Arcueil: commémoration devant le plaque du Foyer de la CCE
Mercredi 29 juin 2022 à 19h30, devant la plaque du 1, Place Lavoisier à Arcueil, située à l’endroit où était le foyer de la CCE (UJRE) une commémoration a eu lieu dans le cadre d’un parcours de mémoire
L’UJRE Signale: Projection de “Pingouin, Goéland et leurs 500 petits” (Ciné Histoire)
A l’auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris
23 juin à 14h30
Ciné-Histoire nous invite à une séance autour du film de Michel Leclerc, en présence du réalisateur.
Avec le soutien de la Ville de Paris, de l’APHG et de la Région Ile de France.
INSCRIPTION OBLIGATOIRE par courriel :cinehistoire2@gmail.com auprès de l’Association Ciné Histoire 8 rue Dupleix, 75015 PARISHistoire vraie d’un couple d’instituteurs sans enfants qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, a caché mais aussi formé et surtout éduqué plusieurs centaines d’enfants juifs ou orphelins de guerre. Yvonne et Roger Hagnauer, surnommés Pingouin et Goéland (les surnoms éraient très fréquents pendant l’Occupation), l’ont fait au moyen d’une maison située à Sèvres, qui leur a permis d’abriter ces pourchassés, d’améliorer leurs conditions de vie et de leur laisser des souvenirs empreints d’affection les uns et les autres et surtout une résilience qui apparaît bien dans le film. Paradoxe de l’Histoire, ils ont été diffamés après-guerre et accusés de collaboration !Inauguration de la place Albert Memmi
Inauguration par la Ville de Paris de la Place Albert MEMMI
mardi 21 juin à 17h15
14 rue du Temple, Paris 3e
L’antiracisme doit faire l’objet d’une éducation tout au long de la vie…
Albert MemmiNous rendions aussi hommage à ce “décolonialiste, humaniste, antiraciste, pacifiste“, dans les colonnes de la Presse Nouvelle Magazine de juin 2020:
Plaques en hommage à l’UJRE 14 rue de Paradis et à Jacques Weinstein
Inauguration des plaques en hommage à l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) et à la mémoire de Max Weinstein
14 rue de Paradis, 75010 Paris
Lundi 20 juin 2022 à 10H30
Les plaques en hommage à l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) et à la mémoire de Max Weinstein, placées sur la façade et dans l’immeuble situé 14 rue de Paradis à Paris 10e seront inaugurées en présence des élues de Paris et personnalités:
- Mme Alexandra CORDEBARD, maire du 10e arrondissement
- Mme Rosette LIDEREAU, fille de Max Weinstein
- Mme Claudie BASSI-LEDERMAN pour l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide
- Mme Laurence PATRICE, Adjointe à la Maire de Paris chargée de la mémoire et du monde combattant, représentant la Maire de Paris
Plaque sur la façade de l’immeuble situé 14 rue de Paradis à Paris 10e :
« Cet immeuble devenu en 1946 le siège de l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide issue de la résistance juive communiste à l’occupant nazi, abritait notamment la Commission centrale de l’enfance auprès de l’UJRE et l’imprimerie du quotidien yiddish Naïe Presse »
Plaque dans l’immeuble situé 14 rue de Paradis à Paris 10e :
« Ici a milité Max WEINSTEIN, 1927-2020, Résistant et communiste dès l’âge de 16 ans dans les groupes de combat au sein de l’Union de la Jeunesse Juive (UJJ) durant l’occupation. Toute sa vie il a agi pour que cette histoire ne tombe pas dans l’oubli »
Conférence-Projection “Paulette Sarcey, communiste, juive et résistante”
Hommage à Paulette Sarcey, communiste, juive et résistante
Musée de la Libération de Paris
Dimanche 19 juin 2022 de 14h30 à 16h30
L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) a le plaisir de vous transmettre l’invitation à la Conférence-Projection donnée dimanche 19 juin 2022 de 14h30 à 16h30 au Musée de la Libération de Paris, 4 Avenue du Colonel Henri Rol-Tanguy (Place Denfert-Rochereau), M° Denfert-Rochereau.
Cette conférence, animée par Tangui Perron, historien, qui commentera des extraits du documentaire Cité de la Muette de Jean-Patrick Lebel (1986), rendra hommage à “Paulette Sarcey, communiste, juive et résistante“.
Cet hommage intervient en ce mois où le musée virtuel dédié à la mémoire des résistants juifs de la MOI a enfin été publié, et la veille de l’inauguration officielle, de la plaque apposée au “14” en hommage à l’UJRE, ce “14” qu’elle aimait tant.
Inscription obligatoire : museeML.publics@paris.fr
Lancement public du livre “La Commission Centrale de l’Enfance – Des larmes aux rires, Histoire et mémoire d’une organisation juive, laïque et progressiste, 1945-2020”
Auditorium du Carreau du Temple
Samedi 11 juin 2022 à 14:30
L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) a le plaisir de vous transmettre l’invitation de nos Amis de la CCE au grand événement qui se tiendra à l’auditorium du Carreau du Temple (2 rue Perrée, Paris 3°), le samedi 11 juin 2022 à 14:30 avec nos amis de l’AACCE, association héritière de la CCE, elle-même créée en 1945 par l’UJRE.
Ce GRAND ÉVÈNEMENT est organisé à l’occasion de la sortie du livre tant attendu “La Commission Centrale de l’Enfance – Des larmes aux rires, Histoire et mémoire d’une organisation juive, laïque et progressiste, 1945-2020“.
Vous êtes invités à venir nombreuses et nombreux rencontrer les auteurs de cet ouvrage, ainsi que toute l’équipe qui a contribué à sa réalisation, des grands témoins, et des personnalités du monde de la Culture, des Sciences, de la Politique, qui sont toutes passées par la CCE.
Cette rencontre se fera sous la forme d’une émission télévisée animée par Guillaume Erner*, émission à laquelle vous ne serez pas de simples spectateurs mais où vous serez conviés à participer et réagir grâce aux micros baladeurs qui circuleront dans la salle.
Filmée et retransmise en direct sur les réseaux sociaux, cette émission exceptionnelle permettra d’échanger autour du contenu du livre, de revenir sur les points importants de l’histoire de la Commission Centrale de l’Enfance et de partager un passé trop longtemps resté dans l’ombre et qui mérite d’être mis en lumière.
L’émission sera prolongée par la vente du livre dédicacé par ses auteurs et bien entendu par un buffet de spécialités Yiddish bien de chez nous.
Accueil du public à partir de 14h30 pour un début d’émission à 15h00 précises.
(Durée 2 heures) PAF : 5 € – Pour vous inscrire dès aujourd’hui et être certain d’avoir une place, c’est sur la plateforme Helloasso en cliquant ICI.
- PS1 : Si vous n’avez encore pu vous inscrire, venez dès 14h. !
- PS2 : Afin d’assurer une bonne fluidité de l’accueil, il vous est conseillé de vous diriger, dès 14h00, muni de votre billet imprimé ou téléchargé sur votre smartphone, vers la table marquée «PERSONNES AVEC BILLETS».
- PS3 : Ouverture des portes de l’auditorium à partir de 14h45 pour un début d’émission à 15h00 précises.
Ne tardez pas pour vous inscrire, et diffusez largement cette information sur vos propres réseaux.
Informations pratiques pour venir au Carreau du Temple :
Entrée : 2 rue Perrée 75003 Paris
Métro: Station Temple : ligne 3 ou Station République : lignes 3,5,8,9 et 11
Bus : Lignes 20, 65 et 96
* Guillaume Erner est producteur-journaliste et animateur de l’émission quotidienne “Les matins de France Culture” et lui-même le fils d’un ancien de la CCE, qui fut membre des Cadets de l’UJRE dès 1946.
7Juin 1942: le port de l’étoile jaune imposé aux Juifs
L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) soutient et relaie l’appel (ci-dessous, ci-joint) du Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR) à honorer la mémoire des victimes du nazisme et de tous les génocides et crimes contre l’humanité en participant au :
Rassemblement, mardi 7 juin 2022 à 18:00
Place des 260 enfants juifs déportés, Paris 4°
(rue des Hospitalières Saint Gervais, M° Saint Paul)Ce rassemblement commémorera le 80e anniversaire de l’imposition, le 7 juin 1942, du port de l’étoile jaune aux Juifs et Juives, y compris aux enfants dès l’âge de 6 ans, dans la zone que les nazis occupaient en France. N’oublions pas ! Soyons nombreux !
Journée Nationale de la Résistance 2022 – Comité Parisien de la Libération
27 Mai 2022
Place d’Italie (75013 Paris)
Comme les années précédentes, l’UJRE participe à la Journée Nationale de la Résistance et sera présente avec le Comité Parisien de Libération et les autres associations organisatrices de l’évènement, à partir de 10h30 au Parc de Choisy, Place d’Italie (Paris 13ème).
Puis nous nous rendrons à 16 heures devant l’immeuble du 48 rue du Four (Paris 6ème) où fut tenue la première réunion du Conseil National de la Résistance.
- 10h30 : Parc de Choisy
- Inauguration du Village des Associations de la JNR 2022 ;
- Fleurissement de la stèle en hommage aux tout-petits et enfants juifs déportés vers les camps d’extermination nazis de 1942 à 1944 ;
- Halte devant la plaque en hommage à l’arbre de la Liberté planté en 1939 à l’occasion du 150e anniversaire de la Révolution française.
- 11h15 : Rassemblement au Monument aux Morts du 13e
- Avec la participation de l’ensemble des élèves de saxophones du conservatoire du 13e.
- 12h : Square René Le Gall (entrée Rue Berbier du Mets)
- Fleurissement de la plaque en hommage à René Le Gall, élu communiste du 13e, secrétaire général de la Fédération CGT du Bâtiment, fusillé à Clairvaux le 7 mars 1942.
- 15h : Départ du bus pour les cérémonies officielles organisées Rue du Four, au Rond-Point des Champs-Elysées et à l’Arc de Triomphe.
- 16h : Cérémonie 48 rue du Four 75006
- Accueil du Maire du 6e / Intervention du Comité Parisien de Libération au nom des Associations organisatrices / Allocution de Laurence Patrice, Maire Adjointe chargée de la mémoire et du monde combattant / Dépôt de gerbes / Hymnes par la Musique des Gardiens de la Paix
- 17h30 : Départ pour le Monument dédié à Jean Moulin, cinq sculptures autour d’une stèle dans les Jardins des Champs-Élysées près du Rond-Point.
- 18h30 : Ravivage de la Flamme sous l’Arc de Triomphe
Nous invitons à participer aussi aux autres manifestations prévues autour de cette journée, comme la Balade en Résistance le samedi 28 mai (rendez-vous à 15 heures, 166 avenue d’Italie à l’entrée du Jardin du Moulin de la Pointe, 75013) et le Mardi 31 Mai à partir de 17h45 (École Nationale des Arts et Métiers, 151, boulevard de l’Hôpital, 75013) pour une rencontre sur les intellectuels engagés dans le combat pour la Liberté
- 10h30 : Parc de Choisy
Justice pour Shireen Abu Akleh: pour une enquête internationale sur les violences policières israéliennes
Meurtre d’une journaliste palestinienne
Shireen Abu Akleh était une journaliste reporter d’origine américano-palestinienne âgée de 51 ans et exerçant depuis 1997 sa profession pour la chaîne Al-Jazira. Pendant 25 ans, elle a arpenté, souvent caméra au poing, Israël et les Territoires occupés, de Gaza à Ramallah, en passant par Jérusalem et Bethléem. Sur le terrain, ses reportages s’attachent à décrire aussi bien la politique de l’État d’Israël, les violences de son armée, que les manquements de l’Autorité palestinienne.
Le mercredi 11 mai elle se rend, casque sur la tête et gilet « Press » sur le dos, à Jénine, grande ville du nord de la Cisjordanie occupée où l’armée israélienne mène depuis plusieurs semaines des opérations militaires. C’est à cette occasion qu’elle reçoit une balle en pleine tête et qu’elle sera déclarée morte à l’hôpital de Jénine.
Devant le tollé international provoqué par cet assassinat, la police israélienne a fini par concéder qu’il était probable que la balle tueuse ait été tirée par elle.
Comme si cela ne suffisait pas, 48 heures plus tard, à l’occasion des obsèques de la journaliste, la police israélienne a fait irruption dans les locaux de l’hôpital Saint-Joseph d’où partait le cercueil de la journaliste. Des échauffourées extrêmement violentes ont alors fait plusieurs dizaines de blessés et failli renverser le cercueil.
La police israélienne a d’ailleurs décidé d’ouvrir une enquête et les responsables de l’hôpital Saint-Joseph ont l’intention de porter plainte contre l’irruption de la police israélienne dans cet établissement sous tutelle française et les violences de cette même police.
Shireen Abu Akleh, tout comme les journalistes blessés, exerçaient leur profession : ils témoignaient de l’action israélienne à Jénine. Cette mort, une semaine après la célébration le 3 mai de la Journée internationale de la liberté de la presse, nous rappelle que le fléau des guerres qui continue de sévir dans le monde entier menace quotidiennement la sécurité des journalistes.
L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) réaffirme avec force, comme elle le fait depuis plus de cinquante ans, que seule la voie vers la paix peut garantir la sécurité des peuples israélien et palestinien.
Pour ce faire, une négociation impliquant les différentes parties en présence dans un cadre international adéquat, reconnaissant aux peuples israélien et palestinien le droit de jouir d’un État souverain dans des frontières sûres, parce que mutuellement reconnues, s’impose de toute urgence.
UJRE, Paris, 20 mai 2022
Inacceptable relaxe de Zemmour
Incroyable, insupportable, inacceptable mais hélas bien réel !
Éric Zemmour qui se complaît à réécrire et à transformer l’histoire, notamment en expliquant que Pétain était « sauveur de juifs », a été relaxé par la cour d’appel de Paris.
Les arguments fallacieux de la cour sont que les propos tenus par Zemmour n’heurtaient que les familles de déportés :
[Elle] « constate que les propos de M. Zemmour, s’ils peuvent heurter les familles de déportés, n’ont pas pour objet de contester ou minorer, fût-ce de façon marginale, le nombre de victimes de la déportation ou la politique d’extermination dans les camps de concentration, et […] relève que si par arrêt du 23 avril 1945, la Haute Cour de justice a reconnu le maréchal Philippe Pétain coupable d’attentat contre la sûreté intérieure de l’État et d’avoir entretenu des intelligences avec l’ennemi en vue de favoriser ses entreprises en corrélation avec les siennes, celui-ci n’a pas été poursuivi pour un ou plusieurs crimes contre l’humanité tels qu’ils sont définis par l’article 6 du statut du Tribunal international annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945 ».
Il ne pouvait bien entendu en être autrement dans la mesure où la notion de crime contre l’humanité n’existait pas encore ! Conclusion des magistrats : l’infraction de « contestation de crimes contre l’humanité » passible d’un an de prison et de 45 000 euros d’amende, pour laquelle Éric Zemmour était poursuivi, n’est « pas caractérisée ».
Cette décision de la cour d’appel va donner carte blanche à tous les révisionnistes, qui pourront donc adresser autant de louanges qu’ils le souhaitent à Pétain. L’avocat de SOS Racisme et le parquet général de Paris ont annoncé former un pourvoi en cassation.
Rappelons également que Zemmour n’en est pas à sa première infamie et qu’il a déjà été condamné à trois reprises :
- En 2011, par la 17° chambre du tribunal correctionnel (1 000 euros d’amende), pour propos stigmatisants à l’encontre « des Noirs et des Arabes » : « Mais pourquoi on est contrôlé 17 fois ? Pourquoi ? Parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c’est comme ça, c’est un fait.». En même temps, il prétendait que les employeurs « ont le droit » de refuser d’embaucher des Noirs et des Arabes.
- En 2018, par la cour d’appel de Paris (3 000 euros d’amende) pour « provocation à la haine religieuse» et « propos islamophobes ».
- En 2020, par le tribunal de Paris (10 000 euros d’amende) pour « injure» et « provocation à la haine », suite à ses propos contre l’islam et l’immigration.
L’UJRE s’indigne de cette décision et s’associe à tous les démocrates qui exigent comme elle que soit cassée cette odieuse décision, pour qu’un nouvel arrêt de cour d’appel soit rendu au plus tôt.
UJRE, Paris, 19 mai 2022