Vive la Commune!
L’UJRE s’associe à l’appel des Amies et Amis de la Commune de Paris-1871 pour faire du 29 mai 2021 une grande journée populaire pour célébrer la Commune de Paris 1871…
Rendez-vous sur la place de la République à Paris
- à partir de 10 heures (rencontre avec les associations, animations, spectacles, prises de parole, pique-nique)
- à 14 heures, départ en cortège populaire en direction du Père-Lachaise*.
- Objectif : Montée au Mur des Fédérés.
Oui, la Commune est vivante, vive la Commune ! Venez nombreux !
* Le cimetière du Père-Lachaise est l’un des lieux les plus emblématiques de l’histoire de la Commune de Paris, les derniers combats de la Semaine Sanglante s’y déroulèrent, de nombreuses tombes de Communards s’y trouvent, l’associations des Amies et Amis de la Commune de Paris-1871 en a réalisé un parcours virtuel descriptif (https://parcours.commune1871.org).
“Nous sommes la jeunesse ardente qui veut escalader le ciel“, chantions-nous en 1946, jeunes adolescents juifs, “Cadets auprès de l’UJRE“, continuateurs de l’U.J.J. (Union de la Jeunesse Juive), mouvement de la “Résistance”, ou jeunes des patronages de la CCE (Commission centrale de l’Enfance auprès de l’UJRE), comme ci-dessus, ceux du patro du 11e, “Charles Wollmark” avec Robert Bober ou Sophie Schwarc… Et chaque année nous « montions » au Mur des Fédérés du Père-Lachaise, pour célébrer les valeurs universelles de liberté, d’égalité et de fraternité… Alors aujourd’hui, encore, toujours, plus que jamais !
Mais pas de liberté sans égalité sociale ! L’insurrection de la Commune de Paris dont nous célébrons cette année le 150eanniversaire fit émerger le droit du travail, l’école gratuite et laïque pour tous, l’égalité d’accès à la justice, la liberté de la presse, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, la promotion de l’art et de la culture… elle fut un modèle de souveraineté populaire.
Aujourd’hui, la Commune de Paris reste une source d’inspiration et de confiance pour toutes celles et tous ceux qui se réclament, encore et toujours, des valeurs de la République démocratique et sociale, une République émancipatrice et universelle. Face à la haine intacte des “Versaillais“ d’aujourd’hui, manifestons la solidarité joyeuse que stimule son héritage.
Premiers signataires :
Les Amies et Amis de la Commune de Paris-1871
Le comité Belge des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871
Faisons vivre la Commune
La chorale populaire de Paris
La Fédération Anarchiste-Groupe Commune de Paris
Les Garibaldiens
L’ACER
La ligue de l’enseignement
Les Cercles Condorcet
La Libre Pensée 75
L’Institut de Recherches et d’Etudes de La Libre Pensée (Irelp)
La FSU
La FSU Ile de France
L’Institut de recherches de la FSU
Le SNEP-FSU
Le SNES-FSU Paris
Le SNUEP-FSU
Le SNUipp-FSU Paris
La Confédération Générale du Travail
Union Départementale CGT de Paris
Union Régionale Ile de France CGT
Union locale CGT Paris 13e
Union Départementale CGT du Val de Marne
CGT Info’Com
CGT – Institut d’Histoire Sociale
CGT – Institut d’Histoire Sociale Ile de France
CGT – FAPT
CGT – Les postaux de Paris
La SMAST CGT
Fédération Nationale des Industries Chimiques CGT
Fédération Nationale Agroalimentaire et Forestière CGT
Le syndicat CGT Petite Enfance des services publics 75
Le comité CGT de la ville de Paris
Union syndicale Solidaires
Union syndicale Solidaires Paris
Union syndicale Solidaires Ile de France
Union syndicale Solidaires 84
Les ami.es de Solidaritat
SUD Culture Solidaire
SUD Commerces et Services Francilien-Solidaires
L’Union Communiste Libertaire
L’Association des Communistes Unitaires (ACU)
Union Régionale Ile de France FO
Union Départementale FO de Paris
Syndicat FO du personnel de la Confédération
Syndicat Unifié du Bâtiment de la Région Parisienne – Confédération Nationale du Travail
UD CNT 95
L’ARAC Villejuif
L’ARAC Nationale
Le Parti Communiste Français
La Fédération de Paris du PCF
La fédération du Val d’Oise du PCF
La Section PCF Paris 13e
La Section PCF Paris 20e
La section PCF Boulogne Billancourt
Le Mouvement des Jeunes Communistes Français Paris
Pôle de Renaissance Communiste en France
Le Parti Socialiste
La fédération de Paris du PS
Le mouvement des jeunes socialistes
La section PS Paris 11e
La section PS Paris 20e
Europe Ecologie les Verts Paris
Europe Ecologie les Verts 20e
Le NPA
Le NPA 20e
Le NPA Fédération de Paris
La France Insoumise
Le Parti de Gauche
Le Parti Radical de Gauche
Génération•s
Génération•s Paris
Génération•s Paris 11e
Génération•s Paris 20e
Parti de la Démondialisation (PARDEM)
Parti communiste des Ouvriers de France
Ensemble !
Association pour L’Histoire Vivante
Le MRAP
Loisirs Solidarité Retraités 75
Comité National de Résistance et de Reconquête
Comité Local de Résistance et de Reconquête- 13-14
L’Association Louise Michel – Vroncourt la Côte
Rouges Vifs Ile de France
Communardes et communards- en lagunak
Collectif Vive la Commune de 1871
Association pour une Constituante
UJRE – Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide
MRJ/MOI Mémoire des résistants Juifs de la M.O.I.
Les Pionniers de France
Organisation des Femmes Egalité
Les cahiers d’Histoire : Revue d’Histoire Critique
Les Editions Syllepse
La Ligue des Droits de l’Homme (LDH)
Comité régionale Ile de France de la Ligue des droits de l’Homme
La CGT spectacle
L’Odéon occupé
Les Grains de Sel
Résistance Sociale
La Gauche Démocratique et Sociale (GDS)
Coordination Internationale des Organisations Révolutionnaires (ICOR)
République et Socialisme
Union syndicale des Retraités CGT du Val d’Oise
La gauche républicaine et socialiste (GRS)
La GRS Ile de France
La GRS ParisJournée nationale de la Résistance 2021
L’UJRE vous invite à participer à la
Journée Nationale de la Résistance 2021
ce jeudi 27 mai 2021Fleurissement des plaques mémorielles
Dans le cadre de la Journée nationale de la Résistance 2021, l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) vous invite à participer au plus proche de chez vous au fleurissement des plaques à la mémoire des résistantes et résistants de nos villes et de nos campagnes.
Pour sa part, l’UJRE organise le 27 mai 2021 le fleurissement de ces plaques mémorielles :à 9h45 au 14 rue de Paradis Paris 10° :
- Fleurissement de la plaque d’hommage à la résistance juive de la MOI, unifiée par l’UJRE. Nous fleurirons également les plaques proches, celles de deux résistants juifs fusillés par les nazis le 30 avril 1942 : Georges Tompousky (au 16 de la même rue), l’un des fondateurs du CPS X, fusillé à Nantes (Loire-Atlantique) et Bernard Grinbaum, résistant communiste fusillé comme otage à Biard (Vienne) suite au déraillement d’un train allemand organisé par la résistance communiste le 16 avril 1942 à Airain.
à 10h45 au 28 rue Botzaris Paris 19° :
Hommage à Robert Endewelt, responsable (zone Nord) de la section juive de la MOI luttant contre l’occupant nazi.
à 11h45 au 48 rue du Four Paris 6° :
L’UJRE se rendra ensuite à la cérémonie d’hommage à la Résistance nationale qui se tiendra sur le lieu où s’est tenue la réunion constitutive du Conseil national de la Résistance.
* Cette journée a lieu dans le cadre impératif des mesures imposées pour lutter contre la pandémie.
Vers une paix juste et durable au Moyen-Orient
Samedi 22 mai 2021, à 15 heures
Place de la République à Paris
L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide se réjouit et se félicite qu’un cessez-le-feu ait pu s’établir entre le Hamas et le gouvernement israélien et souhaite qu’il se consolide. Reste à savoir à quel prix la paix peut s’établir.
En vue du règlement du conflit israélo-palestinien, l’UJRE, depuis des décennies, s’engage et lutte pour qu’une paix durable parce que juste puisse avoir lieu.Pour l’UJRE, les conditions pour y parvenir sont simples :• L’établissement d’une égalité en droits de tous les nationaux israéliens, quelle que soit leur origine,• L’arrêt des implantations israéliennes en Cisjordanie, ainsi qu’à Jérusalem-Est,• Le respect des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies réclamant le retrait d’Israël des territoires occupés,• Une reconnaissance mutuelle de la légitimité des deux États d’Israël et de Palestine.C’est pour atteindre ces objectifs que l’UJRE vous invite à participer au rassemblement qui aura lieu ce Samedi 22 Mai à 15 heures, Place de la RépubliqueNe pas tomber dans le gouffre de la violence et de la haine
Jérusalem-Est : barrières à la porte de Damas, affrontements avec la police israélienne devant et dans la mosquée Al Aqsa, fascistes israéliens défilant aux cris de « Mort aux arabes », familles palestiniennes expulsées de leurs maisons… tirs de roquettes lancées par le Hamas depuis Gaza, représailles des frappes aériennes de l’armée israélienne… le gouvernement israélien et les responsables palestiniens du Hamas se livrent à une intolérable escalade de la violence.
L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE*), dans son communiqué du 30 avril dernier, a déjà condamné l’action de l’extrême droite israélienne à Jérusalem rendue possible grâce au soutien tacite du premier ministre Netanyaou. Tout se passe comme si le Hamas et Netanyaou étaient implicitement complices dans la volonté de laisser libre cours à la montée de la violence. Cette escalade est notamment, elle-même, le fruit de l’inégalité en droit des citoyens israéliens selon qu’ils soient ou non juifs, consolidée par la loi sur l’État-nation du peuple juif de 2018 que l’UJRE a condamnée au moment de sa promulgation.
La politique des gouvernements israéliens crée d’ailleurs à l’extérieur d’Israël un substrat idéologique dont savent se saisir toutes sortes d’antisémites même s’il est certain que l’antisémitisme n’a aucune excuse.
L’UJRE met en garde les parties au conflit contre une montée de la violence qui ne peut déboucher que sur un dangereux embrasement de tout le Moyen-Orient.
L’UJRE réaffirme que la voie vers une une paix juste et durable passe nécessairement par :
• l’établissement d’une égalité en droits de tous les nationaux israéliens quelle que soit leur origine,
• l’arrêt des implantations israéliennes en Cisjordanie, ainsi qu’à Jérusalem-Est,
• le respect des résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU réclamant le retrait d’Israël des territoires occupés,
• une reconnaissance de l’État de Palestine souverain.
C’est dans ce sens que doit agir le gouvernement français.
* L’UJRE est née dans la clandestinité en 1943 pour unifier en France la résistance juive issue de la M.O.I. à l’occupant nazi.
On parle trop de l’antisémitisme ?
« On parle trop des Juifs », « on parle trop d’antisémitisme » : combien de fois n’avons-nous pas entendu ces mots ? Nous les avons reçus comme autant de blessures douloureuses appelant une riposte sans concession. C’est pourtant cette idée que diffuse un texte récemment publié par le site de l’Union juive française pour la paix (UJFP), « Réflexions sur l’usage du terme “Shoah” et la lutte contre l’antisémitisme dans le discours officiel » [1]. Il est vrai que cette idée ancienne est largement répandue ; c’est dire sa nocivité et la nécessité de la combattre.Reprenant une idée, semble-t-il, répandue dans certains milieux d’extrême gauche au début des années 1960, ce texte décrit les Juifs comme un groupe social condamné par les intérêts du capitalisme et réduit au travail forcé. Le texte de l’UJFP ajoute un parallèle avec l’esclavage colonial : les esclaves et les Juifs auraient été des victimes du colonialisme puisque, pour les Juifs, les camps nazis n’auraient été que de simples camps de travail, jusqu’à épuisement, sort que les Juifs auraient partagé avec les esclaves coloniaux.Il s’agit là d’une énorme falsification historique. Les déportés juifs ont dans leur quasi-totalité été exterminés dès leur arrivée dans les camps d’extermination, l’annihilation des Juifs étant l’objectif principal de la Solution finale exigée par Hitler. Il faut donc rappeler, que cela plaise ou non, la spécificité du génocide des Juifs ainsi que celle de l’antisémitisme parmi tous les racismes. Rappelons que selon les enquêtes de la Cncdh [2], une proportion importante de Français considère que les Juifs détiennent trop de pouvoir et/ou trop d’argent et qu’ils sont la seule catégorie ainsi caractérisée.Le texte de l’UJFP ne s’arrête pas là, au nom de la dénonciation de la répression appliquée aux populations migrantes, il établit un parallèle, une équivalence entre les camps nazis et les centres de rétention administrative (CRA).On ne peut que dénoncer comme scandaleux un tel rapprochement. Certes, ces centres sont éminemment critiquables. Mais de là à comparer le sort de leurs détenus – et particulièrement celui des enfants retenus dans ces endroits – avec celui des déportés juifs – et celui des enfants juifs victimes d’extermination –, il y a un abîme que n’hésite pas à franchir le texte évoqué plus haut de manière totalement condamnable. C’est aussi oublier l’existence en France de 60 000 enfants juifs cachés, privés de leurs parents pendant une longue période et, pour nombre d’entre eux, définitivement.En tous points ce texte se livre à une idéologie particulièrement perverse, celle de la concurrence entre les victimes et entre leurs mémoires. Cette idéologie doit être dénoncée et combattue. L’UJRE s’y emploie comme elle a toujours combattu l’antisémitisme et le négationnisme.
[1] https://ujfp.org/reflexions-sur-lusage-du-terme-shoah-et-la-lutte-contre-lantisemitisme-dans-le-discours-officiel [page consultée le 3 mai 2021]
[2] Commission nationale consultative des droits de l’homme.Halte à la violence à Jérusalem!
Selon le quotidien israélien Haaretz du 22 avril dernier, 105 palestiniens ont été blessés à la suite d’une manifestation à Jérusalem d’un mouvement d’extrême droite israélien scandant : « mort aux arabes » et d’une intervention de la police, alors que se déroulait une contre manifestation.
L’UJRE condamne fermement ces agressions et ces cris de haine dont on attend en vain le désaveu par le gouvernement israélien.
L’UJRE réaffirme, comme elle le fait depuis fort longtemps, que la seule façon de parvenir à une solution du conflit israélo-palestinien est d’établir une paix juste et durable. Les moyens primordiaux de celle-ci sont : d’une part la reconnaissance de la légitimité d’Israël dans des frontières sures et reconnues, d’autre part la reconnaissance de l’État souverain de Palestine sur la bande de Gaza, la Cisjordanie et Jerusalem-est comme capitale.
Halte à la sédition !
Une lettre ouverte, publiée par provocation le jour du 60e anniversaire du putsch d’Alger* et signée par une vingtaine de généraux en retraite, soutenus par un millier de militaires de tous grades, contient un appel à la sédition militaire.
Leur texte dénonce un « délitement » français dont il rend responsables l’antiracisme, l’islamisme et les « hordes de banlieue », tout en tentant de récupérer le mouvement des gilets jaunes. S’adressant « à nos gouvernants », après les avoir accusés d’atermoiements et de laxisme, il conclut par cette menace : « … la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers. ».
Cet appel est scandaleux. Le soutien sans réserve dont il fait l’objet, de la part d’une candidate à la présidence, l’est encore plus.
Quant au pouvoir en place, après avoir fait preuve d’un inexplicable silence, il s’est contenté, par la voix de sa ministre de la Défense, de dénoncer la politisation de l’armée et d’envisager des sanctions administratives. Rien n’a pourtant été décidé en ce sens par le gouvernement, alors que cet appel à la désobéissance de l’armée vis-à-vis du pouvoir civil est prévu et sanctionné par la loi.
Pour sa part, l’UJRE, fidèle aux valeurs de la Résistance qui ont présidé à sa création, condamne énergiquement cet appel de militaires d’extrême droite qui rappelle douloureusement les prémisses d’autres coups d’État militaires dans l’histoire récente, qu’il s’agisse du franquisme espagnol ou du pinochetisme chilien.
L’UJRE en appelle à l’ensemble des forces démocratiques afin qu’elles condamnent et agissent contre toute tentative de sédition militaire.
* Putsch d’Alger : Le 21 avril 1961, quatre généraux tentent de s’opposer militairement au général de Gaulle, président de la République, qui s’apprête à négocier avec le FLN la fin de la guerre et l’indépendance de l’Algérie. Les soldats du contingent refusent de suivre les généraux séditieux. Le putsch échoue au bout de cinq jours.
Sarah Halimi. Le rôle de l’antisémitisme.
La Cour de cassation vient de rendre un arrêt qui, tout en reconnaissant le caractère antisémite de l’assassinat de Sarah Halimi, déclare son auteur pénalement irresponsable.
On peut comprendre que cette décision définitive soit vécue douloureusement par la famille et les proches de la victime. Il reste qu’elle est conforme au droit en s’inscrivant dans une tradition qui remonte au droit romain selon laquelle on ne juge pas les malades mentaux. Il faut d’ailleurs noter que cette décision judiciaire n’équivaut en aucune façon à une remise en liberté de l’assassin mais au contraire à une privation de liberté, dont la durée n’est pas fixée, dans un lieu réservé aux malades difficiles.
Cet assassinat pose cependant d’autres problèmes que ceux relatifs aux rôles respectifs de la consommation de cannabis et de la maladie mentale dans le geste meurtrier.
En effet, comme l’a remarqué l’un des experts psychiatres ayant examiné l’assassin, l’émission par celui-ci d’expressions typiquement antisémites s’explique par le fait qu’il baignait dans un milieu où régnait une idéologie antisémite qu’il a mise en œuvre.
Indépendamment de la décision de justice, la question posée, et loin d’être résolue actuellement, est celle d’une lutte efficace contre l’antisémitisme, par des moyens autant éducatifs que répressifs.
C’est dans ce sens que l’UJRE n’a cessé et ne cessera d’agir.
Hommage aux insurgé·es du ghetto de Varsovie (Rassemblement Place de l’Hôtel de Ville)
L’UJRE se joint à l’appel du RAAR et vous invite à participer au rassemblement:
Lorsque les nazis entrent dans le ghetto de Varsovie le 19 Avril 1943, ils ne s’attendent pas a trouver 750 juifs et juives armé·es derrière des barricades, prêt·s à les combattre.
Enfermé·es et tassé·es entre des murs aveugles depuis novembre 1940, la population du Ghetto a déjà chuté de 450 000 à 70 000 personnes en moins de 3 ans, en raison des déportations quotidiennes vers le camp de mise à mort de Treblinka.
La date de l’attaque choisie par les nazis correspondait cyniquement avec le premier jour de Pessah (Pâques juive), célébration de la liberté par le souvenir de la sortie d’Égypte du peuple hébreu.
Les insurgé·es n’ont pas de doute sur ce qui les attend comme le montre l’écrit d’un combattant du ghetto : « Nous ne voulons pas sauver notre vie. Personne ne sortira vivant d’ici. Nous voulons sauver la dignité humaine ».
L’organisation juive de combat (OJC/ en polonais ZOB) – initiée par les mouvements de jeunesse présents dans le Ghetto dont les figures les plus connues étaient Mordehaï Anielewicz, Mira Fuchrer et Marek Edelman – planifie et organise l’insurrection du ghetto. Ce combat inclut également l’installation de caches et d’abris, la fabrication des armes, des barricades, le stock des provisions et la cuisine, le soin des blessé·es, et la communication. C’est tout le ghetto de Varsovie qui s’est soulevé et a soutenu les 750 combattant·es. Malgré les conditions dramatiques de leur lutte, les milliers de personnes acculées se sont dressées et organisées contre les nazis. Ces femmes et ces hommes se sont aussi battu·e·s pour que leur mémoire nous parvienne et nous inspire.
Leur rendre hommage est également un appel aux combats d’aujourd’hui face à la montée des droites extrêmes et des idées fascisantes, et plus particulièrement de l’antisémitisme. Comme l’écrivait Mordehaï Anilewicz dans son dernier message du 23 avril 1943 : « Grâce à notre radio, nous avons entendu une merveilleuse émission relatant notre lutte. Le fait que l’on parle de nous hors du ghetto nous donne du courage.”Commémoration 2021 de l’insurrection du Ghetto de Varsovie
« Pour notre liberté et la vôtre » : Commémoration de l’insurrection du Ghetto de Varsovie
Dans un contexte encore marqué par les mesures de prévention sanitaire, les Amis de la CCE, Mémoire des Résistants Juifs de la M.O.I., l’UJRE et le Farband (U.S.J.F) vous invitent à une commémoration en ligne:
JEUDI 15 AVRIL 2021 à 18h30– Vidéo sur le ghetto et l’insurrection– Historique de l’insurrection par Jacques Lewkowicz– Poème dit en Yiddish par Batia Baum, lus en polonais par Janina Cohen et en français par Mathieu Rauchverger– Extrait du témoignage de Paul Felenbok, lu par Betty Flenbok– Lecture d’un tract de mai 1943 et de deux articles traduit du yiddish d’un journal clandestin des résistants juifs de la MOI datant de Juin 1943– “Zog nit keyn mol” chant des partisans juifs, que les participants chanteront en yiddishInscription libre, par mail à l’adresse: rencontresau14@gmail.com