• Rencontres du 14: Catherine Varlin-Winter,  résistante, militante, journaliste (1925-2004)

    Catherine Varlin-Winter, résistante, militante, journaliste (1925-2004)

    Samedi 13 Mai , 15 heures

    La rencontre prévue le 11 février 2023 avec Claude Collin avait dû être reporté, en raison du mouvement social. Pour problèmes de santé, Claude Collin sera indisponible.
    Cependant, les trois associations de la Fédération “Espace Mémoire du 14” (Amis de la CCE, Mémoire des Résistants juifs de la M.O.I. et Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide) ont décidé de maintenir cette date du 13 MAI 2023 à 15h., avec la participation de Frédéric Winter, fils de Catherine Varlin-Winter.

    Inscription obligatoire par message électronique à l’adresse: rencontresau14@gmail.com

    Nous reproduisons ci-dessous la recension de cet ouvrage parue dans La Presse Nouvelle Magazine numéro 398 de septembre 2022.

    Son ouvrage sera disponible pour un achat avec dédicace.

    Le traditionnel pot de l’amitié clôturera notre rencontre.

    “Catherine” , Catherine Varlin-Winter, résistante, militante, journaliste (1925-2004)

     

  • Journée nationale du souvenir des victimes et héros de la déportation: commémorations du 29 avril 2023

    Pour cette journée nationale du souvenir, instaurée depuis 1954, nous vous invitons à vous joindre aux nombreuses commémorations qui ont lieu partout en France.

    L’UJRE y sera présente notamment:

    • Samedi 29 à la Gare de déportation de Bobigny:https://afma.fr/index.php/actualites/269-journee-nationale-du-souvenir-des-victimes-et-heros-de-la-deportation-29-avril-2023
    • Dimanche 30 au Fort de Romainville : https://www.ville-romainville.fr/agenda/16976/897-journee-nationale-du-souvenir-de-la-deportation.htm
    • Dimanche 30 à Paris 13ème: Après la cérémonie organisée par la Mairie du 13ème arrondissement, https://cdn.paris.fr/paris/2023/04/26/invitation-commemo-30-avril-2023-recto-verso-sPMw.pdf, les Ami•es de Simon et Hélène Gingold invitent à nous retrouver à 12h devant le 137 Bd de l’Hôpital (métro Campo Formio, ligne 5) où sera rendu hommage aux victimes de la barbarie nazie de la cité et au courage de celles et ceux qui l’ont combattue.Nous reviendrons particulièrement sur le parcours d’exilé, de résistant et de militant de notre ami et camarade Simon (Siegmund) Gingold, né à Aschaffenburg (Allemagne) en 1922 et  qui nous a quitté le mois d’octobre dernier. 

     

  • 26 avril 2023 : À Orsay, la mémoire sous nos pieds

    “Un homme n’est oublié que quand son nom est oublié”

    Mercredi 26 avril 2023, Hôtel de Ville d’Orsay (91400) à 17h30

    Nous vous invitons à participer à la cérémonie organisée par la municipalité d’Orsay (Essonne) le mercredi 26 avril 2023 à l’Hôtel de Ville à 17h30, suivie d’un parcours, de 17h30 à 18h30, pour la pose de neuf pierres commémoratives Stolpersteine* devant les domiciles des 9 juifs orcéens arrêtés et déportés pendant la Seconde Guerre Mondiale : Lazare et Sarah Parzenczewski, Gitla Kuperberg, Aron, Chana Frajda, Marguerite et Benjamin Fogiel, Abraham et Sabine Hinerman (entrée libre / tout public).

    • 17h30 – Cérémonie à l’Hôtel de Ville, 2 Pl. du Général Leclerc, 91400 Orsay
    • 17h30 à 18h30 – Pose des pierres au 15 rue bis Archangé

    Ces Stolpersteine, aussi dénommés «les pavés du souvenir», ont été créés par Gunter Demnig. Ils illustrent une manière de se souvenir des victimes de la Seconde Guerre Mondiale. Pour plus de détails, lire l’article de François Mathieu paru en page 10 de La Presse Nouvelle Magazine n° 285 d’avril 2011.

    Note : l’Association Stolpersteine en France porte le projet artistique européen en mémoire de la déportation et de l’extermination des juifs, des nomades (Manouches, Roms, Yéniches, …), des déportés politiques, des homosexuels, des témoins de Jéhovah, des handicapé.es et de toutes les victimes du nazisme ; projet qui représente le plus grand mémorial décentralisé d’Europe.

  • 24 Avril 2023: Journée nationale de commémoration du génocide des Arméniens

    Drapeau

    Le 24 avril 1915, 600 notables arméniens sont assassinés à Constantinople sur ordre du gouvernement nationaliste panturc. Après les massacres de 1894-1896 déjà dénoncés par Jean Jaurès et Anatole France, puis ceux de 1909, c’est le début d’un génocide qui coûtera la vie à environ 1,2 million de personnes : les deux tiers des Arméniens de l’Empire ottoman.

    C’est aussi dans ce contexte que sont aussi poursuivies et chassées d’autres minorités sur le territoire de l’Empire ottoman de la Turquie actuelle et des ses alentours, ainsi les grecs “pontiques”, qui vivaient pacifiquement sur le territoire, sont poussés à l’exil et les assyro-chaldéens sont eux aussi  déportés ou massacrés, constituant un crime contre l’humanité connu aussi sous le terme Sayfo .

    Comme ailleurs, le négationnisme des gouvernements ultranationalistes n’empêchera ni la mémoire de rester vive, de se transmettre et de s’enrichir de la recherche historique,  ni l’exigence de justice de progresser et de s’affirmer avec toujours plus de force.

    Le 24  Avril est désormais une date marquante, une date nationale de mémoire, et des commémorations sont organisées partout en France, auxquelles nous vous invitons à vous joindre.

     

     

     

  • Il y a 80ans, le 21 avril 1943, les résistants juifs fondaient l’UJRE

    Varsovie – Paris – Avril 1943: du soulèvement du Ghetto à la fondation de l’UJRE

    Commémoration, lors du 4e congrès national de l’UJRE, de sa création en 1943 et de l’insurrection du ghetto de Varsovie
    • L’article de Bernard Frederick, rédacteur en chef de la Presse Nouvelle Magazine
    • L’allocution de Claude Sarcey, co-Président de l’UJRE

    L’article de Bernard Frederick dans la Presse Nouvelle Magazine n°405 d’Avril 2023:

    Le 21 avril 1943, des responsables des zones Sud et Nord de la section juive de la MOI, Main-d’Oeuvre Immigrée, se réunissent clandestinement à Paris. Ils décident de créer l’Union des juifs pour la Résistance et l’entraide (UJRE).

    Elle rassemble des organisations clandestines des deux zones: Secours populaire, Solidarité, l’Union des femmes juives, l’Union de la jeunesse juive (UJJ), des groupes de combat juifs et des groupes de la Commission intersyndicale juive.

    Deux jours avant cette réunion, l’Organisation Juive de Combat (OJC) qui regroupe les organisations de gauche du Ghetto de Varsovie lance une insurrection menée par quelques centaines de jeunes juifs, garçons et filles, mal armés, face à des milliers d’Allemands et leurs supplétifs ukrainiens et baltes suréquipés.

    «La révolte du Ghetto de Varsovie, constituant un acte éminemment conscient et réfléchi, conçu sous les aspects de la plus haute moralité humaine, n’était qu’une conséquence logique et inéluctable de l’attitude envers l’ennemi pendant l’occupation, le couronnement de l’esprit de résistance qui animait la population du Ghetto et, en même temps, un memento déchirant pour l’humanité tout entière», souligne Mieczyslaw Warm dans Le Monde Juif 1973/1 (N° 69) Le 26 avril 1943, Mordechaï Anielewicz, chef de la révolte du ghetto de Varsovie, signait sa dernière lettre avant de se donner la mort. À l’instar des combattants de Massada, ces Juifs avaient préféré mourir les armes à la main plutôt que d’être déportés vers les camps nazis.

    « Ce qui est arrivé a dépassé nos rêves les plus insensés. Deux fois les Allemands se sont enfuis de notre ghetto. Un de nos pelotons a tenu quarante minutes et l’autre six heures… Je n’ai pas de mots pour vous décrire les conditions de vie des Juifs. Seul un petit nombre survivra ; les autres périront tôt ou tard. Les dés en sont jetés. Dans les caves où se cachent nos camarades, on ne peut, faute d’aération, allumer aucune bougie… J’ai l’impression que de grandes choses se produisent et ce que nous avons osé faire est d’une grande et énorme importance… j’ai été le témoin du combat héroïque des juifs du Ghetto… L’essentiel est que le rêve de ma vie est devenu vrai ; j’ai assez vécu pour voir la résistance juive dans le ghetto dans toute sa grandeur et toute sa gloire.» (Ghetto de Varsovie, 26 avril 1943)

    L’écho du soulèvement des Juifs de Varsovie fut immense. L’année 1943 avait commencé avec la capitulation allemande à Stalingrad. L’espoir changeait de camp. Les groupes communistes juifs, en France, écrit Alex Gromb, « comprirent et exaltèrent immédiatement la portée de l’insurrection du ghetto de Varsovie, la plus grande lutte de notre peuple martyr depuis le soulèvement de Bar Kochba (…), une nouvelle étape de la lutte d’autodéfense des masses populaires juives dans tous les pays occupés… » [1].

    Après la guerre, les commémorations de l’insurrection du Ghetto de Varsovie prennent un tour et un sens différents selon les courants qui traversent la «communauté ». [2] Celles de l’UJRE, proche des communistes, connaissent une grande audience (elles ont longtemps eu lieu dans la grande salle de la Mutualité à Paris). Elles sont l’occasion, au-delà de l’hommage à la «gloire immortelle» des héros du Ghetto, de prises de positions politiques liées à l’actualité, par exemple au moment du réarmement allemand et de l’éphémère projet de Communauté Européenne de Défense (CED). Les plus anciens conservent le souvenir des discours enflammés du philosophe Jankélévitch, alors président de l’UJRE. Ces soirées, puis après-midi, commémoratives auront, cependant, jusqu’à aujourd’hui, en dépit d’aléas, parfois fort tristes et consternants, un fil conducteur dont les deux termes sont : antiracisme et paix. Expression indubitable de la continuité de l’esprit de la Résistance.

    [1] La Brève histoire de l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide, éditée par l’UJRE le 22/06/2014 regroupe 3 articles parus dans les PNM nos.306 (05/2013), 307 (06/2013), 308 (09/2013).

    [2] Simon Perego, Pleurons-les : Les Juifs de Paris et la commémoration de la Shoah (1944-1967), Éd. Champ Vallon, 2020.

    L’allocution de Claude Sarcey, co-Président de l’UJRE

    Cette allocution, préparée par Jacques Lewkowicz, co-Président de l’UJRE et prononcée le 19 Avril 2023 lors de la commémoration du soulèvement du ghetto de Varsovie, place Marek Edelman, rappelle le contexte fondateur de l’UJRE.

    A propos des évènements de Varsovie en avril et mai 1943, on dispose d’un vocabulaire varié : Soulèvement , révolte, insurrection, Massada du XXème siècle. Cette variabilité du vocabulaire signale un problème de signification de l’évènement.
    Pour l’éclaircir, je rappellerai ce qu’en disait, en substance, l’un des principaux dirigeants de l’UJRE, ancien résistant et déporté à Aushwitz, Marceau Vilner dans l’immédiat après-guerre :
    C’était une action ni isolée, ni de désespoir; car:
    • D’une part, elle a mûri alors que la défaite des nazis à Stalingrad détruisait la légende de leur toute puissance,
    • D’autre part, elle a été rendue possible par l’aide insuffisante mais réelle de la résistance polonaise et des partisans juifs de l’extérieur du ghetto,
    Non! Les 40 000 derniers survivants du ghetto n’ont pas cherché une mort héroïque mais sans perspective.
    On ne combat que pour la vie, seul stimulant de la lutte. Les combattants de Varsovie ont engagé un assaut pour lutter avec d’autres contre le fascisme hitlérien.
    C’était un combat acharné, difficile mais pas un affrontement désespéré. C’était au contraire une des plus belles pages de la lutte des peuples contre la barbarie hitlérienne.
    Précisément, deux jours après l’attaque antinazie de Varsovie avait lieu en France une réunion clandestine pour créer l’Union des juifs pour la résistance et l’entraide, regroupement de différentes organisations issues de la section juive de la Main d’Oeuvre Immigrée du PCF. Cette UJRE se donnait pour tâche de conduire par tous les moyens (idéologiques et militaires) la lutte des Juifs contre les envahisseurs nazis. Parmi les premières tâches accomplies devait justement figurer l’exaltation de la lutte des juifs de Varsovie grâce à des journaux, en fait de simples feuilles recto-verso ronéotées, que les militants glissaient sous les portes des familles juives au péril de leur vie.
    Par exemple, dans un tract en yiddish, daté de mai 1943, on peut lire:
    « Le soulèvement des Juifs de Varsovie s’inscrit dans les traditions héroïques de notre peuple, il est marqué du sceau de l’esprit des Maccabées, de Bar-Kochba, ce même esprit qui anime des centaines de milliers de Juifs dans les rangs de l’armée rouge et des groupes de partisans dans les pays sous le joug hitlérien. Les Juifs de Varsovie se sont placés à la hauteur des communards parisiens et leur combat couronnera l’histoire de notre peuple, qui vit et vivra.»
    C’est cette immense envie de vivre qui anime, encore aujourd’hui, l’existence de l’UJRE.

  • Darmanin contre la LDH : l’enjeu

    Darmanin contre la LDH : l’enjeu

    Mercredi 5 avril, le ministre de l’Intérieur, s’adressant successivement aux deux chambres parlementaires, n’a pas hésité, contre toute vérité, à affirmer l’absence d’incidents majeurs depuis trois ans dans son domaine de compétence. Il a mis en avant une légitimité de l’usage de la contrainte donnée par le droit aux forces de l’ordre. Mais il s’est refusé à assumer que ceci les contraignait à d’autant plus de devoirs. Lorsque des députés en rappelaient la nécessité, il est allé jusqu’à parler de «terrorisme intellectuel», alors même que des réactions internationales s’émeuvent d’un «usage excessif de la force en France».

    De plus, Gérald Darmanin s’en est pris à «une ultra gauche» qui aurait «infiltré le mouvement social» alors qu’une interrogation critique amène à présumer que cet extrémisme pourrait, parmi d’autres hypothèses, être un produit de l’activité policière destiné à déconsidérer le mouvement social.

    C’est dans ce contexte que le ministre a, contre toute évidence, qualifié de «fake news» les enregistrements de l’action des gendarmes à Sainte-Soline réalisés par la Ligue des droits de l’homme, qui démontrent le blocage, par les gendarmes, de la circulation du SAMU venant au secours des blessés. Le ministre est même allé jusqu’à mettre en cause la subvention reçue par la LDH.

    L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) condamne fermement cette attaque contre une organisation amie car elle rappelle que la Ligue des droits de l’homme est une association de défense des droits humains se donnant pour objectif d’observer, défendre et promouvoir les droits de l’homme au sein de la République française, dans toutes les sphères de la vie publique.

    Elle est née dans le sillage de l’Affaire Dreyfus et agit pour le respect des droits fondamentaux rassemblés dans les déclarations des droits de l’homme de 1789, 1793 et dans la déclaration universelle de 1948.

    L’UJRE considère qu’à travers cette attaque contre la LDH, il ne s’agit pas d’une simple dérive due au manque de lucidité du ministre, mais plutôt de l’un des aspects d’une stratégie consciente et conduite avec fermeté par le pouvoir en place, qui consiste à organiser la concurrence entre elles de toutes les forces de travail, pour en minimiser le coût, tout en épuisant les ressources naturelles dont on abandonne toute protection, en vue de poursuivre l’accumulation du capital financier. Tous les obstacles sur le chemin de cet objectif, notamment les organisations syndicales, celles de défense des droits humains et de la nature doivent être éliminés et, si besoin, réprimés violemment.

    Pour participer au combat contre une telle stratégie et contribuer à la lutte pour la priorité donnée à l’humain, l’UJRE, fidèle à ses engagements tenus depuis 80 ans, se tiendra aux côtés de la Ligue des droits de l’homme pour lui permettre de poursuivre ses activités quelles qu’en soient les conditions.

    UJRE, 11 Avril 2023

     

  • Commémorations du 80ème anniversaire du soulèvement du ghetto de Varsovie

    19 Avril 2023 :

    Trois commémorations du Soulèvement du ghetto de Varsovie

    Cette année marquante de 80ème anniversaire du soulèvement du ghetto de Varsovie les commémorations sont nombreuses auxquelles l’UJRE participera,  notamment:

    • 11h00 Hommage du Parti Communiste Français, Place Marek Edelman 75011 Paris
    • 19h45 Commémoration par la Mairie de Paris et douze associations juives françaises
    • 23h00 Commémoration internationale avec les organisations juives progressistes d’Amérique Latine
    Hommage du PCF à l’occasion du 80ème du soulèvement du ghetto de Varsovie: avec Elie Jousselin, Christian Picquet, Laurence Patrice, Claude Sarcey, Ian Brossat

    Hommage du PCF, Place Marek Edelman, 75011 Paris

     

     

    Ce carton officiel de la Mairie de Paris rappelle qu’elle co-organise avec douze associations juives, dont l’UJRE, la commémoration des 80 ans de l’insurrection du ghetto de Varsovie

    19 Avril 2023 à 19h45

    Salle des Fêtes de l’Hôtel de Ville de Paris.

    Comme l’indique le carton, l’inscription est obligatoire en vous enregistrant à l’adresse : reponses.protocole@paris.fr

    Pour s’inscrire, écrire en indiquant votre nom et prénom et en écrivant dans l’objet ” inscription pour le 19 avril”

    Le carton d’invitation sans l’inscription préalable ne sera pas suffisant, vous pouvez néanmoins le télécharger pour plus de commodité en cliquant sur le lien suivant: Paris: 80ème Anniversaire du soulèvement du ghetto de Varsovie

     

    Commémoration internationale du 80ème anniversaire du Soulèvement du ghetto de Varsovie:

    Le Site des évènements: https://80ghettovarsovia.org

    La Chaîne Youtube pour suivre le direct et les enregistrements: https://www.youtube.com/@80GhettoVarsovia

     

  • Commémoration des fusillés de l’Affiche Rouge

    Hommage aux combattants fusillés de l’Affiche Rouge

    Dimanche 19 février 2023, à 11 heures

    Carré des Fusillés du Cimetière Parisien d’Ivry

    Hommage de l'UJRE

    L’UJRE se joint à se rassembler dès 10h30 pour répondre à l’invitation de l’A.N.A.C.R. qui, sans aucune interruption depuis 1945, organise chaque année, le dimanche de février le plus proche de la date de leur martyre, une importante cérémonie dédiée à la mémoire des 23 résistants connus sous le nom de «Groupe Manouchian-Boczov» et fusillés le 21 février 1944. La cérémonie se déroule sur les lieux mêmes où sont inhumés ces héros immortalisés par «l’Affiche Rouge».
    La cérémonie 2023 placée sous la Présidence de Anne-Marie MONTAUDON, Présidente Nationale de l’ANACR sera celle de l’anniversaire du martyre du Groupe Manouchian-Boczov, héros de l’«Affiche rouge», combattants FTP-MOI, qui ont par leur lutte et leur sacrifice grandement contribué à la libération de la France et à la victoire sur le nazisme.
    Une allocution sera prononcée, qui rappellera les hauts faits des «23 de l’Affiche Rouge».
    Sera aussi évoquée la part prise dans le combat de la Résistance en France ainsi qu’à ceux de la France Libre, par des immigrés de toutes nationalités, au premier rang desquelles ceux de «l’Affiche Rouge», et plus particulièrement cette année, par les Néerlandais.

  • 8 Février 1962 – 8 Février 2023: se souvenir de Charonne

    Charonne – Presse Nouvelle Magazine 403 page 4
    Chers amis,
    Nous vous rappelons notre appel, paru dans La Presse Nouvelle de février, à participer demain aux rassemblements organisés par le Comité Vérité et Justice pour Charonne :
    • à 11:30 au métro Charonne (rassemblement)
    • à 13:00 au Cimetière du Père Lachaise (dépôt de gerbes)

    Nous mettons à votre disposition:

    Vous pouvez aussi accéder à l’article paru sur le blog de nos « Amis de la CCE » en cliquant ici.
  • Les rencontres du 14: débat avec Gérard Noiriel

    RENCONTRE DÉBAT AVEC GÉRARD NOIRIEL

    Le Dimanche 29 Janvier 2023 à 15h, 14 rue de Paradis – 75010 Paris

    L’UJRE signale la rencontre organisée par l’AACCE qui avait l’honneur de recevoir en nos locaux l’historien-sociologue Gérard Noiriel pour  parler de son livre Le venin dans la plumeEdouard Drumont, Eric Zemmour, et la part sombre de la République

    A propos de cet ouvrage , voici l’extrait d’une critique de ce livre dans le journal “Le Monde“:
    Lorsqu’un polémiste nationaliste distille son « venin », que peut faire un historien ? Mobiliser son savoir, montrer, textes et archives à l’appui, comment le passé éclaire le présent et la façon dont le mort saisi le vif. Historien et directeur d’études à l’EHESS, Gérard Noiriel a reconnu dans les diatribes d’Eric Zemmour contre les « envahisseurs » ou le « lobby gay » la « grammaire identitaire » d’Edouard Drumont (1844-1917), l’auteur antisémite de La France juive (1886). Certes, le chroniqueur du Figaro ne cible pas les juifs, mais les musulmans, reconnaît-il. Mais, selon Noiriel, la rhétorique serait la même.
    La ressemblance des discours exhumés par le chercheur est en effet saisissante : une hainepartagée du « parti de l’étranger », une même ritournelle du « c’était mieux avant », une critique quasi identique de la surévaluation de la Révolution (les « principes funestes de 89 », selon Drumont ; « notre passion immodérée pour la Révolution [qui] nous a aveuglés et pervertis », dixit Zemmour) ; la focalisation sur les racines chrétiennes de la France ; l’assimilation de la « décadence » de la France à la chute de Rome face à Carthage, …