Attentat antisémite de Pittsburgh: effroi et indignation
Communiqué:
C’est avec effroi et indignation que l’UJRE a appris le lâche attentat qui a frappé les juifs de Pittsburgh (Etats-Unis). On ne saurait pourtant s’en étonner car, depuis l’élection de Donald Trump, les actes antisémites n’ont cessé de se développer aux USA et le discours lui-même du Président laisse à penser qu’il partage bien des préjugés à l’origine du racisme et de l’antisémitisme.
L’UJRE manifeste sa compassion aux familles et proches des victimes et leur adresse ses condoléances.
L’UJRE est aussi résolue à combattre toutes les formes d’antisémitisme et de racisme dont notre pays n’est pas exempt, comme le montrent plusieurs événements récents.
Afin de « faire front contre la banalisation des discours haineux dans l’espace public, qu’ils soient antisémites ou racistes »,
L’UJRE exige la mise en œuvre au plus tôt des préconisations du rapport remis ce 20 septembre 2018, au Premier ministre, par Laetitia Avia, députée LREM de Paris, intitulé: «Renforcer la lutte contre le racisme et l’antisémitisme sur Internet».
Cérémonie d’hommage aux Résistants fusillés dans la région parisienne
L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE)
Mémoire des Résistants Juifs de la MOI (MRJ-MOI)
S’associent à
L’Association Nationale des Familles de Fusillés et Massacrés de la Résistance française et de leurs Ami(e)s (ANFFMRFA)
Pour vous inviter
À la Cérémonie d’Hommage Aux Résistants Fusillés dans la Région Parisienne et inhumés au Carré Militaire du Cimetière parisien d’Ivry.
SAMEDI 13 OCTOBRE 2018 à 15h
Rassemblement (à 14h45)
Devant l’entrée du cimetière parisien d’Ivry
Avenue de Verdun (nationale 305) – Ivry-sur-Seine.
Métro porte de Choisy, bus 183
Cérémonie de dévoilement de la plaque en hommage à Joseph Epstein
L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE)
Mémoire des Résistants Juifs de la MOI (MRJ-MOI)
Ont le plaisir de vous inviter à cet hommage de la Ville de Paris
Carton d’Invitation 25 Octobre 2018 : Hommage à Joseph Epstein, dévoilement d’une plaque commémorative
Réception indigne et révoltante au Sénat et à l’Assemblée nationale
Héritières de la Résistance des Juifs au nazisme, l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide, UJRE, et Mémoire des Résistants Juifs de la Main d’Œuvre Immigrée, MRJ-MOI, sont révoltées et indignées que le président de l’Assemblée nationale et le président du Sénat aient reçu le 11 juin 2018 le président du Parlement ukrainien,
Andry Parouby. Ce dernier est l’un des fondateurs en 1994 du Parti social-nationaliste d’Ukraine, renommé Svoboda en 2004, qui glorifie la collaboration avec l’Allemagne nazie d’une partie de la population ukrainienne et de dirigeants, au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Andry Parouby revendique l’héritage des atrocités antisémites, entre autres, de la Shoah par balles, des déportations vers les chambres à gaz, des massacres de Babi Yar. En agissant ainsi, les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale ont délivré à Andry Parouby un vernis de respectabilité qu’il ne mérite certainement pas.
L’UJRE et MRJ-MOI protestent contre cette complaisance inadmissible, contre ce grave outrage, non seulement envers les victimes de ce génocide, mais également envers tous ceux qui ont eu le courage d’affronter l’ennemi nazi et, notamment, ceux qui se sont levés pour résister à l’hitlérisme dans tous les pays d’Europe.
Jacques Lewkowicz, Président de l’UJRE
Claudie Bassi-Lederman, Présidente de MRJ-MOI
Commémoration de la Bataille de Stalingrad
Le Conseil de Paris a voté à l’unanimité la pose d’une plaque commémorative et explicative du nom de la Place de la Bataille de Stalingrad, dans le 19e arrondissement. Cette plaque a été inaugurée par Catherine Vieu-Charier en présence de nombreuses personnalités, élus, parlementaires, diplomates (dont l’ambassadeur de la Fédération de Russie en France et la déléguée auprès de l’Unesco représentant la Russie), …
L’UJRE, née dans la Résistance à l’occupant nazi, appelait à participer largement à l’inauguration de cette plaque, afin que nul n’ignore plus cet événement historique sans précédent, ce tournant de la Seconde Guerre mondiale, qui redonna l’espoir en marquant le début de la défaite des nazis. (discours de Catherine Vieu-Charier)
Commémoration – La Rafle du Vel' d'Hiv
L’UJRE appelle à participer largement à la cérémonie commémorant le 75° anniversaire de la Rafle du Vel’ d’Hiv,
le Dimanche 22 juillet 2018
à 14:30
au monument commémoratif de la rafle du Vél’ d’Hiv, quai de Grenelle à Paris.
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Communiqué: L’extrémisme israélien doit être sanctionné
Communiqué: L’extrémisme israélien doit être sanctionné
Israël est, aujourd’hui, un pays où deux fractions de l’extrême droite au pouvoir rivalisent quant à l’objectif d’atteindre la position la plus extrême possible. Elles pensent ainsi conserver ce pouvoir, chacune à leur seul profit. C’est dans ce cadre que le Premier ministre israélien a obtenu le vote, le 19 juillet 2018, d’une nouvelle loi. Celle-ci constitue le cadre institutionnel, très difficilement réversible, d’une discrimination générale à l’encontre de toutes les personnes non-juives. Aucune définition précise de la qualité de «juif» n’est fournie. Est ainsi ouverte la voie à une conception ethno-religieuse susceptible d’élargissements ou de restrictions infinis, selon l’arbitraire du gouvernement du moment.
Les pratiques discriminatoires directes (définies par la loi, notamment en matière foncière) ou indirectes (non prévues par les textes mais factuellement constatées) ne sont pas nouvelles en Israël. Mais jusqu’aujourd’hui, elles étaient limitées dans leur extension par la loi fondamentale de 1948, qui proclamait déjà le caractère juif de l’État. Néanmoins, elle affirmait le principe d’égalité de tous ses citoyens car il découlait du caractère démocratique de l’État. La mise en œuvre de ces principes était, dans chaque cas donnant lieu à conflit, de la compétence de la Cour suprême. Ces deux bornes (égalité et contrôle juridictionnel de celle-ci) sont désormais, balayées. De plus, ce texte a été mis à l’abri du contrôle de constitutionnalité par la Cour suprême puisque cette dernière est (par une loi antérieure) privée de ce contrôle, dès lors que la Knesset confirme par un deuxième vote majoritaire ses décisions législatives.
Cette loi prévoit, entre autres, que:
- l’immigration soit réservée aux juifs;
- le droit à l’autodétermination nationale israélienne soit réservé aux juifs;
- la capitale d’Israël soit le grand Jérusalem réunifié;
Ce durcissement du refus de la revendication palestinienne de Jérusalem-Est comme capitale est contraire au droit international, qui prévoit que Jérusalem fasse l’objet d’un statut et, par conséquent, de négociations spécifiques en raison de la présence des Lieux saints de tous les monothéismes dans cette ville, notamment l’islam à son Est.
- l’État encourage la colonisation juive;
Cette disposition n’est accompagnée d’aucune indication de limite territoriale, ce qui aggrave l’absence constante d’auto-définition des frontières d’Israël et équivaut à un refus de principe de la reconnaissance d’un futur État palestinien. Elle s’inscrit dans un projet d’annexion territoriale pure et simple.
- la langue arabe cesse d’être langue officielle alors que 18% des Israéliens sont des Palestiniens de langue arabe;
- les liens avec les juifs du monde entier doivent être resserrés;
Les juifs hors d’Israël deviendraient ainsi ou apparaîtraient, éventuellement à leur corps défendant, des parties prenantes, soutiens ou complices de la politique du gouvernement israélien. Or, celle-ci est perçue, par une opinion publique croissante, comme plus injuste que jamais. Est ainsi créé un risque de mise en danger des juifs.
Globalement, ces dispositions sont un abandon, par les dirigeants israéliens, de toute référence aux valeurs démocratiques. Ils préfèrent adopter un néo-conservatisme autoritaire. Ce choix est confirmé par l’opération consistant à donner un vernis de respectabilité aux gouvernements autrichiens, polonais et hongrois. Ceux-ci s’appuient, pourtant, sur des forces ouvertement antisémites. La même logique a conduit à la déclaration du Premier ministre israélien consistant à rendre le mufti de Jérusalem responsable du génocide des juifs, ce qui blanchit l’Allemagne nazie de ce massacre pourtant largement entamé au moment où le dirigeant musulman a exprimé son antisémitisme.
Pour toutes ces raisons, l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide, UJRE, condamne avec la plus grande fermeté la nouvelle loi fondamentale votée par le Parlement israélien le 19 juillet 2018.
L’UJRE exige du gouvernement français et des autorités européennes qu’ils fassent connaître leur opposition résolue à ces dispositions.
L’UJRE demande que soient prises à l’égard d’Israël toutes sanctions économiques adéquates en commençant par la suspension des dispositions permettant aux produits exportés d’Israël vers l’Union européenne de bénéficier des mêmes avantages que ceux dont disposent les produits en provenance de membres de l’Union européenne jusqu’au moins le retrait de cette nouvelle loi, sans préjudice d’autres sanctions à envisager en raison d’autres obstacles sur la voie d’une paix juste et durable.
Jacques Lewkowicz
Président de l’UJRE
Paris, le 25 juillet 2018
Un inacceptable massacre
L’UJRE, issue du mouvement de résistance « Solidarité » naît en 1943, dans la clandestinité, dans et par la Résistance à l’occupant nazi.L’Union des Juifs pour la Résistance et l’EntraideParis le 15 mai 2018CommuniquéUn inacceptable massacreC’est, pour l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide(L’UJRE une bien triste commémoration quecelle du 70e anniversaire de la créationd’Israël, marqué non seulement par l’installation, illégale au regarddu droit international**, de l’ambassade des USA à Jérusalem, mais aussi par le massacre de plus de 50Palestiniens et 2000 blessés lors de manifestations pacifiques dans la bande de Gaza.L’UJREexprime sa compassion à toutes les victimes, leurs familles et proches.L’UJREappelle à participer à toutes les actions de protestationqui se déroulent cesjours–ci en France, et en particulier aurassemblementde solidaritédumercredi 16 maià 17h.30, place de la Républiqueà Paris.On s’interroge quant au but visé par une pareille tuerie. S’il s’agit de terroriser les palestiniens en vue de leurfaire renoncer à la revendication de leurs droits, l’expérience des 70 dernières années montre amplementqu’il s’agit d’un objectif inatteignable.Le président de la République, Emmanuel Macron, a «condamné les violences des forces arméesisraéliennes contre les manifestants», ce qu’on ne peut qu’approuver. Mais il a «appelé tous lesresponsables à la retenue», ce qui laisse songeur, s’agissant d’un face–à-face entre des manifestantsdésarmés et une armée suréquipée. Emmanuel Macron contribuerait bien plus à la paix en reconnaissantimmédiatement l’État de Palestine, comme s’y était engagé le Président Hollande ainsi quel’Assembléenationale dans sa résolution votée le 2/12/2014.L’UJREa, dès sa création, soutenu l’existence légitime de l’État d’Israël.Conformément aux positions prises dans les mois qui ont suivi la guerre des Six–Jours, en 1967, l’UJREcontinue de seprononcer, dans le respect du droit international, pour une paix durable, parce que juste. Juste,dans la mesure où elle permettrait la réalisation des droits du peuple palestinien, à commencer par son droità un État souverain, tout en préservant le droità l’existence d’Israël, dans le cadre d’un accord comportantdes frontières sûres à deux États, sûres parce que mutuellement reconnues et garanties internationalement.Seules des négociations menées dans un cadre international peuvent permettre d’atteindre ces objectifs.!**Selon la résolution 2334 du conseil de sécurité de l’ONU.JacLa Presse Nouvelle Magazine
La Presse Nouvelle Magazine, PNM, aborde chaque mois de manière critique les problèmes politiques et culturels, nationaux et internationaux, se refuse à toute diabolisation et combat résolument toute les manifestations d’antisémitisme et de racisme, ouvertes ou sournoises. La PNM se prononce pour une paix juste et durable au Proche-Orient basée sur le droit de l’Etat d’Israël à la sécurité et celui du peuple palestinien à un État.
UJRE : Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide
L’UJRE, Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide, naît en 1943 de l’unification de divers mouvements de la résistance juive au nazisme, issus de la MOI (Main d’Œuvre Immigrée).À l’origine de la création du MNCR qui deviendra le MRAP, puis cofondatrice du CRIF, elle participe à la lutte armée et, poursuivant l’action du mouvement Solidarité, malgré les risques encourus, œuvre entre autres au sauvetage des enfants.À la Libération, elle élèvera et éduquera des enfants de déportés et de fusillés, dans le cadre de sa Commission Centrale de l’Enfance, CCE, et reprendra la publication de la Naïe Presse, le plus important quotidien yiddish d’Europe, fondé en 1934.Elle animera de nombreuses autres associations.Aujourd’hui, l’UJRE porte la mémoire du génocide et de la résistance des juifs (création de Mémoire des Résistants Juifs de la MOI, MRJ- MOI).Elle édite la Presse Nouvelle Magazine, PNM, mensuel d’information qui aborde de manière critique les problèmes politiques, sociaux et culturels, nationaux et internationaux.Au nom des valeurs qui l’animent, l’UJRE agit pour le progrès humain, elle combat toutes formes de racisme,d’antisémitisme et de xénophobie, ouvertes ou sournoises, s’oppose au repli identitaire, et milite pour que s’instaure au Moyen-Orient une paix durable, garantissant l’existence de l’État d’Israël et de l’État de Palestine.Président d’honneur: Adam RayskiPrésident: Jacques LewkowiczPrésidente déléguée: Claudie Bassi-LedermanSecrétaire générale: Raymonde BaronL’UJRE est aussi membre :
- du Réseau des Associations Juives Européennes Laïques (RAJEL)
- de Yiddish sans Frontières (YSF)
- du Comité Mumia Abu Jamal
- du Comité Boris Taslitzky
- de l’Association Française Janusz Korczak (AFJK)
- du Comité de pilotage de la Journée Nationale de la Résistance (JNR)
- du Comité Vérité et Justice pour Charonne (CVJC)
- du Comité parisien de la Libération (CPL)