Communiqués

Communiqués de Presse et Appels

  • Le projet de loi contre les séparatismes: un projet de loi dangereux

    L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide, membre du Comité Parisien de la Libération (CPL), soutient l’initiative du CPL d’adresser à tous les groupes parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat, au nom de tous ses membres, une alerte sur la dangerosité de l’article 6 du projet de loi confortant le respect des principes de la République.

    L’UJRE a pris connaissance du projet de loi confortant les principes républicains, projet dit « loi contre le séparatisme». Elle ne peut que s’opposer aux dispositions de ce projet de loi visant le fonctionnement des associations.
    L’UJRE considère que, subordonnant l’attribution de subventions à la signature d’un « contrat d’engagement
    républicain », l’article 6 remet en cause le principe de la liberté d’association tel que garanti par la loi de 1901. Le contenu du contrat d’engagement, faute qu’il soit spécifié par la loi, serait en effet laissé au gré de l’interprétation que pourrait en faire le gouvernement.
    L’UJRE rappelle l’avis émis par la Défenseure des droits (avis n° 21-01 du 12 janvier 2021) : « …même lorsqu’elles [les associations] sollicitent un soutien des pouvoirs publics, locaux ou nationaux, sous forme monétaire ou en nature, elles n’ont pas vocation, en tant que telles, à refléter les options d’un gouvernement, les priorités de l’État ou les préférences politiques d’une majorité municipale. »
    L’UJRE, association créée dans la clandestinité* en 1943 quand la France combattait les armées nazies et les institutions de Vichy, a pris part aux luttes de la Résistance. Elle constate que le projet de loi soumis au Parlement rappelle fâcheusement le régime de Pétain. Elle en exige le retrait.
    * Officialisée après la Libération (J.O. du 12/12/1944).

  • Paris : profanation des murs du Mémorial de la Shoah

    Le Mémorial dégradé le jour dédié à la mémoire des victimes de la Shoah !

    Au matin du 27 janvier 2021, date de célébration de la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste, les murs du Mémorial de la Shoah ont été dégradés par des tags. L’UJRE s’en indigne, elle manifeste son attachement à la perpétuation de la mémoire du génocide de la Seconde Guerre mondiale et demande que toute lumière soit faite sur l’origine de cette profanation et que les responsables soient poursuivis.

  • 76ème anniversaire de la libération des camps d’Auschwitz-Birkenau et journée internationale en mémoire des victimes de la Shoah de l’Organisation des Nations Unies

    Le 27 janvier 1945, dans la matinée, une avant-garde à cheval d’éclaireurs soviétiques arrive dans la zone du complexe d’Auschwitz et découvre le camp et complexe industriel d’Auschwitz-III Monowitz. Dans l’après-midi sont atteints, les camps d’extermination  d’Auschwitz-Birkenau puis le camp principal d’Auschwitz-I, ancienne caserne, sont atteints.

    Le témoignage de ces combattants, choqués de découvrir près de 7.000 survivants dont 200 enfants rescapés, est poignant.

    À l’approche du front,  les nazis avaient engagé, comme dans les autres camps, des opérations de destruction des preuves de leurs crimes et contraint, jusqu’au 20 janvier, 58.000 détenus déjà extenués et affaiblis à quitter le camp, à pied, sur des routes enneigées et sous leur garde impitoyable vers d’autres camps de concentration plus au centre de l’Allemagne. Dans ces “marches de la mort” les détenus exténués, tombés ou achevés par les SS, meurent par milliers.

    Depuis 2005, la date de la libération du camp d’Auschwitz a été décretée par l’O.N.U. journée internationale en mémoire des victimes de la Shoah.

     

  • Une tactique électoraliste inacceptable !

    Une tactique électoraliste inacceptable !

    Le Président de la République, dans un entretien donné à l’Express le 17 décembre 2020, s’il condamne dans un propos général l’antisémitisme et le racisme, tente de rééditer la tentative réussie par Sarkozy de faire porter le débat politique sur le thème de l’identité nationale afin de rallier à lui une partie de l’électorat lepeniste. Dans ce but, il n’hésite pas à mobiliser les figures de Pétain et Maurras, dont la pensée et l’action furent éminemment réactionnaires et antisémites.

    L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE), face à l’ensemble de ces données, continuera d’exiger des pouvoirs publics des mesures autant éducatives, portant notamment sur les responsabilités des personnages publics pendant l’occupation nazie, que répressives pour lutter contre les haines antisémites et racistes.

  • Harcèlement d’April Benayoum: l’antisémitisme ne passera pas !

    L’antisémitisme ne passera pas !

    Faute, comme l’ont proposé* l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) et Mémoire des Résistants Juifs de la Main-d’œuvre Immigrée (MRJ-MOI), d’une autorité administrative indépendante chargée de surveiller, éradiquer et poursuivre les propos haineux, notamment racistes et antisémites sur Internet, des réseaux sociaux se sont fait les porteurs d’injures, menaces et insultes à l’encontre d’April Benayoum qui venait d’obtenir le titre de dauphine de Miss France, au prétexte qu’elle a évoqué la nationalité italo-israélienne de son père. La haine ainsi déversée signe un échec éducatif dont l’origine n’est pas seulement située dans le système scolaire et les programmes d’histoire et de civisme qu’il met en œuvre.
    Ces propos sont en partie inspirés de l’extrême droite, et pour certains, sont caractéristiques d’une apologie du crime contre l’humanité qu’a constitué le génocide des juifs au cours de la Seconde Guerre mondiale. Le délit qu’ils constituent ne peut être que condamné. Pour une autre part, ils émanent de mouvements qui prennent ainsi une grave responsabilité, bien qu’ils se réclament de la défense des droits des Palestiniens. Car s’il est parfaitement légitime d’agir en faveur de ces droits, ce que nous faisons, dont notamment le droit à un État palestinien souverain avec Jérusalem-Est comme capitale, condition première d’une paix juste et durable, le discours simplificateur qui accompagne parfois cette revendication, et qui fait silence sur les tenants et aboutissants historiques du processus ayant mené à la situation actuelle, ne peut que favoriser les propos de haine que l’on a pu constater.Le défaut de ce discours est d’ailleurs poussé à l’extrême lorsqu’Houria Bouteldja, porte-parole du Parti des indigènes de la République, se croit fondée à exiger d’April Benayoum, scandaleusement, qu’elle désavoue publiquement Israël pour pouvoir échapper aux manifestations d’antisémitisme auxquelles elle a été confrontée.
    En tout état de cause, rendre tout Israélien coupable a priori, par essence, c’est d’une part négliger l’existence, en Israël même, de mouvements composés d’Israéliens de toutes origines et convictions militant pour une paix juste et durable ; c’est d’autre part implicitement contester la légitimité du droit à l’existence d’un État israélien, pourtant garantie par le droit international.

    Tout cela rend encore plus urgentes les mesures suivantes exigées par l’UJRE :

    •  le renforcement des mesures éducatives et répressives à l’encontre de l’antisémitisme
    •  la création et l’installation d’une autorité administrative indépendante*, constituée à la manière du Défenseur des droits, chargée de surveiller, éradiquer de sa propre initiative et poursuivre les manifestations d’antisémitisme et de racisme sur Internet, ces tâches indispensables ne pouvant, contrairement à ce que prévoyait la loi (dite “loi Avia”), soutenue par le gouvernement, mais censurée par le Conseil Constitutionnel, être sous-traitées aux organismes privés que sont les réseaux sociaux.

    * cf. lettre ouverte du 4 juillet 2019 de l’UJRE et de MRJ-MOI au Premier ministre et aux présidents des groupes parlementaires.

  • 3ème édition du prix Ilan Halimi (2021)

    L’UJRE salue le lancement de la troisième édition du prix Ilan Halimi par la  Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT (DILCRAH) qui récompense un travail collectif mobilisant au moins 5 jeunes de moins de 25 ans qui ont mené une action visant à lutter contre les préjugés et les stéréotypes racistes et antisémites.

    Il porte le nom d’Ilan Halimi, jeune français enlevé, séquestré et torturé à mort par la haine et les préjugés antisémites en 2006. Les candidatures sont à déposer avant le 20 décembre et les finalistes seront conviés à Paris en février 2021 pour une présentation orale de leur action devant les jury et les autres candidats (sous réserve des conditions sanitaires).

    Pour plus d’info : https://www.dilcrah.fr/prix-ilan-halimi/

  • Sauvegarder la liberté d’expression après le crime de Conflans-Sainte-Honorine

    L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) a appris avec effroi et indignation l’attentat dont a été victime un professeur d’histoire-géographie d’un collège de Conflans-Sainte-Honorine. Elle exprime son soutien àsa famille, ses proches, ses collègues et élèves.
    Samuel Paty a été décapité par un terroriste se réclamant de l’islam, pour avoir exercé son métier en dispensant un cours d’enseignement moral et civique destiné à éveiller l’esprit critique des élèves.
    On apprend que l’auteur du crime était en France depuis l’âge de six ans, mais l’Éducation nationale, malgré ses qualités et celles de ses enseignants, ne peut combattre à elle seule l’influence de la société et celle de certaines familles.
    Tout le soutien nécessaire doit être apporté aux personnels du service public d’éducation. Un trop grand nombre d’entre eux sont depuis longtemps victimes de menaces. Les abandonner à leur sort comme c’est trop souvent le cas est une lâcheté. La mission de transmission du savoir par les enseignants doit être protégée.
    C’est l’ensemble de la société française qui est endeuillé par cette atteinte à la liberté d’expression, de conscience, à la laïcité, atteinte qu’aucun service de l’État n’a su prévenir.
    L’UJRE, attachée aux principes de liberté d’expression, de conscience, à la laïcité et à l’exercice du droit à la critique rationnelle de l’ensemble des religions, demande que l’État applique pleinement ces principes et lutte efficacement contre la diffusion de propos haineux sur les réseaux sociaux.
    L’UJRE, consciente que l’islamisme* n’est pas l’islam, demande que soient prises des mesures concrètes combattant l’islamisme* ainsi que tous les fanatismes, religieux ou non. 
    UJRE
    Paris, le 20 octobre 2020

    * Islamisme (selon Larousse) : C’est un projet politique et non une religion, tendant à instaurer un État musulman régi par des religieux en vue d’instaurer la charia comme source unique du droit et du fonctionnement de la société.

  • Odieux saccage antisémite

    Vendredi 2 octobre à Paris, des individus ont saccagé un restaurant casher, le couvrant de sigles nazis, volant 50€ et mêlant à leurs insultes antisémites un slogan pro-palestinien.

    Cet amalgame entre l’idéologie nazie et la pseudo-défense des droits des Palestiniens ne sert ni les droits de ceux-ci, ni la lutte des Juifs qui s’opposent à la politique israélienne de colonisation, et dont nous sommes.

    L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) demeure déterminée à lutter contre l’antisémitisme.

    L’UJRE milite pour que soient créées les conditions politiques permettant à Israël et à la Palestine de vivre dans des frontières sûres et reconnues.

    L’UJRE exige qu’une enquête rigoureuse permette l’identification rapide et la condamnation judiciaire des coupables de cet acte antisémite et de vandalisme.

  • Fête de l’Humanité 2020 : l’UJRE présente avec la PNM

    Bon de Soutien et Programme de la Fête de l’Humanité 2020

    Cette année, dans les conditions exceptionnelles relatives à la prévention de la pandémie Covid-19, la Fête de l’Humanité prend une forme décentralisée ou en ligne.

    L’équivalent de son Village du Livre se tient les Vendredi 11 et Samedi 12 Septembre dans les salles de La Bellevilloise (Paris 20ème).

    L’UJRE, avec MRJ/MOI et l’AACCE, y est présente avec la Presse Nouvelle Magazine et une sélection de livres, parmi les publications et maisons d’édition participant au Village du Livre.

    Les auteurs y dédicacent aussi leurs livres, comme Dominique Vidal qui dédicacera son livre, Samedi après-midi, à notre table.

  • Profanation du Centre de mémoire d’Oradour-sur-Glane

    Le village d’Oradour-sur-Glane, village-martyr de l’abjecte barbarie de la division nazie Das Reich*, a été profané par des inscriptions négationnistes dont l’une se réfère à Vincent Reynouard, nostalgique d’Hitler, antisémite notoire.

    Cet acte abominable constitue un levier supplémentaire à l’antisémitisme qui continue de se diffuser dans notre pays.

    L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) est indignée et exige des pouvoirs publics qu’ils fassent le nécessaire pour trouver et punir sévèrement les odieux responsables de cet acte abject.

    * Les faits historiques sont rapportés dans la Presse Nouvelle Magazine de septembre 2020, revue éditée par l’UJRE.