Commémoration de la Commune: rassemblement festif et montée au mur des Fédérés
Samedi 3 Juin 2023
11h00 Rassemblement festif place des fêtes, Paris 20ème
14h30 Départ du cortège pour la montée au mur des Fédérés, cimetière du Père Lachaise
Comme l’année dernière, l’UJRE sera présente sur la Place des Fêtes, parmi de nombreuses autres associations partageant les ambitions sociales et démocratiques de la Commune. Nous serons heureux de vous y retrouver, puis de partir ensemble commémorer la Commune et les Fédérés.
Commune de Paris 1871- Mur des Fédérés – 21 mai 2022
A l’occasion de la Commémoration de la Commune de Paris 1871, comme l’année dernière, c’est tout naturellement que l’ UJRE a signé l’appel commun et participera à l’animation de la Place des Fêtes, dans la matinée, avant de se joindre au cortège pour la traditionnelle montée au mur des Fédérés, ce prochain Samedi 21 Mai 2022.
Nous y présenterons nos publications, avec bien sûr la Presse Nouvelle Magazine, au sein de cette belle occasion de discussions et de beaux échanges.
Venez nous y retrouver nombreux!
Vive la Commune!
L’UJRE s’associe à l’appel des Amies et Amis de la Commune de Paris-1871 pour faire du 29 mai 2021 une grande journée populaire pour célébrer la Commune de Paris 1871…
Rendez-vous sur la place de la République à Paris
- à partir de 10 heures (rencontre avec les associations, animations, spectacles, prises de parole, pique-nique)
- à 14 heures, départ en cortège populaire en direction du Père-Lachaise*.
- Objectif : Montée au Mur des Fédérés.
Oui, la Commune est vivante, vive la Commune ! Venez nombreux !
* Le cimetière du Père-Lachaise est l’un des lieux les plus emblématiques de l’histoire de la Commune de Paris, les derniers combats de la Semaine Sanglante s’y déroulèrent, de nombreuses tombes de Communards s’y trouvent, l’associations des Amies et Amis de la Commune de Paris-1871 en a réalisé un parcours virtuel descriptif (https://parcours.commune1871.org).
“Nous sommes la jeunesse ardente qui veut escalader le ciel“, chantions-nous en 1946, jeunes adolescents juifs, “Cadets auprès de l’UJRE“, continuateurs de l’U.J.J. (Union de la Jeunesse Juive), mouvement de la “Résistance”, ou jeunes des patronages de la CCE (Commission centrale de l’Enfance auprès de l’UJRE), comme ci-dessus, ceux du patro du 11e, “Charles Wollmark” avec Robert Bober ou Sophie Schwarc… Et chaque année nous « montions » au Mur des Fédérés du Père-Lachaise, pour célébrer les valeurs universelles de liberté, d’égalité et de fraternité… Alors aujourd’hui, encore, toujours, plus que jamais !
Mais pas de liberté sans égalité sociale ! L’insurrection de la Commune de Paris dont nous célébrons cette année le 150eanniversaire fit émerger le droit du travail, l’école gratuite et laïque pour tous, l’égalité d’accès à la justice, la liberté de la presse, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, la promotion de l’art et de la culture… elle fut un modèle de souveraineté populaire.
Aujourd’hui, la Commune de Paris reste une source d’inspiration et de confiance pour toutes celles et tous ceux qui se réclament, encore et toujours, des valeurs de la République démocratique et sociale, une République émancipatrice et universelle. Face à la haine intacte des “Versaillais“ d’aujourd’hui, manifestons la solidarité joyeuse que stimule son héritage.
Premiers signataires :
Les Amies et Amis de la Commune de Paris-1871
Le comité Belge des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871
Faisons vivre la Commune
La chorale populaire de Paris
La Fédération Anarchiste-Groupe Commune de Paris
Les Garibaldiens
L’ACER
La ligue de l’enseignement
Les Cercles Condorcet
La Libre Pensée 75
L’Institut de Recherches et d’Etudes de La Libre Pensée (Irelp)
La FSU
La FSU Ile de France
L’Institut de recherches de la FSU
Le SNEP-FSU
Le SNES-FSU Paris
Le SNUEP-FSU
Le SNUipp-FSU Paris
La Confédération Générale du Travail
Union Départementale CGT de Paris
Union Régionale Ile de France CGT
Union locale CGT Paris 13e
Union Départementale CGT du Val de Marne
CGT Info’Com
CGT – Institut d’Histoire Sociale
CGT – Institut d’Histoire Sociale Ile de France
CGT – FAPT
CGT – Les postaux de Paris
La SMAST CGT
Fédération Nationale des Industries Chimiques CGT
Fédération Nationale Agroalimentaire et Forestière CGT
Le syndicat CGT Petite Enfance des services publics 75
Le comité CGT de la ville de Paris
Union syndicale Solidaires
Union syndicale Solidaires Paris
Union syndicale Solidaires Ile de France
Union syndicale Solidaires 84
Les ami.es de Solidaritat
SUD Culture Solidaire
SUD Commerces et Services Francilien-Solidaires
L’Union Communiste Libertaire
L’Association des Communistes Unitaires (ACU)
Union Régionale Ile de France FO
Union Départementale FO de Paris
Syndicat FO du personnel de la Confédération
Syndicat Unifié du Bâtiment de la Région Parisienne – Confédération Nationale du Travail
UD CNT 95
L’ARAC Villejuif
L’ARAC Nationale
Le Parti Communiste Français
La Fédération de Paris du PCF
La fédération du Val d’Oise du PCF
La Section PCF Paris 13e
La Section PCF Paris 20e
La section PCF Boulogne Billancourt
Le Mouvement des Jeunes Communistes Français Paris
Pôle de Renaissance Communiste en France
Le Parti Socialiste
La fédération de Paris du PS
Le mouvement des jeunes socialistes
La section PS Paris 11e
La section PS Paris 20e
Europe Ecologie les Verts Paris
Europe Ecologie les Verts 20e
Le NPA
Le NPA 20e
Le NPA Fédération de Paris
La France Insoumise
Le Parti de Gauche
Le Parti Radical de Gauche
Génération•s
Génération•s Paris
Génération•s Paris 11e
Génération•s Paris 20e
Parti de la Démondialisation (PARDEM)
Parti communiste des Ouvriers de France
Ensemble !
Association pour L’Histoire Vivante
Le MRAP
Loisirs Solidarité Retraités 75
Comité National de Résistance et de Reconquête
Comité Local de Résistance et de Reconquête- 13-14
L’Association Louise Michel – Vroncourt la Côte
Rouges Vifs Ile de France
Communardes et communards- en lagunak
Collectif Vive la Commune de 1871
Association pour une Constituante
UJRE – Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide
MRJ/MOI Mémoire des résistants Juifs de la M.O.I.
Les Pionniers de France
Organisation des Femmes Egalité
Les cahiers d’Histoire : Revue d’Histoire Critique
Les Editions Syllepse
La Ligue des Droits de l’Homme (LDH)
Comité régionale Ile de France de la Ligue des droits de l’Homme
La CGT spectacle
L’Odéon occupé
Les Grains de Sel
Résistance Sociale
La Gauche Démocratique et Sociale (GDS)
Coordination Internationale des Organisations Révolutionnaires (ICOR)
République et Socialisme
Union syndicale des Retraités CGT du Val d’Oise
La gauche républicaine et socialiste (GRS)
La GRS Ile de France
La GRS ParisJournée Nationale de la Résistance 2023: programme
Cette année, à Paris, le programme des évènements autour de la Journée Nationale de la Résistance est centré dans le 15ème arrondissement, nous vous invitons à y participer et à nous y retrouver, notamment au village des associations.
Jeudi 25 Mai 2023
Parcours de la mémoire et fleurissement des plaques souvenirs de résistants du 15e.. Avec la participation d’élèves du collège Guillaume Apollinaire et de leurs professeurs.
- 9 h 30 : Place Charles Michels.
- 10 h 15 : rue Mère Marie Skobtsov (34, rue de Lourmel).
- 10 h 45 : rue François Cachot – 129 rue Saint Charles.
- 11 h 30 : Stand de tir de Balard. En présence de M. Philippe Goujon, maire du 15e arrondissement.
- 12 h 15 : Rue Louis Armand.
- 12 h 30 : Rue du colonel Pierre Avia.
- 14 h 15 : rue Georges Pitard
- 15 h : Place des 5 martyrs du lycée Buffon. En présence de M. Philippe Goujon, maire du 15e arrondissement et des représentants des élèves de Buffon.
- 15 h 45 : Geneviève Anthonioz – De Gaulle (Place de la Convention).
- 16h 30 : rue de l’Ingénieur Robert Keller en présence du général Jean-Marc Degoulange, président de l’AGEAT, des élèves du Collège Guillaume Apollinaire et de leurs professeurs.
- 17 h 15 : plaque souvenir aux jeunes enfants juifs – square Adolphe Chérioux.
- 17 h 45 : Nicole de Hautecloque – Hommage en mairie du 15e arrondissement.
Vendredi 26 Mai 2023
Village des associations. Parvis de la mairie du 15e . Les associations et organisations mémorielles issues de la Résistance vous accueillent :
- 10 h : ouverture du Village
- 11 h : inauguration officielle
- 11 h 45 : Conférence « Nicole de Hautecloque, résistante de la première heure » par Jean-Marc Boulanger de Hautecloque, son petit-fils
- 14 h : sur la scène du village, programme culturel et artistique
- 15 h : projection du documentaire «Hitler sur table d’écoute» ou l’histoire oubliée de la « Source K »
- 16 heures : sur scène La Chorale populaire de Paris, Concert du Conservatoire de musique du 15e, l’Echo râleur.
- 19 heures : fermeture du Village
- 19 h 30 : projection du documentaire «Hitler sur table d’écouteHitler sur table d’écoute », suivie d’un débat avec la participation du général Jean-Marc Degoulange, président de l’AGEAT (Association de la Guerre Electronique de l’Armée de Terre) à l’origine des recherches sur la « Source K » de l’ingénieur Robert Keller et de ses compagnons de Résistance, avec Guy Krivopissko, historien et Jean Rol-Tanguy, président du Comité Parisien de la Libération (CPL).
- 21 h : Vin d’honneur offert par la municipalité.
Samedi 27 Mai 2023
80e Anniversaire du Conseil National de la Résistance (CNR)
48, rue du Four – Paris 6e
- 10 h 30 Accueil des personnalités par le CPL et les organisations mémorielles porteuses de la Journée Nationale de la Résistance.
- Allocution d’accueil par M. Jean-Pierre Lecoq, maire du 6e arrondissement.
- Intervention du Comité Parisien de la Libération.
- Allocution de Mme Anne Hidalgo, maire de Paris.
- Allocution du représentant du Gouvernement.
- Dépôt de gerbes
- Minute de silence
- Chant des partisans et la Marseillaise par la musique des Gardiens de la Paix
- Salut aux porte-drapeaux.
- 12 heures : fin de la cérémonie.
Associations :
Association Française Buchenwald dora Et Kommandos ; Comité de Paris de L’amicale Châteaubriant – Voves-Rouillé – Aincourt ; Amicale des Anciens Guérilleros Espagnols En France – FFI ;Amicale Nationale de Natzweiler-Struthof ; Amis de la Commune de Paris ; Amis des Combattants En Espagne Républicaine ; Amis des Républicains Espagnols En Région Parisienne ; Association « Gilbert Bosquez » ; Association 24 Août 1944 – la Nueve ; ADVR ; Association Germaine Tillion ; ANACR Paris ; ANCAC ; ANMFFRFA ; Association Nationale Libération Nord : AAMRN 75 ; Association Pour Le Souvenir des Fusillés du Mont Valérien Et de L’idf ; Arac ; Ceux de Rawa Ruska Et Leurs descendants ; Chorale Populaire de Paris Ciné Histoire ; Cmcas75 ; Commission Administrative de la Bourse du Travail ; Comité d’action de la Résistance ; Comité Central du Groupe Ferroviaire ; Comité International de Natzweiler-Struthof ; Comité Parisien de la Libération ; Comité de Soutien du Fort de Romainville ; Fédération des ACVG RATP – ANACR RATP ; FNdIR ; FNdIRP ; IHS CGT Ptt , IHS CGT Livre Parisien ; IHS CGT; CGT Paris ; IHS CGT Métallurgie ; IHS CGT Cheminots ; IHS CGT d’île de France ; Le Maîtron ; Les Amis de Charlotte Delbo ; Les « Oublié-E-S » de la Mémoire ; Les Garibaldiens ; Libération Nationale PTT ANACR ; Libération Nord ; Mémoire des Résistants Juifs de la M.O.I. ; Mémoire des Arméniens de France Pour la Postérité (Mafp) ; Mémoire et Espoirs de la Résistance ; Mémoire Vive des Convois des 45000 et 31000 d’Auschwitz Birkenau ; Secours Populaire Français ; Société des Familles et Amis des Anciennes déportées et Internées de la Résistance ; Le Souvenir Français, Union de Groupements Engagés Volontaires Résistants Étrangers ; Ud CFDT75, Ud CFTC 75, Ud CGT 75, Ud FSU 75, Ud FO 75, Ud Solidaires 75, Ud UNSA75UDAC ; Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) ; Union des Déportés d’Auschwitz ; Union Nationale des Associations de déportés, Internés Et Familles de
disparus ; Fondation Charles de Gaulle ; Fondation de la Résistance ; Fondation de la France Libre ; Fondation pour la Mémoire de la Déportation ; Fondation pour la Mémoire de la Shoah ; Fondation de la Résistance ; Amis de la fondation Mémoire de la déportation Paris ; Maison des Anciens de la 2ème DB et de la Fondation Maréchal Leclerc de Hauteclocque ; Mémorial de L’internement et de la Déportation de Compiègne Royallieu ; Musée d’art Et d’histoire de Saint-Denis ; Musée de l’ordre de la Libération ; Musée de la Résistance Nationale Musée du Général Leclerc Et de la Libération de Paris – Musée Jean Moulin ; Musée de L’histoire Vivante DRAC IdF Comité d’histoire de la Ville de Paris ; Office National des Anciens Combattants Et Victimes de Guerre Conseil Régional ÎldF ; Mairie de Paris ; Ministère des Armées ; Ministère de la Culture ; Ministère de L’éducation Nationale.Madeleine Riffaud 2022: sur l’état lamentable du secteur de la santé
Aujourd’hui, des années après son fameux reportage vécu sur l’hôpital, “Les linges de la nuit”, Madeleine Riffaud, résitante, aveugle maintenant, raconte et écrit au directeur de l’APHP:Glaçant !« Je suis restée 24 heures sur le même brancard à l’hôpital, sans rien manger »Âgée de 98 ans, la résistante, journaliste et poète Madeleine Riffaud dont l’histoire présentée en BD sous le titre « Madeleine Résistante » connaît un immense succès a dû se rendre à l’hôpital Lariboisière à Paris pour un examen d’urgence.Elle y a passé vingt-quatre heures, avant d’être transférée dans une clinique privée. Elle a envoyé à La Croix, son témoignage et expérience sur « l’état lamentable du secteur de la santé».Extraits“Début septembre, j’ai dû me rendre aux urgences pour un examen important dû à un Covid long, variant Omicron. Le Samu m’a emmenée à l’hôpital Lariboisière, à midi et demi, le dimanche 4 septembre pour examens. Je me suis retrouvée couchée au milieu de malades qui hurlaient de douleur, de rage, d’abandon, que sais-je. Et les infirmières couraient là-dedans, débordées… Elles distribuaient des « j’arrive ! » et des « ça marche ! ». « J’arrive, j’arrive ! »Mais personne n’arrivait. Jamais.Rendez-vous compte : je suis aveugle. Je sentais parfois qu’on emportait mon brancard, que je traversais une cour, peut-être ? Il faisait plus froid, c’est tout ce que je peux dire. Et puis on m’a laissée là, sans aucune affaire, sans moyen de communication avec mes proches (qu’on ne prévenait d’ailleurs pas de l’évolution de la situation). Étais-je dans un couloir ? Dans une salle commune ? Au bout d’un moment, j’ai vraiment cru que je devenais folle.Ceux qui me connaissent savent que je n’ai jamais demandé de passe-droit de toute ma vie. Mon âge n’y change rien. Mais j’ai remarqué qu’il était presque une circonstance aggravante, et ce pour deux raisons :1. On pensait que j’étais trop vieille pour que ça vaille la peine de me soigner (réflexe pris lors de l’épidémie de Covid ?).2. Dès que je parlais, on se disait que j’étais gâteuse et on pensait d’emblée que je racontais n’importe quoi… alors pas la peine de m’écouter.Pourtant, j’ai une voix. Une voix qui ne s’en est jamais prise au personnel. Ça ne changera pas. Évidemment, j’ai mal, mais je vais continuer à me bagarrer, comme d’habitude.Moi, j’ai de la chance, j’ai des amis, et des confrères journalistes. Mais tous ces pauvres gens qui n’ont personne, que peuvent-ils faire ? Quand on entre dans le circuit infernal, quand on est aspirés dans le néant des urgences, on ne peut pas en sortir indemne. Parfois même, on n’en sort pas vivant…… L’infirmier libéral qui vient à mon domicile m’a dit que c’était arrivé à un de ses patients, il y a trois semaines.Si je peux être leur voix – comme Aubrac m’avait demandé d’être l’une de celle de la Résistance – alors je le serai. J’ai encore un peu de force, c’est pour la donner !”« Non » à l’extrême droite, pour la justice et l’égalité!
L’UJRE se joint à l’appel unitaire lancé par la Ligue des Droits de l’Homme, à rassemblements le samedi 16 avril partout en France et à Paris à 14h place de la Nation
L’extrême droite est à nouveau présente au second tour de l’élection présidentielle, forte d’un niveau de voix jamais atteint. Nous refusons de la voir accéder au pouvoir.
Les causes en sont diverses et anciennes, elles ont été analysées et sont connues. Les responsabilités sont à chercher du côté des politiques ultralibérales menées depuis des années qui ont exacerbé les injustices et les inégalités sociales, enfoncé des territoires et des populations dans la précarité et le désarroi. Nos organisations les ont combattues, comme elles ont dénoncé les attaques portées contre les libertés. Elles les dénonceront encore demain, sans désemparer face à l’adversité.
L’urgence, aujourd’hui, c’est d’affirmer collectivement la force des idées et des valeurs qui nous rassemblent. Elles sont constitutives de la démocratie et totalement incompatibles avec la haine, la xénophobie, la démagogie nationaliste et la mise en opposition de tous contre tous que portent les mouvements d’extrême droite.
En rejetant Marine Le Pen, il s’agit d’empêcher l’avènement d’un projet de société destructeur de l’État de droit, de la république démocratique sociale et solidaire que nous défendons chaque jour. Il s’agit de dénoncer son programme trompeur qui frapperait durement les plus faibles, les plus démunis, les femmes, les personnes LGBTI ou étrangères.
Ensemble, nous voulons réaffirmer que la devise « Liberté, Egalité, Fraternité » doit, plus que jamais, rester à l’ordre du jour, pour toutes et tous, sans exclusive ni distinction. Dans la diversité de nos approches et formes d’actions, nous voulons construire un destin commun de justice sociale et environnementale autour de l’égalité des droits, par le débat démocratique, un dialogue social et civil renforcé, un État de droit qui garantisse pleinement nos libertés, une République laïque et solidaire, protectrice de l’arbitraire, riche de services publics confortés, reconnus, bénéficiant des moyens de leur pleine efficacité.
Cette ambition commune serait gravement mise en cause avec l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite.
C’est pourquoi, ensemble, nous invitons chacune et chacun à participer à de larges rassemblements populaires dans toutes les communes de France et à Paris, le samedi 16 avril 2022 autour d’un même appel :
« Contre l’extrême droite et ses idées, pas de Marine Le Pen à l’Élysée ».
Premiers signataires :
Ligue des droits de l’Homme (LDH), Confédération générale du travail (CGT), Confédération paysanne, Fédération des associations générales étudiantes (Fage), Fédération syndicale unitaire (FSU), Fédération syndicale étudiante (FSE), Mouvement national lycéen (MNL), Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat national des journalistes (SNJ), Union nationale des étudiants de France (Unef), Union syndicale Solidaires, Vigilance et initiatives syndicales antifascistes (Visa), ActionAid France, Action non-violente COP21, Alternatiba, Amis de la Terre France, APF France handicap, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association culturelle des travailleurs immigrés de Turquie, Association des familles des prisonniers et disparus Sahraouis (AFAPREDESA), Association des femmes de l’Europe méridionale (Afem), Association des Marocains de France (AMF), Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL), Association de promotion des cultures et du voyage, Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Attac France, Campagne antiracisme et solidarité, Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (Ceméa), Centre de recherche et d’information et de développement (Crid), Centre de recherches et d’initiatives de solidarité internationale (Cedetim), La Cimade, Coalition libertés associatives, Collectif Chabatz d’entrar de la Haute-Vienne, Collectif Front populaire écologique, CGT de Mediapart, Collectif Ganges solidarités (CGS), Collectif ivryen de vigilance contre le racisme (CIVCR), Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif les Outils du soin, Collectif pour l’avenir des foyers (Copaf), Collectif Unis pour le climat, Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Cnajep), Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Confédération nationale du logement (CNL), Coordination nationale Pas sans nous, Droit au logement (Dal), Les effronté-es, Emmaüs France, Enseignant.e.s pour la planète, Extinction Rebellion, Education World 86, Fasti, Fédération Citoyens & Justice, Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), Fédération des mutuelles de France, Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), Fédération nationale des arts de la rue (Fnar), Fédération nationale des Francas, Fédération nationale Solidarité femmes, Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT), Festival Femmes en résistance, Fondation Copernic, France Amérique Latine (Fal), Front social (FS), Greenpeace France, Groupe accueil et solidarité (Gas), HES LGBTI+, Inter-LGBT, Jeunesse au plein air (JPA), Ligue de l’enseignement, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie (LFID), Marche mondiale des femmes France, Marche des solidarités, Mediapart, Mémorial 98, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Mouvement de la paix, Mouvement Utopia, Observatoire national de l’extrême-droite, Oxfam France, Osez le féminisme, Planning familial, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR), Réseau Euromed France (Ref), Réseau Ruptures, Solidarité Laïque, SOS Racisme, Syndicat national des arts vivants (SYNAVI), Tous Migrants, Union des femmes socialistes (SKB) – Belgique, Union fédérale d’intervention des structures culturelles (Ufisc), Union juive française pour la paix (UJFP), Union nationale Retraités et personnes âgées fédération de Paris (UNRPA), Uniopss, L’Union des Juifs pour la résistance et l’entraide (l’UJRE), La Voix lycéenne, 350.org
C’était un samedi : la déportation des Juifs de Ianina
L’UJRE Signale:
Au Théâtre de La Commune d’Aubervilliers, du 24 au 27 Juin 2021
C’était un samedi : Μέρα Σάββατο
de Irène Bonnaud, Joseph Eliyia, Dimitris Hadzis, avec Fotini Banou (jeu, chant)
Présentation de la pièce par le Théâtre de la Commune d’Aubervilliers:
C’était un samedi, en 1944, dans la ville grecque d’Ioannina.
L’une des plus anciennes communautés juives du continent européen – ni ashkénaze, ni séfarade, mais « romaniote » – fut massivement déportée par la Wehrmacht dans le camp d’Auschwitz. Dans le sillage de Guerre des paysages, Irène Bonnaud fait de la Grèce l’ombre portée de notre histoire.
À la croisée du documentaire, de la musique et de la littérature, ce théâtre de la mémoire puise dans les traditions musicales de l’Épire, comme dans les témoignages des rescapés pour exhumer les rêves enfouis dans le passé et conjurer les cauchemars des vivants. Mais qui d’autre que l’écrivain Dimitris Hadzis, militant communiste et natif d’Ioannina, pour nous rassembler autour de ce récit ?
De son recueil de nouvelles La Fin de notre petite ville, et en particulier celle intitulée « Sabethaï Kabilis », le spectacle retient l’entrelacement de deux trajectoires intimes avec la terrible destinée de cette communauté.
Dans un contexte vif de lutte des classes, le rapport que Sabethaï Kabilis, notable, scelle avec son presque fils adoptif Joseph Eliyia, prof de français, poète, militant communiste et traducteur de la Torah, symbolise tout autant une relation père-fils impossible qu’un destin collectif.
C’était un samedi donne à entendre leurs voix, puisque les deux protagonistes ont réellement existé, ainsi que, dans une chronique écrite par Irène Bonnaud, celles des quelques rares survivantes et survivants déportés. Il nous plonge également dans le souvenir mélancolique d’un monde pratiquement disparu, et la beauté de ses élégies.