17 septembre 1981
L’abolition est l’étape nécessaire pour sortir du premier cercle des violences d’État. Aujourd’hui les États qui ont aboli la peine de mort sont plus nombreux que ceux qui la pratiquent encore, ou qui la conservent dans leurs législations. Néanmoins 62% à 65% de la population mondiale vit dans un pays qui pratique la peine de mort (Chine, États-Unis…).
La panthéonisation de Robert Badinter est donc à la fois une reconnaissance et un signal fort pour continuer le combat pour l’abolition universelle.
Lire, relire, offrir:
- L’abolition, Robert Badinter, 2000
- L’exécution, Robert Badinter, 1973
- L’abolition, le combat d’une vie, BD de Marie Bardiaux-Vaïente et Malo Kerfriden, 2019, réédité en 2025
Visionner:
- Le procès Patrick Henry, docu-fiction de Caroline du Saint et Franck Johannès
https://www.humanite.fr/medias/docufiction/le-proces-patrick-henry-un-docu-fiction-qui-retrace-les-trois-jours-cles-dans-la-lutte-pour-labolition-de-la-peine-de-mort - Histoire française de l’abolition
https://www.vie-publique.fr/eclairage/19491-abolition-de-la-peine-de-mort-en-france-chronologie#au-xviiie-siècle
Marche pour la reconnaissance de l’Etat palestinien et l’arrêt immédiat du génocide en cours

Dimanche 21 Septembre 2025
14 heures, Place de la République, Paris
Pour la reconnaissance de l’Etat palestinien et l’arrêt immédiat du génocide en cours
Partout dans le monde, des forces se lèvent pour la paix et l’arrêt des massacres. En Israël, le gouvernement Netanyahou fait face à une mobilisation d’une très large partie de la société pour stopper la guerre.
Le temps n’est plus aux déclarations et aux remontrances sans sanction.
La France doit reconnaître maintenant et sans condition l’État de Palestine dans les frontières de 1967 pour préserver la perspective de deux États vivant côte à côte dans la sécurité et le respect mutuel de leurs droits.
Nous appelons à un cessez-le-feu, à la libération des otages israéliens et des prisonniers politiques palestiniens, à la fin de colonisation et de l’occupation.
La France doit peser de tout son poids pour stopper la famine à Gaza, imposer un embargo sur les armes et sanctionner le gouvernement de Benyamin Netanyahou par tous moyens, à commencer par la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, puisque son article 2 sur le respect des droits humains n’est pas respecté.
Il est plus que temps pour la France d’agir, il est déjà bien tard.
Dans le cadre de la journée internationale de la paix du 21 septembre, marchons pour la reconnaissance de l’État palestinien et l’arrêt immédiat du génocide en cours.
Premiers signataires:
Gregory Benzekry, collectif Golem
Sophie Binet, secrétaire générale de la Confédération générale du travail (CGT)
Caroline Chevé, secrétaire nationale de la Fédération syndicale unitaire (FSU)
Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste (PS)
Julie Ferrua et Murielle Guilbert, co-délégués de l’Union syndicale Solidaires
Pascal Lederer et Olivier Gebuhrer, co-animateurs d’Une autre voix juive (UAVJ)
Roland Nivet, porte-parole national du Mouvement de la Paix
Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF)
Claude Sarcey, co-président de l’Union des juifs pour la résistance et l’entraide (UJRE)
François Sauterey, co-président et Renée Le Mignot, présidente honoraire du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP)
Marine Tondelier, secrétaire nationale Les Ecologistes
Nathalie Tehio, présidente de la Ligue des droits de l’Homme (LDH)
Anne Tuaillon, présidente de l’Association France Palestine solidarité (AFPS)
Résistance en Israël au gouvernement Netanyahou
Benjamin Netanyahou face à la population israélienneAprès avoir réuni son cabinet d’extrême droite vendredi 8 août, Benjamin Netanyahou a annoncé un plan complet de conquête militaire totale de l’enclave palestinienne.
Cette annonce a immédiatement déclenché de vives critiques et de graves inquiétudes de la part de la communauté internationale de façon quasi unanime.
La réaction de la population israélienne à cette annonce est entrée dans une toute nouvelle dimension. Depuis plus de deux ans, quelques milliers de personnes manifestent tous les samedis en réclamant la libération des otages, cette libération ne pouvant intervenir que dans le cadre d’un cessez-le-feu.
Ces dernières semaines, les oppositions en Israël se font de plus en plus présentes et insistantes :
- Vendredi, une pétition intitulée « Stop à la destruction – Oui à la reconstruction de Gaza » a été lancée par 300 architectes et urbanistes israéliens ;
- Très récemment, près de 600 anciens responsables de l’appareil sécuritaire en Israël, parmi lesquels plusieurs ex-patrons du Mossad et du Shin Bet, ont appelé le président américain Donald Trump à faire pression sur le Premier ministre israélien Benyamin
Netanyahu pour mettre fin à la guerre à Gaza : « Arrêtez la guerre à Gaza ! », exhorte un courrier ; - C’est maintenant une grande partie de la population qui réagit un peu partout dans le pays. Le forum des familles des otages annonce même une manifestation de plus de 100 000 personnes à Tel-Aviv ce samedi 9 août et lance un appel à la grève générale dimanche 17 août pour l’établissement d’un accord de libération de tous les otages encore prisonniers du Hamas et un arrêt immédiat de la guerre.
Et si Netanyahou et son plan macabre étaient défaits par la société israélienne ?
L’UJRE soutient sans aucune hésitation toutes les manifestations et actions menées en Israël, dès lors qu’elles se prononcent pour un arrêt de cette guerre, pour un droit des peuples israéliens et palestiniens à vivre libres et en toute sécurité et pour la libération des otages.
UJRE, Paris, le 11 août 2025
Nous saluons l’engagement présidentiel à reconnaître l’État de Palestine

Nous saluons l’engagement présidentiel à reconnaître l’État de Palestine
L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide salue positivement la décision présidentielle qui confirme l’intention déjà annoncée en juin de reconnaissance par la France de l’État de Palestine. Cette position conforte notre attachement à la recherche d’une paix juste au Proche-Orient, basée sur le droit de l’État d’Israël à sa sécurité et celui du peuple palestinien à un État.
Cette reconnaissance avait été envisagée lors de la réunion de l’assemblée générale des Nations Unies, fin juin dernier, réunion annulée en raison des tensions résultant du déclenchement des attaques israéliennes sur l’Iran, qui amenait à repousser cette annonce officielle. Elle s’inscrit légitimement dans le cadre du droit international, des résolutions successives des Nations Unies, et dans le droit fil des résolutions sur la reconnaissance de l’État de Palestine votées en France par l’Assemblée nationale et le Sénat en 2014.
Avant même la reconnaissance solennelle aux Nations Unies, faisant écho à une indignation mondiale sans précédent, cette nouvelle annonce française contribue déjà à encourager de nouveaux pays européens à se joindre à cette démarche, déjà effectuée par plusieurs d’entre eux. Sa signification n’a pas échappé au gouvernement israélien qui se débat dans d’insupportables dénégations, percevant aussi l’exaspération face à la duplicité et au mépris dont il a constamment usé envers la France.
La conférence organisée à Paris le 4 juin 2025 par le PCF et l’OLP, montrait clairement que la reconnaissance, aux côtés de l’État d’Israël, de l’État de Palestine et de ses représentants légitimes, sans délai et sans conditions, en offrant une réponse politique, pouvait engager une dynamique de paix durable, permettre d’envisager un cessez-le-feu, la libération des otages et l’accès de l’aide humanitaire et des journalistes aux populations palestiniennes.
Les civils palestiniens à Gaza ont été bombardés, déplacés, affamés, assoiffés, victimes de destructions massives n’épargnant ni hôpitaux ni écoles. Ceux de Cisjordanie subissent aussi une occupation toujours plus cruelle, victimes depuis de longs mois d’une violence militaire meurtrière se prétendant vengeresse, violence qui ne porte aucune considération à la vie des otages ou même des soldats israéliens, et provoque une réprobation internationale et une large opposition, en Israël même, par de grandes manifestations.
Alors que, sans avoir réduit les groupes criminels qu’il n’hésite pas à mettre à son service à Gaza, le gouvernement d’extrême droite suprémaciste réussissait encore à faire voter à la Knesset – le Parlement israélien – une motion de « souveraineté » sur la Cisjordanie, au mépris du droit international et de toutes les résolutions des Nations Unies, le voilà maintenant un peu plus contraint, en particulier, de desserrer l’étau du siège imposé à Gaza.
Les décisions de la Cour pénale internationale vis-à-vis des principaux responsables israéliens de crimes de guerre et contre l’humanité doivent être appliquées sans faiblesse.
Bloquer tout envoi d’armement, suspendre l’accord UE-Israël, confirmerait cette détermination à imposer une issue respectueuse du droit international et une réponse efficace à la situation d’urgence humanitaire.
Il est urgent aussi que l’opinion progressiste et humaniste juive, qui s’est déjà prononcée en Israël comme en France et ailleurs, soit entendue par des organisations communautaires qui s’intitulent « représentatives » mais restent soumises aux ambassades du gouvernement israélien actuel. Ce faisant, elles s’éloignent de nos principes républicains, de nos valeurs morales et du droit, malgré les rappels de diverses autorités spirituelles juives et d’associations de Juifs progressistes telle que la nôtre.
UJRE, Paris, le 29 juillet 2025
Vandalisme antisémite

Mur des Justes souillé à la peinture verte, le 31 Mai 2025 De nouveaux actes antisémites
Le Mémorial de la Shoah, deux synagogues et un restaurant, situés dans le centre de Paris, ainsi qu’une troisième synagogue dans le XX e arrondissement, ont été aspergés de peinture verte dans la nuit de vendredi à samedi 31 mai.
Ces actes antisémites insupportables confirment, s’il en est encore besoin, que l’antisémitisme en France n’est pas un phénomène résiduel, bien au contraire.
Les auteurs de ces actes de vandalisme ne s’en prennent pas uniquement à des lieux de culte. Par ces actes abjects, en prenant pour cible le Mémorial de la Shoah, ils salissent un haut lieu de la mémoire qu’il est indispensable de protéger par tous les moyens.
Hasard ou pas du calendrier, ces dégradations interviennent dans la période où nous célébrons la Journée nationale de la résistance, l’anniversaire de la Victoire contre les nazis et leurs collaborateurs pétainistes et, prochainement, celui de la Libération de la France.
L’UJRE condamne avec la plus grande fermeté ces profanations et réclame avec vigueur que les autorités fassent toute la lumière et que les coupables soient jugés de façon exemplaire.
Paris, le 1 er juin 2025
Engagement de la France pour la reconnaissance de l’état de Palestine
Le moment est venu !
L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) prône une paix juste et durable au Proche-Orient, fondée sur l’ensemble des résolutions des Nations Unies, et en particulier la reconnaissance de l’État de Palestine, aux côtés de celui d’Israël, dans ses frontières de 1967.
Elle salue les déclarations du président de la République française visant à engager dans le cadre des Nations Unies, à la suite d’autres pays de l’Union Européenne qui l’ont déjà fait, le processus de reconnaissance par la France de l’État de Palestine.
Cette annonce renoue avec une ligne diplomatique française d’équilibre au Proche-Orient, après une période d’effacement malgré toutes les provocations du chef de l’État israélien actuel ; elle marque une avancée que nous recevons positivement.
Alors que les terroristes du Hamas détiennent encore des otages dont la vie importe vraisemblablement peu au gouvernement israélien d’extrême droite, ce dernier poursuit destructions et crimes de masse à Gaza et encourage les exactions des colons suprémacistes dans les territoires occupés de Palestine.
Nous souhaitons que les propos tenus par la présidence de la République soient suivis de mesures marquant une nouvelle détermination française à contrer efficacement la poursuite de la politique de colonisation israélienne et à relancer des perspectives de négociation et de paix. En particulier, il nous semble incontournable qu’elle intervienne au sein de l’Union Européenne pour que l’accord d’association UE-Israël soit immédiatement suspendu.
Comme le montrent les grandes manifestations de citoyens israéliens pour la défense de l’État de droit, les principes démocratiques et laïques, qui ont prévalu quand Israël est devenu membre des Nations Unies à la suite de sa Déclaration d’indépendance, peuvent être restaurés. De même, avec de nouvelles perspectives, les forces démocratiques au sein d’une société palestinienne, non moins pluraliste que la société israélienne, pourraient retrouver la force d’expression qui leur a été retirée par l’affaiblissement de leurs structures de représentation.
L’UJRE continuera d’encourager tous les efforts pour mobiliser l’opinion démocratique en faveur d’une solution «à deux États», trop longtemps attendue, étape pratique et symbolique incontournable d’une reconnaissance réciproque, garantie par des instances internationales, ouvrant vers des horizons de construction pacifique et de prospérité pour les peuples.
En octobre 2014, le ministre français des Affaires étrangères et du Développement international déclarait que la reconnaissance de l’État de Palestine interviendrait «le moment venu». En décembre 2014, l’Assemblée nationale invitait «le Gouvernement français à reconnaître l’État de Palestine en vue d’obtenir un règlement définitif du conflit».
Dix ans ont passé. Oui, le moment est vraiment venu et nous semble n’avoir déjà que trop tardé!Il est grand temps que la France prenne ses responsabilités.
Paris, le 14 avril 2025
L’extrême droite antisémite invitée par le gouvernement israélien: paradoxe honteux!
Paradoxe honteux!
Le gouvernement israélien actuel, d’extrême droite, cherche des appuis en Europe, et dans le reste du monde, pour mener à bien une politique de plus en plus désapprouvée. Pour ce faire, il n’hésite pas à faire appel à des régimes connus pour leur antisémitisme, notamment celui de Victor Orban, et à inviter des partis d’extrême droite nationaliste et racistes européens à sa conférence internationale sur l’antisémitisme à Jérusalem.
Cette conférence prend le tour d’une réunion internationale de l’extrême droite, la plupart des invités, non liés à ces partis, ayant annulé leur participation du fait de la participation de Jordan Bardella (Rassemblement national) et de Marion Maréchal (Identité-Libertés).
Au prétexte que les Arabes sont leurs ennemis communs, le RN n’hésite pas à soutenir le gouvernement d’un pays qui prétend défendre la cause des juifs du monde entier. Si, conjoncturellement, il prétend combattre l’antisémitisme, comment peut-il le faire avec des racistes et des xénophobes ?
Dans un bel élan philosémite, il dénonce aussi l’attitude de méfiance du CRIF qui met en cause, et à juste titre, l’invitation de Jordan Bardella en Israël. Marine Le Pen, en pleine démagogie électoraliste, appelle les Juifs de France à « dégauchir » le CRIF et, sans sourciller, vient faire la leçon à une organisation qui ne demande pas tant de sollicitude, surtout venant d’un parti d’extrême droite.
Née dans la résistance à l’occupant nazi, l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE), choquée par l’invitation de personnalités d’affiliation néofasciste, qui saluent le bras tendu, condamne l’invitation par le gouvernement israélien d’un parti fondé notamment par d’anciens SS et membres de l’OAS, et dont le leader actuel refuse de dénoncer l’antisémitisme avéré de son fondateur, qui l’a dirigé pendant quarante ans.
L’UJRE, fidèle aux valeurs qui ont présidé à sa création, poursuit sa lutte contre tous les amalgames (juif/israélien, antisioniste/antisémite) et ne saurait dissocier la lutte, spécifique, contre l’antisémitisme de celle contre tous les racismes, sans exception aucune : racisme anti-arabe, discriminations qui s’abattent sur diverses minorités (ethniques, religieuses, de genre …).
Le Bureau de l’UJRE
Paris le 26 mars 2025
Révoltant !
Une affiche clairement antisémite

Pour appeler à la manifestation du 22 mars contre le racisme et pour l’égalité des droits, la France Insoumise a commis une affiche clairement antisémite représentant Hanouna à la manière d’une caricature nazie de 1940.
Affiche rapidement retirée et remplacée devant le tollé suscité.
Loin de nous l’idée de soutenir Hanouna, provocateur raciste et d’extrême droite.
Mais nous nous insurgeons contre cette manifestation d’antisémitisme virulent.
L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE), organisation juive, laïque et progressiste, dénonce avec force toutes formes d’antisémitisme, d’où qu’elles proviennent et quelle qu’en soit la cible.
L’année où l’on commémore les 80 ans de la victoire sur le nazisme et ses collaborateurs, une telle affiche reprenant les thèmes antisémites de l’idéologie nazie est encore plus révoltante.
UJRE
17 mars 2025Assassinat d’enfants israéliens

L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) considère la mort de tous les otages comme une tragédie, qui ne peut être que condamnée, et plus encore celle, ignominieuse, des enfants Bibas.
Elle rappelle la position affirmée par son Bureau, dans un communiqué du 8 octobre 2023 :
« Le bureau de l’UJRE condamne avec la plus grande fermeté l’attaque terroriste du Hamas qui s’en prend directement à la population civile d’Israël.
- Soutien au peuple israélien.
- Soutien à toutes les initiatives en faveur de la paix entre le peuple palestinien et le peuple israélien. »
Les prétextes à interrompre la libération des otages encore en vie doivent être écartés et le processus engagé poursuivi.
Bureau de l’UJRE
20 février 202527 janvier : « Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l’Holocauste » et « Journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité »

La « solution finale de la question juive » est édictée par les nazis le 20 janvier 1942.
Le génocide industrialisé des Juifs – pourchassés sur tout le continent européen – s’exerce, en Pologne occupée, dans des centres de mise à mort : Chelmno (dès décembre 1941), Belzec, Sobibor, Treblinka, Madjanek et Auschwitz-Birkenau. En raison de sa taille et du nombre de ses victimes (Juifs très majoritairement mais aussi Tsiganes, Polonais opposants, prisonniers de guerre soviétiques, homosexuels…), le centre de mise à mort d’Auschwitz-Birkenau va devenir le symbole du « mal absolu ».
Mais, avant l’extermination par gazage, la machine de mort nazie a d’abord expérimenté la destruction des Juifs lors de féroces massacres de masse. Dès l’invasion de la Pologne par Hitler, le 1er septembre 1939, le pays devient un véritable laboratoire d’extermination. Les pogroms se multiplient et les tueries s’intensifient. Les Juifs sont précipités dans des abîmes ou alignés, nus, autour de fosses que souvent ils ont dû eux-mêmes creuser.
Ces massacres de masse, par revolvers ou mitrailleuses, sont répertoriés sous l’appellation de « Shoah par balles » tandis que les camions à gaz itinérants, les Gaswagen, constituent les prémices des centres de mise à mort industriels. C’est la première phase de la Shoah qui compte de très nombreuses victimes du génocide, avant même la mise en œuvre des chambres à gaz.
L’Holocauste, c’est l’assassinat systématique, réfléchi, organisé, planifié et industrialisé des populations juives d’Europe, qui a fait 6 millions de victimes, enfants et adultes, dont plus d’un million à Auschwitz- Birkenau.
Le camp-symbole de l’inhumanité d’Auschwitz-Birkenau (à la fois camp de concentration et centre de mise à mort géant) est libéré le 27 janvier 1945 par les troupes soviétiques. Quelques survivants raconteront…
L’Union des juifs pour la Résistance et l’entraide (UJRE), créée en 1943 pendant la résistance pour
combattre le nazisme, vous invite à participer nombreux :- À la commémoration-inauguration du monument Les rails de la Mémoire, dimanche 26 janvier à 10h à la Place Carnot à Lyon.
- À la cérémonie organisée par la Ville de Bobigny, lundi 27 janvier à 10h à la Gare de la Déportation de Bobigny (départ possible en bus à 9h30 de la place Yitzhak Rabin et Yasser Arafat de Bobigny).
- À la cérémonie organisée par le Mémorial de la Shoah, lundi 27 janvier à 12h30 sur le parvis du Mémorial – 17 rue Geoffroy l’Asnier (Paris 75004)
- À la cérémonie organisée par le Mémorial de la Shoah de Drancy, lundi 27 janvier à 14h00 au Mémorial de la Shoah de Drancy, 110 – 112 Av Jean Jaurès (Drancy 93700)
- À la cérémonie organisée par le RAAR (Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les Racismes), lundi 27 janvier à 18h00 au Mémorial du Vel d’Hiv – 7 rue Nélaton (Paris 75015)
- À toutes les initiatives locales de commémoration