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  • Philippe Pétain : définitivement indigne et condamné!

    Nous ne pouvons que nous scandaliser de la cérémonie religieuse du samedi 15 novembre 2025 à Verdun qui a provoqué, à juste titre, un tollé chez les citoyens attachés à la mémoire populaire et à la République.

    Que cet évènement n’ait pas été interdit, qu’un représentant d’une église se soit prêté à une provocation organisée par un nostalgique de la Collaboration avec les nazis, à l’heure où l’extrême-droite menace notre démocratie républicaine ne manque pas d’inquiéter aussi.

    En effet, après qu’il ait été frappé d’indignité nationale et condamné à mort, peine commuée en réclusion à perpétuité se traduisant rapidement par une résidence surveillée lui permettant de finir tranquillement ses jours, la tentative révisionniste de faire apparaître Philippe Pétain comme une victime ou un protecteur des Juifs commencera par choquer ses victimes et leurs descendants, comme les citoyens attachés à la justice et à l’honneur de notre Nation.

    Rappelons que dès la première guerre mondiale, où le mérite de la bataille de Verdun ne saurait en aucun cas lui revenir contrairement à la légende qu’il a voulu lui-même se forger, Pétain s’était particulièrement illustré dans la répression des soldats français qui en 1917, comme les soldats allemands ou russes révoltés, se levaient contre la poursuite de la guerre et mettaient l’arme au pied. Pour mater nos soldats, Pétain faisait passer devant des tribunaux militaires d’exception des soldats, condamnés à mort et exécutés au mépris des grâces consenties par l’Assemblée Nationale. Voilà un premier et grave motif d’indignité déjà ancré dans l’esprit de nombreux anciens combattants de la première guerre mondiale.

    Peu après, Pétain va s’accorder avec les généraux monarchistes espagnols Primo de Rivera et Franco pour écraser les rebelles du Rif marocain, sans épargner ni la vie des soldats ni les bombardements aux gaz de combat contre les populations, pour imposer un ordre colonial indigne.

    Pétain va encore retrouver le dictateur Franco, appuyé par les nazis allemands et les fascistes italiens, avant même la fin de la guerre civile en Espagne, indiquant une fois encore sa préférence avant de s’entendre lui-même avec l’occupant nazi.

    Ayant profité de la débâcle militaire et parlementaire pour s’installer à un pouvoir déterminé par l’ennemi, sa première œuvre fut de promulguer une loi antisémite, aggravée de sa main. Ce « statut des juifs » d’inspiration raciste fut la base des discriminations, de la persécution et de l’entreprise d’extermination des juifs pour laquelle les autorités de Vichy devancèrent à chaque étape les réquisitions allemandes.

    Présenter Pétain comme un protecteur ou un sauveur de juifs comme l’ont fait ceux qui se sont retrouvés pour cette messe scandaleuse constitue donc un délit caractérisé de révisionnisme et une offense à la mémoire de ses victimes.

    En effet, identifiés et arrêtés par la police et les auxiliaires de Vichy, ce sont près de 76.000 Juifs déportés de France qui ont été exterminés dans les camps d’extermination nazis, ce sont aussi des milliers de résistants torturés, fusillés ou envoyés à la mort dans les camps de concentration.

    Malgré cet acharnement idéologique et policier de Vichy, c’est l’esprit de résistance et l’élan de solidarité populaire qui a permis de sauver beaucoup de juifs de France et une insurrection nationale victorieuse.

    Pétain lui s’est vautré dans l’indignité du début à la fin de sa carrière, c’est le verdict national qui lui a été signifié avec sa condamnation à mort, ainsi qu’aux collaborateurs jugés à la Libération. La provocation révisionniste du 15 Novembre dernier est intolérable, révèle le fond intrinsèquement antisémite de ces nostalgiques de l’extrême-droite et nous rappelle à une vigilance intraitable.

    Chacun jugera le comportement des protagonistes de cette affaire et pourra reconnaître la posture républicaine de ceux qui ont cherché à interdire cette manifestation. Mais, après les troubles à l’ordre public, les provocations d’un ministre du culte, les chants pétainistes et les discours négationnistes, la contestation de crimes contre l’Humanité, nous entendons que tous les auteurs de ces infractions caractérisées soient poursuivis et jugés avec toutes les rigueurs des lois de la République Française.

  • A propos d’un concert à la Philharmonie de Paris

    Garantir les échanges culturels et intellectuels

    L’UJRE (Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide) réagit à la polémique autour du
    concert de l’Orchestre philharmonique d’Israël prévu à la Philharmonie de Paris le 6 novembre
    2025, dans un contexte marqué par les appels au boycott culturel liés à la politique du
    gouvernement israélien de Benyamin Netanyahou.

    L’UJRE a toujours distingué entre trois formes d’action* : Boycott, Désinvestissement et
    Sanctions (BDS). Si elle soutient les désinvestissements et les sanctions décidés par des
    institutions publiques ou privées, car ces mesures sont transparentes, argumentées et
    contrôlables, en revanche, elle reste réservée sur le boycott, notamment culturel, scientifique
    ou sportif, qu’elle considère contre-productif et dangereux. Le boycott isolerait les citoyens
    israéliens qui s’opposent à la guerre et défendent la paix, tout en risquant d’encourager des
    motivations antisémites difficilement identifiables, car individuelles et non déclarées
    publiquement.

    L’UJRE ne considère pas les biens culturels comme des marchandises et rejette également
    l’idée selon laquelle la musique ou les artistes pourraient être intrinsèquement assimilés aux
    crimes d’un gouvernement : aucun lien concret n’est établi entre cette formation de musique
    classique et la promotion de crimes de guerre. Condamner un orchestre ou un chef d’orchestre,
    sur une suspicion infondée d’appui à la politique de son gouvernement, serait une injustice
    collective.

    Elle met donc en garde contre une logique de boycott généralisé qui, par analogie, pourrait un
    jour frapper les artistes français si leur gouvernement devenait autoritaire, à l’instar de ceux
    de Trump, Bolsonaro, Milei et Netanyahou, qui ont fait la preuve de leur acharnement contre
    la culture et la science. Elle dénonce enfin une forme de facilité morale du boycott culturel,
    préférée parce qu’elle vise des artistes plus faciles à atteindre que les intérêts de responsables
    économiques et politiques, notamment ceux des industriels de l’armement.

    En conclusion, l’UJRE réaffirme son attachement à la liberté d’expression et de création
    artistique, scientifique et intellectuelle, considérée comme un pilier essentiel de la démocratie
    et du dialogue entre les peuples.

    UJRE, Paris, le 3 novembre 2025.

    * Le combat contre l’antisémitisme, une lutte nécessaire, Ed. UJRE, 2023.

  • Chaîne Histoire TV : 3 diffusions du film de MRJ-MOI “Nous étions des combattants”

    Nous signalons que le remarquable film de nos camarades de MRJ-MOI va très bientôt être diffusé à la télévision sur la chaine HISTOIRE TV:

    MARDI 4 NOVEMBRE à 21h40

    VENDREDI 7 NOVEMBRE à 23h15

    DIMANCHE 16 NOVEMBRE à 17h55

    N’hésitez pas à voir ou revoir ce film documentaire bouleversant et constituant un outil remarquable de transmission pour ne pas oublier.

    Plus que jamais les témoignages de ces résistants de la section juive de la M.O.I, prennent toute leur importante et leur charge émotionnelle.

     

  • 9 Novembre 1938 : un gigantesque pogrom lancé par les nazis dans toute l’Allemagne et en Autriche

    Rassemblement

    Commémoration de la “Nuit de Cristal”

    Dimanche 9 Novembre 2025 à 17 heures

    devant le gymnase Japy

    (2 rue Japy, 75011 Paris)

    Nous nous retrouverons avec Mémorial98 et de nombreuse autres associations de mémoire et de lutte contre le racisme et l’antisémitisme  pour commémorer cette nuit où la violence meurtrière antisémite est déchaînée à grande échelle par les nazis, en Allemagne et en Autriche.

    En France, le “Statut des Juifs”, dès septembre 1940 est la première loi de Vichy appliquée à organiser, sur une base raciale, la discrimination et l’exclusion des juifs. Le Gymnase Japy fut le premier utilisé par la police française pour parquer les juifs raflés lors de la rafle du “Billet Vert” à la mi-mai 1941, puis celle d’août 1941, avant de les envoyer dans les camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande, puis de Drancy, avant la déportation dans les camps d’extermination.

    Aujourd’hui, devant la montée des actes antisémites, racistes et xénophobes, en France et en Europe, face aux dangers d’une extrême-droite déjà au pouvoir dans quelques pays ou avide d’y accéder chez nous, nous entendons montrer notre mobilisation et notre résistance en nous rassemblant devant le gymnase Japy.

    Pour mémoire, dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938, des synagogues ont été incendiées dans toute l’Allemagne, en Autriche et dans les Sudètes annexés suite aux accords de Munich entre Hitler, l’Anglais Chamberlain et le Français Daladier. Des membres de la SturmAbteilung(SA) et de la SchutzStaffel(SS) ont brisé les vitrines de magasins juifs, démoli les maisons de citoyens juifs et maltraité leurs habitants. Bilan officiel : 91 morts, 267 lieux de culte et de congrégation détruits et 7 500 magasins dévastés. En fait, bien plus de 1 300 personnes sont mortes pendant et directement à la suite des émeutes et au moins 1 400 synagogues ou maisons de prière ont été gravement endommagées ou complètement détruites en Allemagne et en Autriche.
    Les nazis ont utilisé le meurtre du jeune secrétaire de l’ambassade d’Allemagne à Paris, Ernst vom Rath, par Herschel Grynszpan, dix-sept ans, comme prétexte à la terreur qu’ils ont présentée comme une réaction populaire spontanée. Ils baptisèrent eux-mêmes avec une ironie méprisante cette nuit d’effroi «Kristallnacht» – Nuit de cristal – en raison des débris de verre qui jonchaient les rues. Pour les historiens, c’est la Nuit des pogroms. Dans les jours qui suivirent, 30 000 Juifs furent déportés vers les camps de concentration de Dachau, Buchenwald et Sachsenhausen.

  • Abolir la peine de mort !

    Abolir la peine de mort !

    Le 9 octobre 1981, la peine de mort est abolie en France.

    Le 9 octobre 2025, Robert Badinter entre au Panthéon.

    L’UJRE est heureuse de l’hommage rendu à son œuvre, tout à fait respectable, pour l’abolition de la peine de mort.

    Selon Marie Bardiaux-Vaïente, docteure en histoire sur l’abolition en Europe et militante pour l’abolition universelle, la panthéonisation est un moment très important parce qu’encore aujourd’hui, des gens meurent tous les jours d’exécution, d’assassinats légaux d’État.

    Si en France l’abolition est un principe irréfragable, depuis sa constitutionnalisation en 2007, il est néanmoins important de savoir d’où provient cette valeur républicaine et universaliste, et pourquoi il est toujours nécessaire de la défendre.

    « La justice française ne peut plus être une justice qui tue »

    « Demain, grâce à vous la justice française ne sera plus une justice qui tue. Demain grâce a vous, il n’y aura plus pour notre honte commune des exécutions furtives à l’aube sous le dais noir dans les prisons françaises. Demain, les pages sanglantes de notre justice seront tournées. Demain, c’est l’abolition. Législateurs français, de tout mon cœur je vous remercie. »

    Extraits du discours historique de Robert Badinter, Garde des Sceaux, à l’Assemblée nationale le 17 septembre 1981

    L’abolition est l’étape nécessaire pour sortir du premier cercle des violences d’État. Aujourd’hui les États qui ont aboli la peine de mort sont plus nombreux que ceux qui la pratiquent encore, ou qui la conservent dans leurs législations. Néanmoins 62% à 65% de la population mondiale vit dans un pays qui pratique la peine de mort (Chine, États-Unis…).

    La panthéonisation de Robert Badinter est donc à la fois une reconnaissance et un signal fort pour continuer le combat pour l’abolition universelle.

    Lire, relire, offrir:

    • L’abolition, Robert Badinter, 2000
    • L’exécution, Robert Badinter, 1973
    • L’abolition, le combat d’une vie, BD de Marie Bardiaux-Vaïente et Malo Kerfriden, 2019, réédité en 2025

    Visionner:

    • Le procès Patrick Henry, docu-fiction de Caroline du Saint et Franck Johannès
      https://www.humanite.fr/medias/docufiction/le-proces-patrick-henry-un-docu-fiction-qui-retrace-les-trois-jours-cles-dans-la-lutte-pour-labolition-de-la-peine-de-mort
    • Histoire française de l’abolition
      https://www.vie-publique.fr/eclairage/19491-abolition-de-la-peine-de-mort-en-france-chronologie#au-xviiie-siècle
  • Marche pour la reconnaissance de l’Etat palestinien et l’arrêt immédiat du génocide en cours

    Dimanche 21 Septembre 2025

    14 heures, Place de la République, Paris

    Pour la reconnaissance de l’Etat palestinien et l’arrêt immédiat du génocide en cours

    Partout dans le monde, des forces se lèvent pour la paix et l’arrêt des massacres. En Israël, le gouvernement Netanyahou fait face à une mobilisation d’une très large partie de la société pour stopper la guerre.

    Le temps n’est plus aux déclarations et aux remontrances sans sanction.

    La France doit reconnaître maintenant et sans condition l’État de Palestine dans les frontières de 1967 pour préserver la perspective de deux États vivant côte à côte dans la sécurité et le respect mutuel de leurs droits.

    Nous appelons à un cessez-le-feu, à la libération des otages israéliens et des prisonniers politiques palestiniens, à la fin de colonisation et de l’occupation.

    La France doit peser de tout son poids pour stopper la famine à Gaza, imposer un embargo sur les armes et sanctionner le gouvernement de Benyamin Netanyahou par tous moyens, à commencer par la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, puisque son article 2 sur le respect des droits humains n’est pas respecté.

    Il est plus que temps pour la France d’agir, il est déjà bien tard.

    Dans le cadre de la journée internationale de la paix du 21 septembre, marchons pour la reconnaissance de l’État palestinien et l’arrêt immédiat du génocide en cours.

    Premiers signataires:

    Gregory Benzekry, collectif Golem

    Sophie Binet, secrétaire générale de la Confédération générale du travail (CGT)

    Caroline Chevé, secrétaire nationale de la Fédération syndicale unitaire (FSU)

    Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste (PS)

    Julie Ferrua et Murielle Guilbert, co-délégués de l’Union syndicale Solidaires

    Pascal Lederer et Olivier Gebuhrer, co-animateurs d’Une autre voix juive (UAVJ)

    Roland Nivet, porte-parole national du Mouvement de la Paix

    Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF)

    Claude Sarcey, co-président de l’Union des juifs pour la résistance et l’entraide (UJRE)

    François Sauterey, co-président et Renée Le Mignot, présidente honoraire du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP)

    Marine Tondelier, secrétaire nationale Les Ecologistes

    Nathalie Tehio, présidente de la Ligue des droits de l’Homme (LDH)

    Anne Tuaillon, présidente de l’Association France Palestine solidarité (AFPS)

  • L’UJRE à la Fête de l’Humanité 2025

    L’UJRE présentait la Presse Nouvelle Magazine et une table de littérature, aux côtés de nos camarades de MRJ-MOI au Village du Livre de la Fête de l’Humanité. L’affluence exceptionnelle s’est aussi traduite par nombre de contacts et d’échanges intéressants autour de notre table.

    Le Village du Livre présentait aussi une table ronde autour du thème “Des étrangers dans la résistance” avec les autrices Astrig Atamian Ceux de Manouchian (PUR), Zoé Grumberg  Militer en minorité (PUR) et Pierre Ouzoulias du comité pour la panthéonisation de Mélinée et Missak Manouchian

    Cette grande fête est aussi l’occasion de nombreux autres débats , comme ceux présentés à l’Agora de l’Humanité comme:

    “Palestine. Comment stopper le génocide et la colonisation ?” avec Hala Abou Hassira, ambassadrice de Palestine en France, Ian Brossat, sénateur PCF, Marc Botenga, député européen PTB, et Sira Rego, ministre espagnole

    “Netanyahou, meilleur ennemi de la société israélienne ?” avec Ofer Cassif, député communiste israélien et Gideon Levy journaliste du Haaretz

    et bien d’autres…

  • Gaza n’est pas à vendre

    Gaza n’est pas à vendre

    Le monde est plutôt habitué aux frasques verbales, souvent insupportables de Donald Trump.

    Il y a quelques semaines, le président américain en accord total avec Benjamin Netanyahou avait évoqué son souhait de transformer la bande de Gaza en « Riviera » du Moyen-Orient.

    C’était jusqu’alors des mots, qui avaient déjà fait vivement réagir.

    C’est maintenant un projet.

    Le 31 août, le Washington Post a publié un document détaillé de 38 pages exposant très précisément la façon dont le locataire de la Maison Blanche, aidé par des responsables israéliens, imagine l’avenir de l’enclave palestinienne et de ses 2,2 millions d’habitants :

    • Gaza transformé en zone touristique et de développement de technologies de pointe serait placé sous administration américaine pendant dix ans ;
    • Déplacement soi-disant volontaire de toute la population gazaouie vers des pays tiers (Égypte et Jordanie entre autres) ou vers des zones sécurisées à l’intérieur même de la bande de Gaza, des camps de réfugiés en somme ;
    • Une « offre financière » poussant les Gazaouis à abandonner leur terre qui est aujourd’hui détruite à plus de 80 % : 5 000 dollars en cash pour partir ainsi qu’une somme supposée couvrir quatre ans de loyer, on ne sait où, et un an de nourriture ;
    • Les Gazaouis propriétaires terriens se verraient quant à eux offrir des « jetons numériques », à utiliser pour financer une nouvelle vie ailleurs ou à échanger contre un appartement dans l’une des six à huit nouvelles « villes intelligentes et alimentées par l’IA » devant être construites à Gaza ;

    Ce projet ignominieux s’inscrit bien dans la suite logique de la politique du gouvernement israélien d’extrême droite consistant à vider la bande de Gaza de sa population palestinienne et à annexer la Cisjordanie.

    Ce plan américain met également en avant un très grand intérêt économique. En effet, il prévoit la « location » de 30 % de l’enclave à des trusts américains, pour une durée de 25 à 99 ans. Les calculs inclus dans le plan prévoient un rendement presque quadruplé après dix ans sur un investissement de 100 milliards de dollars, avec des flux de revenus auto-générés continus.

    Pour résumer, nous avons à faire ici à un plan colonialiste qui met fin à toute possibilité de création d’un État palestinien et qui en plus va rapporter très gros aux impérialistes américains et israéliens.

    L’UJRE s’oppose à cette logique marchande. Gaza n’est pas à vendre et les êtres humains que sont les Gazaouis ne sont ni à acheter, ni à vendre, ni à tuer. Elle condamne sans réserve ce projet, qui s’il se réalisait, serait totalement contre-productif pour la paix dans la région et conduirait à une très forte augmentation de l’antisémitisme partout dans le monde.

    La 80ème Assemblée générale des Nations Unies devrait, qu’elle se tienne à New York ou à Genève, du fait du refus de Trump d’accorder des visas à la délégation officielle palestinienne, aboutir à la reconnaissance de l’État de Palestine par de nombreux États, dont la France (engagement du 24 juillet 2025 du Président Macron).

    Nous lui demandons instamment de se prononcer clairement contre ce projet.

  • Alain Kleinmann, "Les blancheurs du rivage", Techniques mixtes sur toile, 60 x 73 cm (détail).

    Exposition Alain Kleinmann à la Maison Elsa Triolet – Aragon

    Alain Kleinmann à la Maison Elsa Triolet – Aragon

    du 07 septembre au 30 novembre 2025

    L’UJRE tient à signaler la prochaine exposition d’Alain Kleinmann à la Maison Elsa Triolet-Aragon (78730 Saint-Arnoult-en-Yvelines)

    « Les regards que je vois dans les toiles d’Alain Kleinmann, je les reconnais, ils sont comme surpris de notre mémoire vraie : les écritures qui les barrent, les espaces qui les enveloppent, les mouvements dans lesquels ils frissonnent semblent des morceaux arrachés à la réalité. […] La peinture d’Alain Kleinmann appartient à ce qui fonde l’art : un sentir pétri d’humanité chaude et douloureuse qui bouleverse par sa vérité plastique et poétique.» Aragon

    À l’occasion du vernissage, un quintette à cordes de l’Orchestre national d’Île de France interprétera dans le parc « Le Grand Schubert » à 14h30. Détails et inscriptions sur le site de la Maison Elsa Triolet-Aragon