• Projection du film "Pas en mon nom"

    Pas en mon nom !

    Ce samedi 8 Février, en présence de son réalisateur, Daniel Kupferstein, avec Rony Brauman et Bernard Bloch, le film “Pas en mon nom” a été projeté dans le local de l’UJRE, 14 rue de Paradis, où, même en se serrant, notre salle était trop petite pour l’affluence. Nous prévoyons donc, une nouvelle projection dans nos locaux ou dans une salle plus grande.

    Le débat qui a suivi la projection était passionnant, bien sûr, on en parlera dans la prochaine Presse Nouvelle Magazine (PNM).

    Autour d’un pot, de fraternelles discussions avec les amis d’associations engagées dans les combats communs pour les droits humains, contre le racisme, pour la Paix, comme avec ceux qui nous découvraient, ont conclu chaleureusement la soirée.

     http://www.daniel-kupferstein.com/projections/219-pas-en-mon-nom-a-paris-10

     

     

  • Coronavirus et mémoire de la rue Brûlée

    Peste noire et Péril jaune

    Il semble que le coronavirus chinois réveille les stéréotypes racistes envers les asiatiques. Cela nous rappelle qu’en 1349, à Strasbourg, tous les juifs de la ville furent enfermés dans une rue qui fut délibérément incendiée, ce qui fit de nombreuses victimes. Cette rue s’appelle encore aujourd’hui « rue Brûlée ». Le motif en fut la Peste noire qui a déferlé sur l’Europe à partir de 1347. Elle épargnait les juifs, en raison sans doute de leur hygiène et de leurs pratiques alimentaires. Ils furent du coup accusés d’avoir empoisonné les puits.

    Or on apprend avec effarement que, du fait de l’épidémie du coronavirus, plusieurs personnes asiatiques ont récemment fait l’objet en France d’insultes et d’agressions.

    L’UJRE leur affirme sa solidarité. Elle veut croire que les auteurs d’agression, coupables d’infraction à la loi, seront arrêtés et punis. Elle demande aux pouvoirs publics de diffuser l’information indispensable à éclairer la population et d’effectuer les mises au point suffisantes pour prévenir la propagation d’un racisme anti Asiatiques, qui va croissant depuis le début de l’épidémie.

  • RFI: Paulette Sarcey, juive, communiste, résistante à Auschwitz

    Dimanche 26 Janvier 2020, 11h10 

    “La Marche du monde”, diffusée sur Radio France International en direct ou en différé, nous permettra de réécouter  un entretien de 48 minutes avec Paulette Sarcey, déportée à Auschwitz à 19 ans et résistante.

    Paulette Sarcey, lors de son arrestation le 25 mars 1943 (Copyright : Archives de la Préfecture de la police de Paris / FRAPP_GB188_468). © Archives de la Préfecture de la police de Paris

    Paulette Sarcey, lors de son arrestation le 25 mars 1943 (Copyright : Archives de la Préfecture de la police de Paris / FRAPP_GB188_468). © Archives de la Préfecture de la police de Paris

    Paulette, élevée dans les milieux de ce qui deviendra l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide après la guerre, entre en Résistance à Paris à 16 ans avec les jeunes juifs communistes de la MOI (Main d’Œuvre Immigrée). Avec une cinquantaine de ces jeunes, Paulette est arrêtée, torturée, internée à Drancy et envoyée vers le camp de la mort d’Auschwitz. Elle se joint à la résistance organisée dans le camp. Après la marche de la mort, elle est libérée et rentre à Paris en 1945 où elle retrouve sa famille.

    Dès lors, elle tient à s’occuper des enfants juifs rescapés, des orphelins. Elle milite au sein du Parti Communiste Français et au sein de l’UJRE, elle milite pour la justice, pour la paix, contre l’antisémitisme, contre le racisme. Elle témoigne de manière remarquable auprès des jeunes, dans les lycées, les collèges.

    Elle est toujours membre honoraire du Bureau de notre UJRE et nous la remercions pour tout ce qu’elle est.

    Ce témoignage accompagnera aussi le DVD du documentaire “Cité de la Muette” présenté par Ciné Archives le 5 Février 2020 dans l’auditorium de la Mairie de Paris.

    Nous vous invitons à écouter cette émission à la radio et à venir voir ce film remarquable « Cité de la Muette » à l’Hôtel de Ville de Paris.

  • Ciné Archives: Cité de la Muette

    Drancy : cité de la Muette, ancien camp d'internement

    Drancy : cité de la Muette, ancien camp d’internement et centre de déportation vers le camp d’extermination d’Auschwitz

    La “Cité de la Muette” réquisitionnée pour devenir le camp d’internement de Drancy a fait l’objet d’un extraordinaire documentaire produit par Ciné Archives et Périphérie. Relayant l’invitation d’Anne Hidalgo, Maire de Paris et de son adjointe chargée de la Mémoire et du Monde Combattant, Catherine Vieu-Charier, l’UJRE recommande d’assiter à la projection qui en sera faite à l’Hôtel de Ville de Paris.

    Mercredi 5 février 2020 à 18 heuresà l’Auditorium de l’Hôtel de Ville

    Anne HIDALGO, Maire de Paris
    Catherine VIEU-CHARIER, Adjointe à la Maire de Paris chargée de la mémoire et du monde combattant, Correspondant Défense
    Danielle TARTAKOWSKY, Présidente de Ciné-Archives
    vous prient de bien vouloir assister à la projection, suivie d’un débat, du documentaire « Cité de la Muette » de Jean-Patrick LEBEL en présence de nombreux témoins.

    Inscription obligatoire au 01 40 40 12 50 ou rsvp@cinearchives.org

    Cette invitation personnelle sera demandée à l’entrée
    Entrée : 5, rue de Lobau – Paris 4 e
    Métro : Hôtel de Ville

    Carton d’Invitation à imprimer

  • 14 rue de Paradis: siège historique de l'UJRE, de la CCE et de la Naïe Presse

    la commémoration annoncée le 25 Janvier 2020 est reportée à une date ultérieure

    La plaque apposée par la Mairie de Paris sur la façade de notre siège historique du 14 rue de Paradis, l’UJRE, Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide et l’AACCE Association des Amis de la Commission Centrale de l’Enfance, nous avions projeté une commémoration qui, en raison des difficultés de transport et de circulation encore prévisibles, est reportée à une date ultérieure. Nous auront tout le plaisir de renouveler cette invitation à nous rejoindre:

    • Au dévoilement de la plaque rendant hommage à l’UJRE, la Naïe Presse et la CCE
    • À la présentation d’une des linotypes sur lesquelles était composé notre journal La Naïe Presse
    • À nos remerciements aux ouvriers du Livre de la CGT qui ont transporté cette linotype pour que nous puissions l’exposer

    Un pot de l’amitié nous réunira pour clôturer cette fête,

     

     

  • Abonnement à Presse Nouvelle Magazine

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    au:
    14, rue de Paradis
    75010 Paris
    Courriel: lujre@orange.fr
  • Quand Jean-Luc Mélenchon utilise l'antisémitisme

    Dans une déclaration publiée sur le réseau social « Facebook », le principal responsable de « La France insoumise » s’est livré à un commentaire de la défaite du parti travailliste aux récentes élections qui ont eu lieu au Royaume-Uni.

    Ces propos sont inacceptables et condamnés par l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE).

    Qu’on en juge. Jean-Luc Mélenchon explique que Corbyn « a dû subir sans secours la grossière accusation d’antisémitisme à travers le grand rabbin d’Angleterre et les divers réseaux d’influence du Likoud ». Il ajoute : « Au lieu de riposter, il a passé son temps à s’excuser et à donner des gages. Dans les deux cas, il a affiché une faiblesse qui a inquiété les secteurs populaires ». Puis, il déclare: « Retraite à points, Europe allemande et néolibérale, capitalisme vert, génuflexion devant les ukases arrogants des communautaristes du Crif : c’est non ».

    En fait, Jeremy Corbyn, leader de la gauche britannique, a lors de sa campagne électorale présenté des excuses à propos de faits antisémites s’étant produits dans le parti travailliste. Or, deux données antérieures aux élections britanniques sont de notoriété publique à propos de ces manifestations d’antisémitisme : d’une part, leur matérialité, attestée de l’intérieur même du parti travailliste, d’autre part, la lenteur mise à les sanctionner et encore, de manière partielle.

    Néanmoins Jean-Luc Mélenchon, de façon odieuse, reproche à Jeremy Corbyn d’avoir présenté des excuses concernant ces faits antisémites, qui pour le moins étaient le geste minimal tout à fait justifié. De plus, Jean-Luc Mélenchon prête à des britanniques juifs et à leurs institutions, la capacité à provoquer la défaite du parti travailliste, reprenant ainsi à son compte la vieille légende antisémite et complotiste des Juifs disposant de pouvoirs spécifiques leur permettant de manipuler les affaires du monde. C’est cette même légende qu’il réactive lorsqu’il prête l’intention, par avance, à des Français juifs et à leurs institutions, de vouloir le soumettre, lui et son mouvement, à leurs volontés.

    Certes, le Likoud et le Crif ont adopté des positions politiques et des pratiques auxquelles l’UJRE s’est opposée et s’oppose encore. Mais les propos de Jean-Luc Mélenchon, qui tracent une identité entre ces institutions et selon ses propres termes, la retraite à points, l’« Europe allemande et néolibérale » et le « capitalisme vert », cherchent à réunir, dans la plus totale confusion, un bouquet de véhicules de haines qui ouvre la porte notamment à l’antisémitisme.

    Jean-Luc Mélenchon avait déjà expliqué, par le passé, qu’il récusait son appartenance à la gauche. Il préfère, opposé qu’il est à tous les rassemblements de la gauche, prendre le parti du peuple contre une vague « élite », dangereusement indéfinie car elle peut réunir tous les objets de haine, y compris les juifs aujourd’hui, et demain, quelle autre population minoritaire ? On sait maintenant qu’il est prêt à utiliser, renouveler et propager, parmi d’autres, les pires préjugés antisémites fréquemment agités dans l’histoire contemporaine par l’extrême droite.

    Paris, le 17 décembre 2019

     

  • À propos de la profanation du cimetière juif de Westhoffen

    Une fois de plus, L’UJRE apprend qu’un cimetière juif, celui de Westhoffen, dans le Bas-Rhin, a fait l’objet d’une profanation sous forme de tags antisémites : principalement des croix gammées de triste mémoire.
     
    L’UJRE ne se lassera pas de réclamer des pouvoirs publics que soient mises en œuvre des mesures autant éducatives que répressives pour combattre l’antisémitisme.
     
     
  • UJRE et proposition de résolution Maillard:

    Lettre ouverte à Mesdames et Messieurs les députés

    Mesdames et Messieurs les députés,

    Notre association, l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE), vous le savez, est née pendant la Seconde Guerre mondiale de la lutte menée contre l’occupant nazi par la section juive de la MOI, qui a l’honneur de compter dans ses rangs des résistants héroïques, en mémoire desquels elle a fondé l’Association pour la mémoire des résistants juifs de la MOI. De ce fait, elle est peu suspecte d’antisémitisme y compris dans les colonnes de sa revue, la Presse Nouvelle Magazine.
    L’UJRE a salué la création de l’État d’Israël, décidée, faut-il le rappeler, par les Nations Unies, tout en multipliant les actes de solidarité envers le jeune État.

    Vous êtes amenés à vous prononcer sur une résolution relative à l’antisionisme et à l’antisémitisme, dite résolution Maillard. Rappelons la polysémie du terme même d’antisionisme qui conduit à le relativiser par son contexte historique. Au nom de ses luttes passées et présentes, l’UJRE, qui n’a garde de confondre ces deux notions, vous demande instamment, lors de votre examen, de repousser cette résolution.

    Ce texte est dangereux pour la liberté d’expression, il reprend la définition de l’antisémitisme de l’IRHA, définition qui pose problème. Prise isolément, ce n’est qu’une banalité, mais elle prend sens par les exemples qu’elle fournit. Or, comme l’a noté la CNCDH, ces exemples sont restrictifs car centrés principalement sur l’attitude que l’on aurait à l’égard d’Israël ; ils tendent à instaurer une identité de sens entre antisionisme et antisémitisme, qui reprise dans l’exposé des motifs, va jusqu’à considérer Israël comme un « État composé de citoyens juifs » alors que 20 % de sa population n’est pas juive.

    La question de la relation entre les deux termes, antisionisme et antisémitisme, apparaît confuse et mal posée.

    • D’une part, il est incontestable que certains courants de l’extrême droite fascisante utilisent le masque de l’antisionisme pour camoufler leur antisémitisme.
    • D’autre part, l’antisionisme radical qui envisage un invraisemblable « retour à zéro » comme solution au conflit du Moyen-Orient mène aussi à l’antisémitisme.

    Pour autant, toute idée antisioniste ne saurait, automatiquement, être considérée comme délictueuse car c’est avant tout une prise de position politique. Seule une instruction judiciaire indépendante, spécifique à chaque cas, pourrait constater et juger de l’existence d’un délit, dans le cadre du dispositif légal déjà existant, qui suffit parfaitement à définir le délit d’antisémitisme. Le gouvernement français a d’ailleurs renoncé à instaurer en mai dernier un « délit d’antisionisme ». Il reste que la résolution qui vous est soumise, comme son rédacteur ne s’en cache pas, tend à peser sur l’interprétation des tribunaux dans le sens d’une assimilation générale entre antisionisme et antisémitisme.

    L’UJRE s’oppose à l’assimilation des deux termes, et donc à la « résolution Maillard » car :

    1. De nombreux juifs se déclarent antisionistes, en Israël ou ailleurs, pour des raisons politiques ou culturelles. C’était également le cas de nombreuses victimes du génocide des juifs. Il serait absurde et offensant de les soupçonner d’antisémitisme.
    2. Certains groupes sionistes n’hésitent pas à se déclarer hostiles aux juifs.
    3. Les Palestiniens et ceux qui les soutiennent en France, vivent le sionisme comme un mouvement politique à l’origine de leur dépossession et de leur oppression. Leur reprocher ce ressenti, c’est contester le droit à la création d’un État palestinien, droit que l’Assemblée nationale a pourtant, reconnu.

    Nous pensons que la lutte contre l’antisémitisme doit avoir lieu sur des bases universelles, au même titre que la lutte contre toutes les autres formes de racisme et d’obscurantisme, à l’encontre de la haine.

    Pour toutes ces raisons, nous vous demandons, Mesdames et Messieurs les députés, de ne pas voter cette résolution.

    Paris, le 29/11/2019

    Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide
    Président d’honneur : Adam Rayski
    Président : Jacques Lewkowicz,
    Présidente déléguée : Claudie Bassi-Lederman
    Secrétaire générale : Raymonde Baron

     

     

  • Hommage aux Fusillés du 15 décembre 1941

    3 manifestations d’hommage aux Fusillés du 15 décembre 1941

    du 13 au 15 Décembre 2019 à Paris,

    auxquelles vous invitent MRJ-MOI, Mémoire des Résistants Juifs de la M.O.I. et l’UJRE, Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide, avec les associations :

    • Association des Familles de Fusillés et Massacrés de la Résistance Française et Ami-e-s (ANFFMRFA)
    • Familles de Fusillés de Caen
    • Mémoire des Résistants Juifs de la M.O.I.
    • Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide
    • Association Nationale des Fusillés du Mont Valérien et de l’Ile de France
    • Le Musée de la Résistance Nationale,
    • Le Dictionnaire Maitron des Fusillés et Massacrés
    • Le Comité Parisien de la Libération
    • Le Conseil National de la Résistance (CNR)
    • Les Comités de la Libération (CDL, CLL)

    Vendredi 13 décembre 2019, de 9H à 17h :

    Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris, 5 rue Lobau, 75004, Paris,

    Métro « hôtel de ville », bus 96, 69

    Inscription gratuite ; cartes d’identité obligatoire.

    Programme du Colloque en pièce jointe

     

    Samedi 14 décembre 2019, de 10h à 12h30 :

    Cérémonies patriotiques, dans le 19ème arrondissement.

    Rue des bois, et Mairie du 19ème, 6-7 place Armand Carrel, 75019, Paris.

    Métro : Place des fêtes pour la rue des bois et Laumière pour la mairie. Bus 48 et 60

    Hommage à Lucien Sampaix et Charles Michel 

    Itinéraire du Cortège en pièce jointe

     

    Dimanche 15 décembre 2019, à 14h45

    Hommage aux résistants juifs fusillés des groupes de la Main d’Œuvre Immigrée – MOI

    Monument de la MOI, Cimetière du Père Lachaise, entrée rue des Rondeaux, 75020 Paris

    Métro Gambetta, bus 26, 69, 61, 64, 60, entrée possible en voiture

    Programme en pièce jointe