• Commémoration des victimes de la répression du 14 juillet 1953

    70ème Anniversaire : Commémoration des victimes de la répression du 14 juillet 1953

    70e anniversaire du 14 juillet 1953

    L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE), qui en son temps a combattu contre la colonisation et pour la Paix en Algérie, soutient le Collectif du 14 juillet 1953 pour la commémoration du 70e anniversaire de la répression, dramatiquement oubliée, contre un cortège de militants algériens à Paris (6 Algériens et un Français tués et près de 50 blessés par balle), et vous invite aux événements que celui-ci organise :

    Le 13 juillet :

    • 18h30 – Commémoration à Nation devant la plaque, place de l’Île de la Réunion (colonne du trône côté 12ème) en présence des familles de victimes. Prises de paroles de Mme la Maire du 12ème, d’historiens et de militants, puis dépôt de gerbes.19h45 – Exposition photographique, au kiosque place de la Nation, retraçant ce drame de la colonisation.20h15 – Lecture théâtralisée, au kiosque place de la Nation, des débats à l’Assemblée Nationale du 15 juillet 1953 sur cette manifestation. Débat houleux entre la gauche, la droite et l’extrême droite. Suivi d’un réquisitoire d’ Arié Alimi, avocat, qui dénoncera le scandale de l’impunité et l’absence de justice.21h15 – Minuit Une animation musicale, moment festif pour clôturer la soirée au kiosque place de la Nation.

    Le 14 juillet :

    • Rassemblement à 11h. Place de la Bastille, pour renouer avec le défilé populaire du 14 juillet pour honorer la Révolution française (au lieu du seul défilé militaire), défilé qui avait lieu depuis 1935 à son interdiction en 1954.

    Le documentaire de Daniel Kupferstein, Les Balles du 14 juillet 1953,  rappelle l’évènement. Résumé : Au moment de la dislocation d’une manifestation en l’honneur de la Révolution Française, la police parisienne charge un cortège de manifestants algériens. Sept personnes (6 algériens et un français) sont tuées et une centaine de manifestants blessés dont plus de quarante par balles. Un vrai carnage. Cette histoire est peu connue en France comme en Algérie. Ce film est l’histoire d’une longue enquête contre l’amnésie. Enquête au jour le jour, pour retrouver des témoins, pour faire parler les historiens, pour reprendre les informations dans les journaux de l’époque, dans les archives et autres centres de documentation afin de reconstituer au mieux le déroulement de ce drame mais aussi pour comprendre comment ce mensonge d’Etat a si bien fonctionné.

    DVD (15€) à commander à https://www.daniel-kupferstein.com/contact.

  • Jenine: ne pas se résigner à l’état de guerre !

    Ne pas se résigner à l’état de guerre !

    Jenine, ville située au nord de la Cisjordanie occupée par Israël, compte quelques 40 000 habitants et des camps de réfugiés palestiniens regroupant près de 20 000 personnes.

    Malgré le contrôle permanent de l’armée israélienne, Jenine, qui est sous l’administration de l’Autorité palestinienne depuis la signature des accords d’Oslo en 1994, dispose d’une relative autonomie.

    La ville de Jenine ainsi que sa région subit comme l’ensemble des territoires occupés un développement permanent des colonies israéliennes, favorisé par le gouvernement israélien d’extrême droite. Au prétexte que les camps de réfugiés hébergeraient des « nids terroristes », l’armée israélienne a procédé pour la deuxième fois cette année à une incursion sanglante dans la ville et les camps de réfugiés.

    En janvier de cette année, l’intervention de Tsahal avait déjà provoqué une dizaine de victimes et des dizaines de blessés.

    Mi-juin, cette nouvelle incursion qui s’est enfin « terminée » le 5 juillet, appuyée par des bombardements et par la destruction de dizaines d’habitations, a causé au moins dix morts palestiniens, plus de cent blessés et 3 000 évacuations de réfugiés palestiniens qui ont fui les camps.

    Ces interventions militaires qui font un grand nombre de victimes civiles contribuent de fait à un enchaînement de violences, en partie dues à la volonté des colons qui se font justice eux-mêmes et attisent les réactions de mouvements palestiniens qui, en réponse, envoient des roquettes sur l’État hébreu à partir de Gaza.

    L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE), mouvement juif, laïque et progressiste, fidèle aux valeurs de la Résistance qui ont présidé à sa création, condamne avec fermeté ces incursions extrêmement violentes et ces provocations qui contribuent au développement de la colonisation dans les territoires occupés et repoussent sans cesse l’éventuel processus de paix juste qui permettrait la création d’un État palestinien aux côtés de celui d’Israël, ces deux États pouvant prospérer en paix dans le cadre d’une reconnaissance mutuelle.

    UJRE, le 7 juillet 2023

  • Le 14 Juillet est une fête républicaine!

    Empêchons un 14 juillet de la honte !

    Déclarée Fête nationale annuelle en 1880, la date du 14 juillet commémore la fin de la monarchie absolue et l’avènement de la République Française.

    Depuis près d’un siècle et demi, cette journée du 14 juillet s’organise autour de deux événements principaux :

    • un défilé militaire
    • un ensemble de festivités populaires destinées à marquer l’attachement indéfectible de la nation à la liberté, à l’égalité et à la fraternité.

    Mais le 14 juillet 2023 sera à marquer d’une « pierre noire » !

    En effet, dans une période où la guerre est de retour en Europe et où elles se multiplient dans le monde, où les populismes et l’extrême droite sont de plus en plus présents à la tête d’États, dans le monde et en Europe, où les droits des peuples sont de plus en plus bafoués partout sur notre planète, où les discriminations à l’égard des minorités, des croyances, des orientations sexuelles sont de plus en plus importantes et enfin où l’ultra-libéralisme continue sa marche en avant partout où il le peut au détriment des démunis, des avancées sociales et de la bonne santé de notre terre, le président de la République française n’a pas trouvé mieux que de choisir, comme invité d’honneur aux célébrations de notre Fête nationale, un homme pratiquant le racisme, fasciste d’extrême droite, le premier ministre indien Narendra Modi, en poste depuis 2014.
    Précisons ici en quelques phrases qui est cet individu :
    Il est membre depuis sa plus tendre enfance du Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS), un groupe paramilitaire nationaliste d’extrême droite depuis 1925. Ce groupe a été interdit plusieurs fois par les autorités coloniales britanniques, ainsi que trois fois par le gouvernement indien après l’Indépendance.
    Le mouvement est créé en 1923, d’abord sur le modèle des Faisceaux italiens de combat de Benito Mussolini puis s’inspire depuis 1925 des règles du parti nazi allemand. À titre d’exemple, il a créé des maisons de naissance sur les principes du Lebensborn nazi (association gérée par la SS et chargée de permettre la création et le développement d’une race aryenne), qui avec sa branche médicale Arogya Bharati, met en place dans les années 2010 un programme médical spirituel, à destination des couples hindous, qui leur permettrait de donner naissance à des enfants «parfaits, grands et à la peau claire» et ayant d’importantes «capacités mentales».

    L’organisation continue de se rendre responsable de violences, entre autres, contre les chrétiens, les musulmans et l’ensemble des forces qui pensent «autrement», dont les communistes. Cela entraîne des arrestations fallacieuses et de la torture pouvant aller jusqu’au meurtre.

    En 2020 à New Delhi, sur l’incitation du RSS et avec l’approbation du Bharatiya Janata Party (BJP), parti de la droite nationaliste indienne, des militants du RSS ont mené un violent pogrom contre des musulmans.

    Sur les réseaux sociaux, des actes de torture, des incendies et des agressions ont été filmés. Certaines vidéos témoignent d’une complicité de la police. Ces affrontements ont fait, entre le 23 et le 28 février, 42 morts et plus de 200 blessés.

    L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE), organisation juive, progressiste et laïque, fidèle aux valeurs de la Résistance qui ont présidé à sa création, et qui se bat depuis 80 ans contre toutes les formes de discrimination, est indignée par cette invitation d’Emmanuel Macron et considère qu’il commet là une erreur politique, morale, éthique historique impardonnable.

    Nous appelons ainsi tous les élus de la République et tous les médias, qui nous en sommes certains partageront notre indignation, à intervenir activement et formellement, par tout moyen de communication à leur disposition, en manifestant leur profond désaccord avec cette initiative scandaleuse qui fait vaciller notre République.

  • Commémoration de la Commune: rassemblement festif et montée au mur des Fédérés

    Samedi 3 Juin 2023

    11h00 Rassemblement festif place des fêtes, Paris 20ème

    14h30 Départ du cortège pour la montée au mur des Fédérés, cimetière du Père Lachaise

    Comme l’année dernière, l’UJRE sera présente sur la Place des Fêtes, parmi de nombreuses autres associations partageant les ambitions sociales et démocratiques de la Commune. Nous serons heureux de vous y retrouver, puis de partir ensemble commémorer la Commune et les Fédérés.

     

     

     

  • Décès d’Odette Nilès

    Née à Drancy, c’est après l’arrestation de son père en 1940, toute jeune, à 15 ans, dès le début de l’occupation allemande, qu’elle n’hésite pas à rejoindre les jeunes communistes et à entreprendre avec ses camarades de premières manifestations de résistance. Le 13 Août 1941, lors d’une de ces tentatives, elle est arrêtée avec seize autres jeunes militants. La jeune patriote est emprisonnée au Cherche-Midi puis à la Petite Roquette, puis transférée avec 48 femmes dans le camp d’otages de Châteaubriand gardé par des gendarmes français. Elle y rencontre Guy Môquet, qui a le même âge, à la barrière. Odette recevra le dernier billet d’adieu du jeune homme. Déplacée de camp en camp, elle arrive à tromper la vigilance des gardiens avec deux amies et à rejoindre les FTP du Sud-Ouest où elle rencontre Maurice Nilès qu’elle épousera à leur retour à Drancy. Aux côtés de Maurice Nilès, député de Seine Saint-Denis et maire de Drancy, elle poursuit son engagement militant et local.

    Infatigable militante de la mémoire au sein de l’Amicale de Châteaubriant dont elle fut Présidente d’honneur, elle témoignait encore récemment devant des élèves.

    Nous saluons son exemple de fidélité et adressons nos profondes condoléances à tous ses proches et en particulier à sa petit-fille Carine Picard Nilès qui poursuit les mêmes engagements, à Drancy comme au sein de l’Amicale Châteaubriant.

  • Journée Nationale de la Résistance 2023: programme

    Journée Nationale de la Résistance 2023, CPL-JNR

    Cette année, à Paris, le programme des évènements autour de la Journée Nationale de la Résistance est centré dans le 15ème arrondissement, nous vous invitons à y participer et à nous y retrouver, notamment au village des associations.

    Jeudi 25 Mai 2023

    Parcours de la mémoire et fleurissement des plaques souvenirs de résistants du 15e.. Avec la participation d’élèves du collège Guillaume Apollinaire et de leurs professeurs.

    • 9 h 30 : Place Charles Michels.
    • 10 h 15 : rue Mère Marie Skobtsov (34, rue de Lourmel).
    • 10 h 45 : rue François Cachot – 129 rue Saint Charles.
    • 11 h 30 : Stand de tir de Balard. En présence de M. Philippe Goujon, maire du 15e arrondissement.
    • 12 h 15 : Rue Louis Armand.
    • 12 h 30 : Rue du colonel Pierre Avia.
    • 14 h 15 : rue Georges Pitard
    • 15 h : Place des 5 martyrs du lycée Buffon. En présence de M. Philippe Goujon, maire du 15e arrondissement et des représentants des élèves de Buffon.
    • 15 h 45 : Geneviève Anthonioz – De Gaulle (Place de la Convention).
    • 16h 30 : rue de l’Ingénieur Robert Keller en présence du général Jean-Marc Degoulange, président de l’AGEAT, des élèves du Collège Guillaume Apollinaire et de leurs professeurs.
    • 17 h 15 : plaque souvenir aux jeunes enfants juifs – square Adolphe Chérioux.
    • 17 h 45 : Nicole de Hautecloque – Hommage en mairie du 15e arrondissement.

    Vendredi 26 Mai 2023

    Village des associations. Parvis de la mairie du 15e . Les associations et organisations mémorielles issues de la Résistance vous accueillent :

    • 10 h : ouverture du Village
    • 11 h : inauguration officielle
    • 11 h 45 : Conférence « Nicole de Hautecloque, résistante de la première heure » par Jean-Marc Boulanger de Hautecloque, son petit-fils
    • 14 h : sur la scène du village, programme culturel et artistique
    • 15 h : projection du documentaire «Hitler sur table d’écoute» ou l’histoire oubliée de la « Source K »
    • 16 heures : sur scène La Chorale populaire de Paris, Concert du Conservatoire de musique du 15e, l’Echo râleur.
    • 19 heures : fermeture du Village
    • 19 h 30 : projection du documentaire «Hitler sur table d’écouteHitler sur table d’écoute », suivie d’un débat avec la participation du général Jean-Marc Degoulange, président de l’AGEAT (Association de la Guerre Electronique de l’Armée de Terre) à l’origine des recherches sur la « Source K » de l’ingénieur Robert Keller et de ses compagnons de Résistance, avec Guy Krivopissko, historien et Jean Rol-Tanguy, président du Comité Parisien de la Libération (CPL).
    • 21 h : Vin d’honneur offert par la municipalité.

    Samedi 27 Mai 2023

    80e Anniversaire du Conseil National de la Résistance (CNR)

    48, rue du Four – Paris 6e

    • 10 h 30 Accueil des personnalités par le CPL et les organisations mémorielles porteuses de la Journée Nationale de la Résistance.
    • Allocution d’accueil par M. Jean-Pierre Lecoq, maire du 6e arrondissement.
    • Intervention du Comité Parisien de la Libération.
    • Allocution de Mme Anne Hidalgo, maire de Paris.
    • Allocution du représentant du Gouvernement.
    • Dépôt de gerbes
    • Minute de silence
    • Chant des partisans et la Marseillaise par la musique des Gardiens de la Paix
    • Salut aux porte-drapeaux.
    • 12 heures : fin de la cérémonie.

    Associations :
    Association Française Buchenwald dora Et Kommandos ; Comité de Paris de L’amicale Châteaubriant – Voves-Rouillé – Aincourt ; Amicale des Anciens Guérilleros Espagnols En France – FFI ;Amicale Nationale de Natzweiler-Struthof ; Amis de la Commune de Paris ; Amis des Combattants En Espagne Républicaine ; Amis des Républicains Espagnols En Région Parisienne ; Association « Gilbert Bosquez » ; Association 24 Août 1944 – la Nueve ; ADVR ; Association Germaine Tillion ; ANACR Paris ; ANCAC ; ANMFFRFA ; Association Nationale Libération Nord : AAMRN 75 ; Association Pour Le Souvenir des Fusillés du Mont Valérien Et de L’idf ; Arac ; Ceux de Rawa Ruska Et Leurs descendants ; Chorale Populaire de Paris Ciné Histoire ; Cmcas75 ; Commission Administrative de la Bourse du Travail ; Comité d’action de la Résistance ; Comité Central du Groupe Ferroviaire ; Comité International de Natzweiler-Struthof ; Comité Parisien de la Libération ; Comité de Soutien du Fort de Romainville ; Fédération des ACVG RATP – ANACR RATP ; FNdIR ; FNdIRP ; IHS CGT Ptt , IHS CGT Livre Parisien ; IHS CGT; CGT Paris ; IHS CGT Métallurgie ; IHS CGT Cheminots ; IHS CGT d’île de France ; Le Maîtron ; Les Amis de Charlotte Delbo ; Les « Oublié-E-S » de la Mémoire ; Les Garibaldiens ; Libération Nationale PTT ANACR ; Libération Nord ; Mémoire des Résistants Juifs de la M.O.I. ; Mémoire des Arméniens de France Pour la Postérité (Mafp) ; Mémoire et Espoirs de la Résistance ; Mémoire Vive des Convois des 45000 et 31000 d’Auschwitz Birkenau ; Secours Populaire Français ; Société des Familles et Amis des Anciennes déportées et Internées de la Résistance ; Le Souvenir Français, Union de Groupements Engagés Volontaires Résistants Étrangers ; Ud CFDT75, Ud CFTC 75, Ud CGT 75, Ud FSU 75, Ud FO 75, Ud Solidaires 75, Ud UNSA75UDAC ; Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) ; Union des Déportés d’Auschwitz ; Union Nationale des Associations de déportés, Internés Et Familles de
    disparus ; Fondation Charles de Gaulle ; Fondation de la Résistance ; Fondation de la France Libre ; Fondation pour la Mémoire de la Déportation ; Fondation pour la Mémoire de la Shoah ; Fondation de la Résistance ; Amis de la fondation Mémoire de la déportation Paris ; Maison des Anciens de la 2ème DB et de la Fondation Maréchal Leclerc de Hauteclocque ; Mémorial de L’internement et de la Déportation de Compiègne Royallieu ; Musée d’art Et d’histoire de Saint-Denis ; Musée de l’ordre de la Libération ; Musée de la Résistance Nationale Musée du Général Leclerc Et de la Libération de Paris – Musée Jean Moulin ; Musée de L’histoire Vivante DRAC IdF Comité d’histoire de la Ville de Paris ; Office National des Anciens Combattants Et Victimes de Guerre Conseil Régional ÎldF ; Mairie de Paris ; Ministère des Armées ; Ministère de la Culture ; Ministère de L’éducation Nationale.

  • Journée Nationale de la Résistance 2023: communiqué de presse

    27 Mai 2023

    Journée Nationale de la Résistance

    L’UJRE, membre du Comité Parisien de la Libération (présidé par Jean Rol-Tanguy) et du Comité de pilotage de la Journée Nationale de la Résistance à Paris (présidé par Guy Hervy), relaie leur communiqué de presse émis ce jour le reproduisant ici:

    La loi du 19 juillet 2013 institue une Journée Nationale de la Résistance (JNR). Elle est fixée au 27 mai, historique date anniversaire de la première réunion dans la plus totale clandestinité du Conseil National de la Résistance en présence de Jean Moulin.

    En cette année des 80 ans du CNR et de la mort de Jean Moulin, le rendez-vous commémorant ce moment est prévu samedi 27 mai prochain à 10 heures 30, devant le 48 de la rue du Four (6ème arrondissement) pour un hommage qui se veut populaire et démocratique.

    Le Comité Parisien de la Libération (CPL) qui héberge les plus de 80 associations porteuses des valeurs et de la mémoire de la Résistance dans la capitale et les anciens départements de la Seine, qui anime leur Comité de pilotage, organise en leur nom ce traditionnel rassemblement mémoriel.

    À l’heure où l’extrême droite se voit autorisée à défiler dans les rues de Paris, il est indispensable de resserrer les rangs de tous les défenseurs de la démocratie, des libertés publiques et privées, de tous ceux qui récusent le racisme et l’antisémitisme, qui combattent les inégalités sociales et sociétales.

    Dans ce contexte, le CPL et le COPIL de la JNR à Paris, ses 80 associations mémorielles, se déclarent surpris et profondément attristés par la décision du Président de la République, d’honorer dans la plus grande discrétion le CNR et son fondateur, demain 24 mai au soir, entouré seulement de quelques invités.

    En ignorant les rendez-vous des 25, 26 et 27 mai 2023, organisés par le CPL et les associations patriotiques avec les derniers résistants encore présents, les ultimes témoins, les enfants des écoles, collèges et lycées, des artistes et créateurs, le Président Macron tourne le dos au monde résistant, celui-là même qui, année après année, se porte volontaire pour transmettre à la jeunesse de notre pays, le message de gloire et de sang de la Résistance française, de sacrifice et de renouveau.

    Jean Rol-Tanguy, Président du Comité Parisien de la Libération.

    Guy Hervy, coordonnateur du Comité de Pilotage de la Journée nationale de la Résistance à Paris

  • 18ème Festival de la Résistance au cinéma : Nous étions des combattants

    NOUS ÉTIONS DES COMBATTANTS

    C’est avec grand plaisir que nous relayons ci-dessous le message de nos amis de l’association Mémoire des Résistants Juifs de la Main-d’Œuvre Immigrée (MRJ-MOI), concernant le Festival de la Résistance au cinéma,du 24 Mai au 6 Juin 2023  ,  que nous vous signalions dans le numéro de mai de La Presse Nouvelle Magazine.

    Vous pouvez accéder au beau programme du Festival de la Résistance au cinéma dans lequel nous sommes en bonne place les 1er et 6 juin avec la projection du film Nous étions des combattants de Pierre Chassagnieux & Pauline Richard, produit par l’association MRJ-MOI. Votre présence à tous est nécessaire aux côtés de Renée Poznanski et de Pierre Chassagnieux, pour donner de l’importance à notre place dans ce festival qui a lieu chaque année.

    Nous recommandons en particulier les 2 projections du film “Nous étions des combattants” qui seront présentés et commentés par Renée Poznanski et Claudie Bassi-Lederman

    Nous étions des combattants

    Film de Pierre Chassagnieux & Pauline Richard
    France, documentaire, 2017, 70 minutes
    Produit par l’association Mémoire des Résistants Juifs de la M.O.I., MRJ-MOI

    • Jeudi 1er juin à 20h00 → cinéma Le Trianon / Romainville-Noisy le Sec
    • Mardi 6 juin à 19h00 → cinéma L’Écran nomade – Bibliothèque Elsa Triolet, 4 rue de l’Union / Bobigny

     

     

  • Djerba : Halte au terrorisme

    L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) exprime sa compassion envers les victimes, et leurs proches, du récent attentat perpétré aux abords de la synagogue de la Ghriba à Djerba (Tunisie), lequel intervient dans un climat de xénophobie affectant ce pays. Elle condamne ce crime avec la plus grande fermeté.

    L’UJRE, organisation juive, laïque et progressiste, considère cette attaque intervenue en ce lieu et à l’occasion d’un pèlerinage religieux – lequel s’inscrit dans le cycle des fêtes pascales juives qui commémorent la libération de l’esclavage d’un peuple – comme la marque d’un acte antisémite.

    Cet attentat a été revendiqué. Nous attendons des autorités tunisiennes qu’elles mènent les enquêtes nécessaires sur toutes les complicités possibles du meurtrier, membre des forces de police, qui outre les deux cousins pèlerins, français et israélo-tunisien, a aussi abattu un policier puis deux gardes.

    L’UJRE réaffirme avec force sa condamnation du terrorisme.

     

     

  • 8 Mai 1945: l’Allemagne nazie capitule

    Après la capitulation, le 6 mai 1945, des troupes allemandes sur le front ouest, à Wageningen (Pays-Bas), dans la nuit du 8 au 9 mai 1945, l’Allemagne nazie capitulait à Berlin. Elle avait fait de l’Europe un grand cimetière et un champ de ruines. Pendant les années de guerre, sur tout le vieux continent soumis à la barbarie nazie, se levèrent des centaines de milliers d’hommes et de femmes. Parmi eux, beaucoup de jeunes juifs, notamment en France dans les groupes des FTP-MOI et des autres organisations de résistance, ou dans des forces combattantes, comme les centaines de milliers de combattantes et combattants juifs, soldats comme généraux,  au sein de l’armée soviétique.

    C’est le maréchal Wihelm Keitel qui signera la capitulation, lui qui, dans la préparation de l’opération Barbarossa, visant l’invasion de l’URSS  avait planifié la chasse à tout opposant, dès le début de 1941 est l’auteur des directives autorisant les troupes à toutes les exactions qu’elles vont perpétrer, y compis celles des einsatzgruppen, groupes d’extermination, qui vont cibler les juifs. Ces directives seront étendues à tous les pays occupés par les troupes allemandes sous le nom de décret NN Nacht und Nebel (Nuit et Brouillard) qui permettent l’arrestation des résistants ou de tous opposants avec, entre autres, les consignes: Les prisonniers disparaîtront sans laisser de trace,  Aucune information ne sera donnée sur leur lieu de détention ou sur leur sort.

    Avec quelques autres criminels nazis, à l’issue du procès de Nuremberg,  Wihelm Keitel a été condamné à mort et exécuté par pendaison en raison de plan concerté ou complot, crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

    La lutte contre l’oppression nazie et ses complices amena les forces démocratiques à s’unir et se rassembler pour la paix et le progrès social, menant, en France, au partage du programme du Conseil National de la Résistance,le programme des Jours Heureux, mis en oeuvre à la Libération.