Communiqués

Communiqués de Presse et Appels

  • Commémoration 2021 de l’insurrection du Ghetto de Varsovie

    « Pour notre liberté et la vôtre » : Commémoration de l’insurrection du Ghetto de Varsovieimage.png

    Dans un contexte encore marqué par les mesures de prévention sanitaire, les Amis de la CCE, Mémoire des Résistants Juifs de la M.O.I., l’UJRE et le Farband (U.S.J.F) vous invitent à une commémoration en ligne:

    JEUDI 15 AVRIL 2021 à 18h30
    – Vidéo sur le ghetto et l’insurrection
    – Historique de l’insurrection par Jacques Lewkowicz
    – Poème dit en Yiddish par Batia Baum, lus en polonais par Janina Cohen et en français par Mathieu Rauchverger
    – Extrait du témoignage de Paul Felenbok, lu par Betty Flenbok
    – Lecture d’un tract de mai 1943 et de deux articles traduit du yiddish d’un journal clandestin des résistants juifs de la MOI datant de Juin 1943
    – “Zog nit keyn mol” chant des partisans juifs, que les participants chanteront en yiddish
    Inscription libre, par mail à l’adresse: rencontresau14@gmail.com
  • Conférence: Militer en minorité ? Le “secteur juif” du Parti Communiste Français

    Conférence: Militer en minorité ? Le "secteur juif" du Parti Communiste Français de la Libération à la fin des années cinquante

    L’AACCE, MRJ-MOI et l’UJRE ont le plaisir de vous inviter à une visioconférence avec Zoé Grumberg.

    Docteur en histoire, enseignante à Sciences Po Toulouse, Zoé Grumberg y traitera pour nous du sujet de sa thèse (IEP Paris) intitulée : «Militer en minorité ? Le “secteur juif” du Parti Communiste Français de la Libération à la fin des années cinquante».

    Présentée par Claudie Bassi-Lederman, Zoé Grumberg exposera son travail de recherche pendant 20 minutes, puis répondra à nos questions recueillies par l’animateur de la rencontre, Claude Sarcey.

    Sa thèse porte sur le « secteur juif » du PCF (section juive de la MOI) et sur l’engagement de ses militants, pour la plupart juifs yidichophones originaires d’Europe centrale.

    Certains d’entre nous seront très sensibles à un sujet qui porte essentiellement sur l’histoire de l’UJRE, c’est-à-dire sur le militantisme de nos parents et plus généralement sur l’histoire des juifs communistes.

    Entrée libre mais inscription obligatoire au plus tard le 6 avril 2021 à l’adresse: rencontresau14@gmail.com

    NB: Pour des raisons de sécurité, les inscrits recevront le lien Zoom d’accès à la visioconférence mercredi 7 avril au matin.

  • Ruth Zylberman: “les enfants du 209 rue Saint Maur”

    L’UJRE vous invite à une visioconférence, pour débattre de son livre avec Ruth Zylberman:

    Invitation, le Samedi 13 Mars, à 18h, à la visioconférence de Ruth Zylberman, réalisatrice et écrivaine, pour un débat autour de son livre “les enfants du 209 rue Saint Maur”
  • Commémoration pour Ilan Halimi : 15 ans déjà

    L’UJRE appelle à se joindre à la commémoration pour Ilan Halimi : 15 ans déjà

    Commémoration IlanHalimi: 15 ans déjà
    Commémoration pour Ilan Halimi : 15 ans déjà

    Rassemblement contre les crimes antisémites et tous les actes racistes.
    Dimanche 14 Février – 14h – Jardin Ilan Halimi, 54 rue de Fécamp, 75012 Paris

    Il y a 15 ans, Ilan Halimi était kidnappé, séquestré, torturé et assassiné parce que Juif.
    Il était retrouvé le 13 février agonisant sur les rails du RER C. Ilan manque à sa famille  et à ses proches. Et nous ne l’oublierons jamais.
    Ce sont les stéréotypes antisémites les plus anciens qui ont mené à son assassinat : les Juifs seraient riches et maniganceraient dans l’ombre.

    Depuis 2006, de l’école Ozar Hatorah à Toulouse jusqu’à l’Hypercacher de la Porte de Vincennes, onze hommes, femmes, enfants ou personnes âgées ont été tuées en France parce que Juives.
    Les actes antisémites et les violences racistes sont en augmentation, ici et ailleurs dans le monde.
    Les vingt-quatre jours qui ont amené à la mort tragique d’Ilan Halimi nous obligent à une détermination sans faille contre l’antisémitisme et contre toute forme de racisme.

    C’est pourquoi le dimanche 14 février à 14h nous appelons, en sa mémoire, ainsi qu’à celle de toutes les victimes de crimes antisémites et racistes, à un rassemblement au jardin Ilan Halimi, 54 rue de Fécamp.Nous demandons explicitement qu’aucun drapeau national ne soit brandi, afin de ne pas détourner le sens de cette commémoration.

    Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les Racismes, Juives et Juifs révolutionnaires, Mémorial 98, Collectif des Juifves VNR,

    Avec le soutien d’organisations juives, de lutte contre l’antisémitisme et d’organisations antiracistes:

    Ayeka, Club Laïque de l’Enfance Juive (CLEJ), Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE), Une Autre Voix Juive (UAJV), Comité Adama Traoré, Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (ACORT), Collectif Nta Rajel, Association Ibuka, Collectif Golema, Ligue des Droits de l’Homme (LDH), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), SOS Racisme, QTPOC autonomes, Coexister, Lallab, Acceptess-T, Confédération Générale du Travail (CGT), Fédération syndicale unitaire (FSU), Union syndicale Solidaires, Solidaires Étudiant-e-s, la FIDL, Union Départementale des Syndicats CGT de Paris, L’UNEF (l’Union Nationale des Etudiants de France) Vigilance Informations Syndicales Antifascistes (VISA), CNT STE75 et Sup-recherche région parisienne,  Ensemble, Fédération Anarchiste (FA), Génération.s, Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti de Gauche (PG), Union Communiste Libertaire (UCL), Parti Communiste Français (PCF), La France Insoumise (LFI), Attac France, Action révolutionnaire LGBQTI, Collectif Ecolo-Libertaire Anti-fasciste & Féministe (ELAfF), Collectif Irrécupérables, Collectif féministe révolutionnaire (CFR), Collectif Paris Queer Antifa, Collectif Agitations, Editions syndicalistes, IPAM/CEDETIM, Jeune Garde, La Horde, Collectif Jaggernaut (revue), Les Amis de La Révolution Prolétarienne (revue), SIAMO, Séminaire ETAPE, Transgrrrls, RESOME, Aplutsoc – Arguments Pour la Lutte Sociale, PEPS ( Pour une Ecologie Populaire et Sociale), Fondation Copernic, Unité Communiste-ICOR

    Nous appelons sur place à un respect strict des mesures sanitaires : port du masque, respect des gestes barrières et distanciation physique seront de rigueur.

  • Le projet de loi contre les séparatismes: un projet de loi dangereux

    L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide, membre du Comité Parisien de la Libération (CPL), soutient l’initiative du CPL d’adresser à tous les groupes parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat, au nom de tous ses membres, une alerte sur la dangerosité de l’article 6 du projet de loi confortant le respect des principes de la République.

    L’UJRE a pris connaissance du projet de loi confortant les principes républicains, projet dit « loi contre le séparatisme». Elle ne peut que s’opposer aux dispositions de ce projet de loi visant le fonctionnement des associations.
    L’UJRE considère que, subordonnant l’attribution de subventions à la signature d’un « contrat d’engagement
    républicain », l’article 6 remet en cause le principe de la liberté d’association tel que garanti par la loi de 1901. Le contenu du contrat d’engagement, faute qu’il soit spécifié par la loi, serait en effet laissé au gré de l’interprétation que pourrait en faire le gouvernement.
    L’UJRE rappelle l’avis émis par la Défenseure des droits (avis n° 21-01 du 12 janvier 2021) : « …même lorsqu’elles [les associations] sollicitent un soutien des pouvoirs publics, locaux ou nationaux, sous forme monétaire ou en nature, elles n’ont pas vocation, en tant que telles, à refléter les options d’un gouvernement, les priorités de l’État ou les préférences politiques d’une majorité municipale. »
    L’UJRE, association créée dans la clandestinité* en 1943 quand la France combattait les armées nazies et les institutions de Vichy, a pris part aux luttes de la Résistance. Elle constate que le projet de loi soumis au Parlement rappelle fâcheusement le régime de Pétain. Elle en exige le retrait.
    * Officialisée après la Libération (J.O. du 12/12/1944).

  • Paris : profanation des murs du Mémorial de la Shoah

    Le Mémorial dégradé le jour dédié à la mémoire des victimes de la Shoah !

    Au matin du 27 janvier 2021, date de célébration de la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste, les murs du Mémorial de la Shoah ont été dégradés par des tags. L’UJRE s’en indigne, elle manifeste son attachement à la perpétuation de la mémoire du génocide de la Seconde Guerre mondiale et demande que toute lumière soit faite sur l’origine de cette profanation et que les responsables soient poursuivis.

  • 76ème anniversaire de la libération des camps d’Auschwitz-Birkenau et journée internationale en mémoire des victimes de la Shoah de l’Organisation des Nations Unies

    Le 27 janvier 1945, dans la matinée, une avant-garde à cheval d’éclaireurs soviétiques arrive dans la zone du complexe d’Auschwitz et découvre le camp et complexe industriel d’Auschwitz-III Monowitz. Dans l’après-midi sont atteints, les camps d’extermination  d’Auschwitz-Birkenau puis le camp principal d’Auschwitz-I, ancienne caserne, sont atteints.

    Le témoignage de ces combattants, choqués de découvrir près de 7.000 survivants dont 200 enfants rescapés, est poignant.

    À l’approche du front,  les nazis avaient engagé, comme dans les autres camps, des opérations de destruction des preuves de leurs crimes et contraint, jusqu’au 20 janvier, 58.000 détenus déjà extenués et affaiblis à quitter le camp, à pied, sur des routes enneigées et sous leur garde impitoyable vers d’autres camps de concentration plus au centre de l’Allemagne. Dans ces “marches de la mort” les détenus exténués, tombés ou achevés par les SS, meurent par milliers.

    Depuis 2005, la date de la libération du camp d’Auschwitz a été décretée par l’O.N.U. journée internationale en mémoire des victimes de la Shoah.

     

  • Une tactique électoraliste inacceptable !

    Une tactique électoraliste inacceptable !

    Le Président de la République, dans un entretien donné à l’Express le 17 décembre 2020, s’il condamne dans un propos général l’antisémitisme et le racisme, tente de rééditer la tentative réussie par Sarkozy de faire porter le débat politique sur le thème de l’identité nationale afin de rallier à lui une partie de l’électorat lepeniste. Dans ce but, il n’hésite pas à mobiliser les figures de Pétain et Maurras, dont la pensée et l’action furent éminemment réactionnaires et antisémites.

    L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE), face à l’ensemble de ces données, continuera d’exiger des pouvoirs publics des mesures autant éducatives, portant notamment sur les responsabilités des personnages publics pendant l’occupation nazie, que répressives pour lutter contre les haines antisémites et racistes.

  • Harcèlement d’April Benayoum: l’antisémitisme ne passera pas !

    L’antisémitisme ne passera pas !

    Faute, comme l’ont proposé* l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) et Mémoire des Résistants Juifs de la Main-d’œuvre Immigrée (MRJ-MOI), d’une autorité administrative indépendante chargée de surveiller, éradiquer et poursuivre les propos haineux, notamment racistes et antisémites sur Internet, des réseaux sociaux se sont fait les porteurs d’injures, menaces et insultes à l’encontre d’April Benayoum qui venait d’obtenir le titre de dauphine de Miss France, au prétexte qu’elle a évoqué la nationalité italo-israélienne de son père. La haine ainsi déversée signe un échec éducatif dont l’origine n’est pas seulement située dans le système scolaire et les programmes d’histoire et de civisme qu’il met en œuvre.
    Ces propos sont en partie inspirés de l’extrême droite, et pour certains, sont caractéristiques d’une apologie du crime contre l’humanité qu’a constitué le génocide des juifs au cours de la Seconde Guerre mondiale. Le délit qu’ils constituent ne peut être que condamné. Pour une autre part, ils émanent de mouvements qui prennent ainsi une grave responsabilité, bien qu’ils se réclament de la défense des droits des Palestiniens. Car s’il est parfaitement légitime d’agir en faveur de ces droits, ce que nous faisons, dont notamment le droit à un État palestinien souverain avec Jérusalem-Est comme capitale, condition première d’une paix juste et durable, le discours simplificateur qui accompagne parfois cette revendication, et qui fait silence sur les tenants et aboutissants historiques du processus ayant mené à la situation actuelle, ne peut que favoriser les propos de haine que l’on a pu constater.Le défaut de ce discours est d’ailleurs poussé à l’extrême lorsqu’Houria Bouteldja, porte-parole du Parti des indigènes de la République, se croit fondée à exiger d’April Benayoum, scandaleusement, qu’elle désavoue publiquement Israël pour pouvoir échapper aux manifestations d’antisémitisme auxquelles elle a été confrontée.
    En tout état de cause, rendre tout Israélien coupable a priori, par essence, c’est d’une part négliger l’existence, en Israël même, de mouvements composés d’Israéliens de toutes origines et convictions militant pour une paix juste et durable ; c’est d’autre part implicitement contester la légitimité du droit à l’existence d’un État israélien, pourtant garantie par le droit international.

    Tout cela rend encore plus urgentes les mesures suivantes exigées par l’UJRE :

    •  le renforcement des mesures éducatives et répressives à l’encontre de l’antisémitisme
    •  la création et l’installation d’une autorité administrative indépendante*, constituée à la manière du Défenseur des droits, chargée de surveiller, éradiquer de sa propre initiative et poursuivre les manifestations d’antisémitisme et de racisme sur Internet, ces tâches indispensables ne pouvant, contrairement à ce que prévoyait la loi (dite “loi Avia”), soutenue par le gouvernement, mais censurée par le Conseil Constitutionnel, être sous-traitées aux organismes privés que sont les réseaux sociaux.

    * cf. lettre ouverte du 4 juillet 2019 de l’UJRE et de MRJ-MOI au Premier ministre et aux présidents des groupes parlementaires.

  • 3ème édition du prix Ilan Halimi (2021)

    L’UJRE salue le lancement de la troisième édition du prix Ilan Halimi par la  Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT (DILCRAH) qui récompense un travail collectif mobilisant au moins 5 jeunes de moins de 25 ans qui ont mené une action visant à lutter contre les préjugés et les stéréotypes racistes et antisémites.

    Il porte le nom d’Ilan Halimi, jeune français enlevé, séquestré et torturé à mort par la haine et les préjugés antisémites en 2006. Les candidatures sont à déposer avant le 20 décembre et les finalistes seront conviés à Paris en février 2021 pour une présentation orale de leur action devant les jury et les autres candidats (sous réserve des conditions sanitaires).

    Pour plus d’info : https://www.dilcrah.fr/prix-ilan-halimi/