• 3ème édition du prix Ilan Halimi (2021)

    L’UJRE salue le lancement de la troisième édition du prix Ilan Halimi par la  Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT (DILCRAH) qui récompense un travail collectif mobilisant au moins 5 jeunes de moins de 25 ans qui ont mené une action visant à lutter contre les préjugés et les stéréotypes racistes et antisémites.

    Il porte le nom d’Ilan Halimi, jeune français enlevé, séquestré et torturé à mort par la haine et les préjugés antisémites en 2006. Les candidatures sont à déposer avant le 20 décembre et les finalistes seront conviés à Paris en février 2021 pour une présentation orale de leur action devant les jury et les autres candidats (sous réserve des conditions sanitaires).

    Pour plus d’info : https://www.dilcrah.fr/prix-ilan-halimi/

  • Sauvegarder la liberté d’expression après le crime de Conflans-Sainte-Honorine

    L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) a appris avec effroi et indignation l’attentat dont a été victime un professeur d’histoire-géographie d’un collège de Conflans-Sainte-Honorine. Elle exprime son soutien àsa famille, ses proches, ses collègues et élèves.
    Samuel Paty a été décapité par un terroriste se réclamant de l’islam, pour avoir exercé son métier en dispensant un cours d’enseignement moral et civique destiné à éveiller l’esprit critique des élèves.
    On apprend que l’auteur du crime était en France depuis l’âge de six ans, mais l’Éducation nationale, malgré ses qualités et celles de ses enseignants, ne peut combattre à elle seule l’influence de la société et celle de certaines familles.
    Tout le soutien nécessaire doit être apporté aux personnels du service public d’éducation. Un trop grand nombre d’entre eux sont depuis longtemps victimes de menaces. Les abandonner à leur sort comme c’est trop souvent le cas est une lâcheté. La mission de transmission du savoir par les enseignants doit être protégée.
    C’est l’ensemble de la société française qui est endeuillé par cette atteinte à la liberté d’expression, de conscience, à la laïcité, atteinte qu’aucun service de l’État n’a su prévenir.
    L’UJRE, attachée aux principes de liberté d’expression, de conscience, à la laïcité et à l’exercice du droit à la critique rationnelle de l’ensemble des religions, demande que l’État applique pleinement ces principes et lutte efficacement contre la diffusion de propos haineux sur les réseaux sociaux.
    L’UJRE, consciente que l’islamisme* n’est pas l’islam, demande que soient prises des mesures concrètes combattant l’islamisme* ainsi que tous les fanatismes, religieux ou non. 
    UJRE
    Paris, le 20 octobre 2020

    * Islamisme (selon Larousse) : C’est un projet politique et non une religion, tendant à instaurer un État musulman régi par des religieux en vue d’instaurer la charia comme source unique du droit et du fonctionnement de la société.

  • Odieux saccage antisémite

    Vendredi 2 octobre à Paris, des individus ont saccagé un restaurant casher, le couvrant de sigles nazis, volant 50€ et mêlant à leurs insultes antisémites un slogan pro-palestinien.

    Cet amalgame entre l’idéologie nazie et la pseudo-défense des droits des Palestiniens ne sert ni les droits de ceux-ci, ni la lutte des Juifs qui s’opposent à la politique israélienne de colonisation, et dont nous sommes.

    L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) demeure déterminée à lutter contre l’antisémitisme.

    L’UJRE milite pour que soient créées les conditions politiques permettant à Israël et à la Palestine de vivre dans des frontières sûres et reconnues.

    L’UJRE exige qu’une enquête rigoureuse permette l’identification rapide et la condamnation judiciaire des coupables de cet acte antisémite et de vandalisme.

  • Fête de l’Humanité 2020 : l’UJRE présente avec la PNM

    Bon de Soutien et Programme de la Fête de l’Humanité 2020

    Cette année, dans les conditions exceptionnelles relatives à la prévention de la pandémie Covid-19, la Fête de l’Humanité prend une forme décentralisée ou en ligne.

    L’équivalent de son Village du Livre se tient les Vendredi 11 et Samedi 12 Septembre dans les salles de La Bellevilloise (Paris 20ème).

    L’UJRE, avec MRJ/MOI et l’AACCE, y est présente avec la Presse Nouvelle Magazine et une sélection de livres, parmi les publications et maisons d’édition participant au Village du Livre.

    Les auteurs y dédicacent aussi leurs livres, comme Dominique Vidal qui dédicacera son livre, Samedi après-midi, à notre table.

  • Profanation du Centre de mémoire d’Oradour-sur-Glane

    Le village d’Oradour-sur-Glane, village-martyr de l’abjecte barbarie de la division nazie Das Reich*, a été profané par des inscriptions négationnistes dont l’une se réfère à Vincent Reynouard, nostalgique d’Hitler, antisémite notoire.

    Cet acte abominable constitue un levier supplémentaire à l’antisémitisme qui continue de se diffuser dans notre pays.

    L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) est indignée et exige des pouvoirs publics qu’ils fassent le nécessaire pour trouver et punir sévèrement les odieux responsables de cet acte abject.

    * Les faits historiques sont rapportés dans la Presse Nouvelle Magazine de septembre 2020, revue éditée par l’UJRE.

  • Un juif insulté et frappé à Paris

    L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) condamne avec la plus grande fermeté la violente agression antisémite et crapuleuse dont un juif a été victime à Paris la semaine dernière. 

    L’UJRE assure l’agressé de son total soutien et continue d’exiger des mesures tant éducatives que répressives afin de mettre fin à l’antisémitisme et au racisme.

  • Résurrection d’un cliché, celui du juif déicide ?

    Jean-Luc Mélenchon, dans une indécente déclaration publique* sur RMC et BFMTV, a ce 15 juillet joué avec les clichés antisémites en réitérant l’antique accusation faisant des juifs des déicides. Bien qu’abandonnée depuis des décennies par l’Eglise catholique qui en fut à l’origine, voici cette accusation réhabilitée par un homme politique qui prétend se réclamer de la gauche dont les valeurs n’ont assurément rien à voir avec l’antisémitisme, ainsi réactivé.

    L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) condamne fermement cette déclaration qui s’apparente à un appel à la haine des juifs. L’UJRE rappelle qu’un tel appel constitue un délit.

    * cf. ce moment (21’40”) de l’entretien de Jean-Luc Mélenchon avec Apolline de Malherbe, sur RMC et BFMTV, le 15 juillet 2020 : https://www.youtube.com/watch?v=rhYboHBL9W4

  • L’Annexion met en danger la sécurité et la démocratie d’Israël

    L’UJRE est cosignataire de l’appel de J-Link contre l’annexion de territoires en Cisjordanie.

    Douze associations juives l’ont signé en France. Une Lettre aux institutions juives a été adressée aux responsables de toutes les associations juives nationales pour les en informer. Une cinquantaine de personnalités ont aussi signé cet appel dont Alain Finkielkraut, Pierre Nora, Anne Sinclair, Dominique Moisi, Antoine Spire, Serge Blisko, Dany Cohn-Bendit, Diana Pinto, Christian Boltanski, Dominique Boltanski, Luc Boltanski, Pierre Schapira, Lucette Valensi … la pétition peut être signée en ligne sur le site de JCall. L’adresse pour signer est :
    Un rendez-vous est pris le 16 juin à 11 h à l’ambassade d’Israël pour déposer cet appel et faire part de nos inquiétudes quant aux conséquences de cette annexion, à la fois pour Israël et aussi pour nos communautés juives dans le monde. La délégation qui nous représentera est composée pour l’instant de Laurent Azoulai pour le cercle Léon Blum, Alain Tsion Grabarz pour l’Hachomer, Izio Rosenman pour l’AJHL, Anny Dayan-Rosenman pour JCall et Léo Braunstein pour le Medem.
    JCall organise aussi une Rencontre: l’annexion… un danger pour la sécurité et la démocratie d’Israël le 16 juin de 18 à 20 h sur les dangers de l’annexion avec la participation de Elie Barnavi, Shaul Arieli et Nitzan Horowitz. L’inscription préalable est nécessaire pour recevoir le lien à la réunion.
  • Pétition Cisjordanie : « L’occupation c’est la terreur ; l’annexion c’est l’apartheid »

    Collectif

    Nos voix pour la paix s’adressent à Emmanuel Macron, président de la République française, et Josep Borrell, haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires extérieures et la politique de sécurité. Texte collectif.

    L’annonce du plan Trump et la constitution du nouveau gouvernement israélien créent une situation nouvelle. Benyamin Netanyahou s’apprête à divulguer sa feuille de route le 1er juillet en vue d’annexer la vallée du Jourdain et les colonies implantées, soit la moitié de la Cisjordanie. La terre palestinienne sera alors réduite à des sortes de « bantoustans », démilitarisés, sans continuité territoriale ni maîtrise des frontières. Parler d’État dans ces conditions est d’un cynisme révoltant.

    Le pillage colonial légalisé

    Le « deal du siècle » imposé par Donald Trump et Benyamin Netanyahou est l’acte de délinquants internationaux. Il entérine l’impunité des autorités d’Israël et le régime d’apartheid issu notamment de la loi État-Nation, il enterre la solution à deux États et constitue un coup de force inacceptable contre la légalité internationale, la justice et le respect des droits humains. D. Trump et B. Netanyahou légalisent le pillage colonial et attisent les tensions dans une région déjà meurtrie. Le peuple palestinien est sommé d’accepter que son destin soit scellé sans sa participation.

    Ce plan constitue une nouvelle grave violation des droits des Palestiniens, il n’amènera aucune paix mais, au contraire, quoi qu’il advienne, il ne fera qu’aggraver une situation insupportable pour les Palestiniens, mais aussi à terme pour le peuple israélien. Aucun plan n’aboutira s’il ne tient pas compte des intérêts des Palestiniens et des Israéliens, conformément au droit international.

    Des décennies de lutte

    En Israël et dans le monde, la mobilisation grandit pour empêcher l’annexion et l’application du projet destructeur de D. Trump. Les responsabilités de la France et de l’Union européenne sont dans ce cadre immenses. Il serait inadmissible, comme cela se profile, d’en rester à des déclarations de principe sans adopter des actes forts.

    Il a fallu des décennies de lutte des mouvements de libération nationale face au colonialisme pour que la charte des Nations unies s’impose pour tenter de bâtir un monde de paix. Ne pas faire respecter les résolutions de l’ONU sur la Palestine, c’est se rendre complice de la désintégration du droit international et de la justice. En cela, Paris doit prendre l’initiative d’un vote au Conseil de sécurité.

    Sans ambiguïté aucune, la France et l’Union européenne doivent condamner toute idée d’annexion et reconnaître immédiatement l’État de Palestine dans ses frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale. L’unanimité requise des États de l’Union européenne (UE) n’est qu’un irrecevable prétexte dilatoire.

    Une paix juste

    Sans attendre, des sanctions doivent être adoptées contre l’État d’Israël comme la suspension de l’accord d’association avec l’UE ou la coopération militaire. Il en va de même pour les entreprises qui maintiennent des relations d’affaires avec les colonies, ainsi que l’interdiction d’importer des produits des colonies. Ces exigences sont désormais portées par des voix de divers horizons.

    Suspendre et contrecarrer toute perspective d’annexion par des sanctions immédiates, agir pour le plein respect du droit international et la reconnaissance de l’État de Palestine afin de permettre aux Palestiniens d’exercer leur droit à l’autodétermination contribueront à faire reculer la politique du fait accompli et la violence guerrière que B. Netanyahou et D. Trump exaspèrent. C’est la condition d’une paix juste et durable indispensable aux peuples palestinien et israélien, aux peuples de la région et du monde entier.

     

    La liste des signataires, parmi lesquels le Président de l’UJRE, a été publiée dans l’Humanité :

    https://www.humanite.fr/cisjordanie-loccupation-cest-la-terreur-lannexion-cest-lapartheid-690858

  • La Cour suprême invalide la loi de régularisation des implantations israéliennes en Cisjordanie

    La Cour suprême israélienne vient de déclarer la loi qui légalise rétroactivement certaines implantations israéliennes en Cisjordanie, illégales à l’époque de leur création, inconstitutionnelle notamment en ce qu’elle « viole les droits de propriété et l’égalité des Palestiniens ».
    Il faut rappeler que, depuis la guerre des Six-Jours de 1967, la politique d’implantation d’habitations peuplées de juifs israéliens dans les territoires occupés, malgré le retrait israélien unilatéral de la bande de Gaza, n’a jamais cessé et s’est même développée dans la dernière période.
    Cette politique, outre qu’elle est contraire au droit international, rend de plus en plus difficile la création d’un État palestinien viable, condition essentielle d’une paix durable parce que juste.
    Cette décision de la Cour suprême, que l’UJRE salue, comme l’a fait également l’ONG pacifiste israélienne Adala, est un revers certain pour la droite nationaliste israélienne qui, d’ailleurs, dénonce ce jugement.
    Mais, cette décision judiciaire suffit-elle à faire renaître l’espoir d’une évolution pacifique de la situation ? On peut en douter si le gouvernement, suivant la droite israélienne nationaliste et religieuse, tente de rendre caduque la décision de la Cour suprême. En effet, le gouvernement israélien doit dévoiler début juillet son programme de mise en œuvre du plan de l’administration Trump pour le Proche-Orient qui prévoit l’annexion de pans de la Cisjordanie occupée et la création aussi d’un État palestinien mais sur un territoire tellement réduit qu’il mettrait en cause sa viabilité.
    L’UJRE appelle donc, tous ceux qui sont attachés à une paix juste et durable au Proche-Orient à rester vigilants et à participer à toutes les initiatives visant à la reconnaissance internationale de l’État de Palestine.