Communiqué: sur la manifestation du 8 mars pour les droits des femmes
L’UJRE condamne les violences qui ont émaillé à Paris la manifestation du 8 mars pour les droits des femmes.
L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE*) n’a pas, en tant que telle, directement participé à la manifestation parisienne pour les droits des femmes. Cependant, association progressiste, l’UJRE a toujours soutenu les combats féministes, pour l’égalité entre les femmes et les hommes, en France et dans le monde.
En outre, l’UJRE participe au combat pour le respect des droits des Palestiniens, pour une solution politique à deux États, permettant la résolution du conflit israélo-palestinien dans le respect des droits de tous et de la sécurité des deux États.
Lors de la manifestation du 8 mars pour les droits des Femmes, les collectifs “Nous vivrons” et “No silence“, en accord avec les organisatrices, ont appelé et participé au cortège en rappelant les violences sexistes et sexuelles dont ont été victimes un certain nombre de femmes israéliennes lors de l’attaque terroriste perpétrée par le Hamas le 7 octobre, ayant débouché sur le terrible massacre que l’on sait et la prise d’otages dont on attend encore la libération.
De graves incidents se sont produits, alors qu’il n’y avait aucun soutien affiché à Israël ou à son armée, les femmes qui ont défilé avec les collectifs Nous vivrons et No silence ont été harcelées, agressées, insultées, c’est-à-dire traitées de « fascistes », comme les membres du service d’ordre du Service de Protection de la Communauté juive (SPCJ) auquel elles avaient fait appel à la suite des incidents survenus lors de la manifestation du 25 novembre 2023.
Les membres du SPCJ, organisation apolitique constituée après l’attentat de la rue Copernic en 1982, ont été dénoncés comme étant membres de la Ligue de Défense juive, organisation d’extrême droite, ce qu’ils ne sont pas.
Cette violence a abouti à la nécessité d’exfiltrer ces deux collectifs et leur service d’ordre du cortège, afin de protéger leur intégrité physique.
L’UJRE condamne cette violence antisémite inadmissible, qui n’aide aucunement l’avancée vers la paix au Proche-Orient et ailleurs, et n’apporte rien à la solidarité indispensable avec le peuple palestinien.
Bureau de l’UJRE,
Paris le 19 mars 2024