82ème Anniversaire du soulèvement du ghetto de Varsovie
82ème Anniversaire
Soulèvement et destruction du ghetto de Varsovie
A Varsovie, le ghetto juif créé en 1940, le plus important de la Seconde Guerre mondiale, fut le 19 mars 1943 le premier à se soulever contre les nazis, le premier à les repousser hors du ghetto.
L’insurrection, préparée par Mordechaï Anielewicz et Joseph Lewartowski de l’Organisation Juive de Combat — qui organisait la Résistance en diffusant tracts et brochures — dura près de deux mois et s’acheva le 16 mai 1943 par la destruction totale du ghetto. Le général SS, Jürgen Stroop, abasourdi par le courage et l’héroïsme des insurgés put enfin annoncer à Himmler, Reichsfürer-SS: «l’ancien quartier d’habitations juives de Varsovie n’existe plus».
Cette insurrection battit en brèche le cliché des Juifs se laissant mener à l’abattoir comme des moutons.[1]
Symbole de la Résistance possible des Juifs, exemple et signal d’autres révoltes, dans d’autres ghettos et dans certains centres de mise à mort, elle renforça l’engagement dans la lutte armée, en France ce sera le secteur juif de la MOI et ses FTP-MOI et les groupes de combat de l’UJRE.
Symbole qui motivera de nombreux nouveaux combattants pour l’anéantissement du nazisme et la libération de la France.[2]
[1] Lucien Steinberg, Pas comme des moutons. Les Juifs contre Hitler, Éd. des Balustres, 2012, 600p.
[2] Article de Charles Lederman, Il y a 51 ans, le ghetto de Varsovie, paru dans L’Humanité du 25/04/1994Marche Intergénérationnelle pour la mémoire et la transmission
Marche Intergénérationnelle pour la mémoire et la transmission
Dimanche 27 avril 2025, 15 h 45
Rendez-vous à l’angle de la rue du Dragon et la rue de Sèvres, 75006 Paris
Dans le cadre des commémorations du 80ème anniversaire de la Libération, nous vous invitons à participer aux évènements annoncés autour de nombreux lieux de la Journée nationale du Souvenir des victimes et héros de la Déportation. Ainsi, l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide se joint à nombre d’associations mémorielles à participer le dimanche 27 avril 2025 à la marche intergénérationnelle pour affirmer la nécessité de la mémoire et de la transmission et célébrer l’idéal républicain et ses valeurs fondamentales.
Initiée par l’Union des déportés d’Auschwitz, une Marche intergénérationnelle pour la mémoire et la transmission est organisée à Paris le dimanche 27 avril après-midi à l’occasion de la Journée nationale de la Déportation.
Au printemps et au début de l’été 1945, quelques dizaines de milliers de rescapés des camps nazis déportés de France retrouvent leur pays.
Parmi eux, près de 4 300 survivants de la Shoah sur les 76 000 déportés juifs de France.
80 ans après, la France se souvient et honore ces hommes et ces femmes par-delà les singularités historiques des déportations, qu’elles soient victimes d’un génocide, victimes de la répression et des persécutions du IIIeReich appuyé par l’État français de l’époque.
Depuis l’automne 2024, de nombreuses initiatives ont jalonné la commémoration de la découverte des camps et du retour des déportés.
À l’initiative de l’Union des déportés d’Auschwitz, en partenariat avec le Ministère des Armées, la Mission du 80e anniversaire des débarquements, de la Libération de la France et de la Victoire, la Fondation pour la mémoire de la Shoah, le Mémorial de la Shoah, l’Office national des Combattants et Victimes de Guerre et la Mairie de Paris, retrouvons-nous à Paris à l’occasion de la Journée nationale de la Déportation le dimanche 27 avril autour d’un seul mot-d’ordre, d’un seul impératif affirmant la nécessité de la mémoire et de la transmission et célébrant l’idéal républicain et ses valeurs fondamentales.
Issus de toutes les générations, touchés dans nos familles ou amis, venons marcher ensemble autour des derniers survivants, dans la dignité et la vigilance.
Les participants sont invités à s’associer aux cérémonies traditionnelles au Mémorial de la Shoah puis au Mémorial des martyrs de la Déportation.
Premiers soutiens:
Union des associations de mémoire des camps nazis, Amis de la Fondation pour la mémoire de la Déportation, Fonds Social Juif Unifié, Association des professeurs d’Histoire et de Géographie, Commission du souvenir du Conseil représentatif des institutions juives de France, Fils et Filles des déportés juifs de France, Amitié Judéo-Chrétienne de France, Comité français pour Yad Vashem, FARBAND-Union des Sociétés Juives de France, Association Fonds Mémoire d’Auschwitz, Cercle d’étude de la Déportation et de la Shoah, Conseil National pour la Mémoire des Enfants Juifs Déportés, Association française pour l’hommage de la Communauté juive de France aux Gardiens de la Vie, Amicale des anciens déportés de Bergen-Belsen, Association Convoi 1, Mémoires du convoi 6 et des camps du Loiret, Les Familles et Amis des déportés du convoi 73, Association Convoi 77, Association convoi 68, Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide, MRJ-MOI, Muestros Dezaparesidos, Vidas Largas, Collectif des anciens enfants cachés et leurs descendants, Les anciens de l’OPEJ, Les amis de la commission centrale de l’enfance, Liberté du Judaïsme, Les Enfants et Amis Abadi, Collectif “Histoire et Mémoire” de Nîmes, Réseau Deuxième Génération de Genève. Ainsi que Éclaireuses et Éclaireurs Israélites de France, Hashomer Hatzaïr
La Marche débutera à 15 h 45 à l’angle de la rue du Dragon et de la rue de Sèvres jusqu’à la place Le Corbusier, face à l’Hôtel Lutetia, symbole du retour des déportés où une cérémonie officielle se déroulera, sous l’égide de madame Patricia Mirallès, ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants.
Engagement de la France pour la reconnaissance de l’état de Palestine
Le moment est venu !
L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) prône une paix juste et durable au Proche-Orient, fondée sur l’ensemble des résolutions des Nations Unies, et en particulier la reconnaissance de l’État de Palestine, aux côtés de celui d’Israël, dans ses frontières de 1967.
Elle salue les déclarations du président de la République française visant à engager dans le cadre des Nations Unies, à la suite d’autres pays de l’Union Européenne qui l’ont déjà fait, le processus de reconnaissance par la France de l’État de Palestine.
Cette annonce renoue avec une ligne diplomatique française d’équilibre au Proche-Orient, après une période d’effacement malgré toutes les provocations du chef de l’État israélien actuel ; elle marque une avancée que nous recevons positivement.
Alors que les terroristes du Hamas détiennent encore des otages dont la vie importe vraisemblablement peu au gouvernement israélien d’extrême droite, ce dernier poursuit destructions et crimes de masse à Gaza et encourage les exactions des colons suprémacistes dans les territoires occupés de Palestine.
Nous souhaitons que les propos tenus par la présidence de la République soient suivis de mesures marquant une nouvelle détermination française à contrer efficacement la poursuite de la politique de colonisation israélienne et à relancer des perspectives de négociation et de paix. En particulier, il nous semble incontournable qu’elle intervienne au sein de l’Union Européenne pour que l’accord d’association UE-Israël soit immédiatement suspendu.
Comme le montrent les grandes manifestations de citoyens israéliens pour la défense de l’État de droit, les principes démocratiques et laïques, qui ont prévalu quand Israël est devenu membre des Nations Unies à la suite de sa Déclaration d’indépendance, peuvent être restaurés. De même, avec de nouvelles perspectives, les forces démocratiques au sein d’une société palestinienne, non moins pluraliste que la société israélienne, pourraient retrouver la force d’expression qui leur a été retirée par l’affaiblissement de leurs structures de représentation.
L’UJRE continuera d’encourager tous les efforts pour mobiliser l’opinion démocratique en faveur d’une solution «à deux États», trop longtemps attendue, étape pratique et symbolique incontournable d’une reconnaissance réciproque, garantie par des instances internationales, ouvrant vers des horizons de construction pacifique et de prospérité pour les peuples.
En octobre 2014, le ministre français des Affaires étrangères et du Développement international déclarait que la reconnaissance de l’État de Palestine interviendrait «le moment venu». En décembre 2014, l’Assemblée nationale invitait «le Gouvernement français à reconnaître l’État de Palestine en vue d’obtenir un règlement définitif du conflit».
Dix ans ont passé. Oui, le moment est vraiment venu et nous semble n’avoir déjà que trop tardé!Il est grand temps que la France prenne ses responsabilités.
Paris, le 14 avril 2025
Rassemblements en France et à Paris pour la défense de l’état de droit
Appel de la société civile pour la défense de l’état de droit
Le 31 mars, à l’issue de longues années de procédure et d’un débat judiciaire contradictoire, le Rassemblement national ainsi que des élus et des cadres du mouvement d’extrême droite ont été condamnés pour détournements de fonds publics. Marine Le Pen, qui était présidente du parti et parlementaire européenne au moment des faits, est la personne la plus lourdement condamnée : 5 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire et 4 ans de prison, dont 2 avec sursis.
Depuis l’annonce de ce verdict qui découle de la seule application de la loi par des juges indépendants, le Rassemblement national a choisi de dénoncer la décision de justice en des termes aussi abusifs que choquants. Il a accrédité l’idée d’un « complot » mené par un « gouvernement des juges », s’attirant ainsi les soutiens enthousiastes des figures mondiales de l’extrême droite que sont Trump, Musk, Bolsonaro, Poutine, Orban ou Salvini. Encore plus inquiétant, ces critiques d’une décision de justice ont été plus largement relayées par des élus et responsables politiques d’autres partis, y compris le Premier ministre, et par un grand nombre de médias peu soucieux de la réalité des faits.
Ces sorties ont immédiatement entraîné des menaces à l’endroit des magistrats qui ont rendu leur jugement collégialement.
Derrière cette violente attaque contre l’État de droit et les magistrats qui le servent, se dessine le refus de ce qu’il implique : un traitement égal de toutes et tous, personne ne pouvant réclamer l’application de privilèges liés à sa naissance, à son statut social ou à sa notoriété. Certes, ces attaques qui visent à remettre en cause le fondement de nos institutions protectrices des droits et de l’égalité devant la loi ne sont pas nouvelles. Mais elles se sont dangereusement multipliées ces dernières années.
Fermement attachés à l’égalité de toutes et de tous devant la loi, nous sommes nécessairement attachés à l’État de droit qui deviendrait un concept vide si l’indépendance de la justice n’était pas respectée.
Nous savons également que l’État de droit nous protège d’un autre fléau. Car, garantie de l’exercice de droits et des libertés fondamentales, l’État de droit est également ce qui contribue à ce que les relations qui se nouent entre les citoyennes et les citoyens ne soient pas abandonnées à la violence, à la force, aux pouvoirs sans limites, aux mauvaises passions mais puissent être régulées par des normes juridiques. A l’heure où les haines racistes et antisémites, le masculinisme et les offensives anti-IVG ainsi que le mépris des habitats naturels connaissent une vigueur renouvelée, l’État de droit nous apparaît d’autant plus précieux.
Garantie d’impartialité, de traitement égal devant la loi et de refus de la violence dans les relations, l’État de droit – indissociable d’une démocratie effective et de la protection des droits humains – résonne avec nos convictions. Celles qui nous animent lorsque nous refusons les injustices sociales et environnementales, les racismes, l’antisémitisme, la xénophobie, le sexisme, les LGBTphobies et toutes les idéologies qui visent à faire primer l’exploitation, l’oppression, les haines et les peurs sur le respect de toutes et de tous.
Parce que nous défendons la démocratie et les principes qui la fondent, nous, organisations de la société civile, appelons toutes celles et tous ceux qui partagent ces principes à exprimer leur attachement à la justice et à l’État de droit en se rassemblant le samedi 12 avril 2025 dans toutes les villes de France.
À Paris, nos organisations donnent rendez-vous Place de la République à partir de 17h.
Organisations signataires :
Amnesty international France, Association des Parents et futurs parents Gays et lesbiens (APGL), ATTAC, Au Tambour !, Cercle Olympe de Gouges, La Cimade, Collectif Alertes Féministes, Collectif Golem, Collectif national pour les Droits des Femmes, Comité marche du 23 mai 1998 (CM98), Confédération Générale du Travail (CGT), Coordination 75 des Sans Papiers (CSP75), Démocratie Ouverte, Fédération des Associations Générales Etudiantes (FAGE), Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne (FIDL), Fondation Copernic, France Fraternités, France terre d’asile, Fédération Syndicale Unitaire (FSU), Greenpeace France, Jalons pour la Paix, Ligue de l’Enseignement, Ligue des Droits de l’Homme (LDH), LOBA, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), Nous Toutes, Nos services publics, Osez le féminisme !, Oxfam France, le Planning Familial, Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les Racismes (RAAR), SOS Homophobie, SOS Racisme, Stop Homophobie, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des Avocats de France (SAF), Transparency International France, Une Autre Voix Juive (UAVJ), Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE), Union Etudiante, Union Maintenant, Union Nationale des Etudiants de France (UNEF), Union syndicale Solidaires.Carte des rassemblements en France et à Paris pour la défense de l’état de droit
L’extrême droite antisémite invitée par le gouvernement israélien: paradoxe honteux!
Paradoxe honteux!
Le gouvernement israélien actuel, d’extrême droite, cherche des appuis en Europe, et dans le reste du monde, pour mener à bien une politique de plus en plus désapprouvée. Pour ce faire, il n’hésite pas à faire appel à des régimes connus pour leur antisémitisme, notamment celui de Victor Orban, et à inviter des partis d’extrême droite nationaliste et racistes européens à sa conférence internationale sur l’antisémitisme à Jérusalem.
Cette conférence prend le tour d’une réunion internationale de l’extrême droite, la plupart des invités, non liés à ces partis, ayant annulé leur participation du fait de la participation de Jordan Bardella (Rassemblement national) et de Marion Maréchal (Identité-Libertés).
Au prétexte que les Arabes sont leurs ennemis communs, le RN n’hésite pas à soutenir le gouvernement d’un pays qui prétend défendre la cause des juifs du monde entier. Si, conjoncturellement, il prétend combattre l’antisémitisme, comment peut-il le faire avec des racistes et des xénophobes ?
Dans un bel élan philosémite, il dénonce aussi l’attitude de méfiance du CRIF qui met en cause, et à juste titre, l’invitation de Jordan Bardella en Israël. Marine Le Pen, en pleine démagogie électoraliste, appelle les Juifs de France à « dégauchir » le CRIF et, sans sourciller, vient faire la leçon à une organisation qui ne demande pas tant de sollicitude, surtout venant d’un parti d’extrême droite.
Née dans la résistance à l’occupant nazi, l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE), choquée par l’invitation de personnalités d’affiliation néofasciste, qui saluent le bras tendu, condamne l’invitation par le gouvernement israélien d’un parti fondé notamment par d’anciens SS et membres de l’OAS, et dont le leader actuel refuse de dénoncer l’antisémitisme avéré de son fondateur, qui l’a dirigé pendant quarante ans.
L’UJRE, fidèle aux valeurs qui ont présidé à sa création, poursuit sa lutte contre tous les amalgames (juif/israélien, antisioniste/antisémite) et ne saurait dissocier la lutte, spécifique, contre l’antisémitisme de celle contre tous les racismes, sans exception aucune : racisme anti-arabe, discriminations qui s’abattent sur diverses minorités (ethniques, religieuses, de genre …).
Le Bureau de l’UJRE
Paris le 26 mars 2025
Contre la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme, gagnons l’égalité des droits!
Appel collectif dans le cadre de la Journée internationale contre le racisme:
rassemblement le samedi 22 mars 2025 à 14h place de la République à Paris
Nous appelons donc aussi à participer à cette manifestation et à nous exprimer contre la montée de l’intolérance et de la haine et pour l’égalité des droits.
L’UJRE appelle à participer partout en France, aux différents événements qui vont marquer cette semaine du 17 au 21 mars 2025, comme la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme que lance chaque année le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.
Tout en regrettant l’absence de l’expression « lutte contre l’antisémitisme » dans l’appel collectif lancé par la Ligue des Droits de l’Homme : « Né.e.s ici ou venu.e.s d’ailleurs, l’égalité des droits c’est pour toutes et tous ! Uni.e.s contre le racisme ! », l’UJRE le signe et soutient cet appel.
PJ 1 : l’appel du collectif lancé par la LDH (Né-e-s ici ou venu-e-s d’ailleurs, uni-e-s contre le racisme !)
PJ 2 : l’appel du PCF (Contre la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme, gagnons l’égalité des droits !)
Révoltant !
Une affiche clairement antisémite
Pour appeler à la manifestation du 22 mars contre le racisme et pour l’égalité des droits, la France Insoumise a commis une affiche clairement antisémite représentant Hanouna à la manière d’une caricature nazie de 1940.
Affiche rapidement retirée et remplacée devant le tollé suscité.
Loin de nous l’idée de soutenir Hanouna, provocateur raciste et d’extrême droite.
Mais nous nous insurgeons contre cette manifestation d’antisémitisme virulent.
L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE), organisation juive, laïque et progressiste, dénonce avec force toutes formes d’antisémitisme, d’où qu’elles proviennent et quelle qu’en soit la cible.
L’année où l’on commémore les 80 ans de la victoire sur le nazisme et ses collaborateurs, une telle affiche reprenant les thèmes antisémites de l’idéologie nazie est encore plus révoltante.
UJRE
17 mars 2025Avec tous tes frères étrangers – de la MOE aux FTP MOI
Conférence-débat avec Jean Vigreux
8 mars 2025, à 15 heures
14 rue de Paradis, 75010 Paris
L’année où nous allons célébrer les 80 ans de la victoire sur le nazisme, la xénophobie est malheureusement plus que jamais présente avec toujours l’immigré comme bouc-émissaire. En témoignent les récentes élections en Allemagne avec une poussée de l’extrême-droite, la mise en œuvre de politiques anti-migratoires de Donald Trump, la poursuite de la politique xénophobe d’Orban en Hongrie et de Meloni en Italie, etc…
Jean Vigreux viendra dans nos locaux présenter son livre “Avec tous tes frères étrangers – de la MOE aux FTP MOI” traitant de l’apport des étrangers en France et précisément leur rôle pour défendre pendant la seconde guerre mondiale leur pays d’accueil.
Il reste encore quelques places pour cette conférence-débat, le nombre de places étant limité il est nécessaire de s’inscrire au préalable et c’est en cliquant ICI
Cérémonie en mémoire des 23 résistants du groupe “Manouchian-Boczov”
Dimanche 23 février
à 11 heures au Carré des Fusillés du Cimetière parisien d’Ivry
L’UJRE, membre du Comité parisien de la Libération et du Comité de pilotage de la Journée nationale de la Résistance à Paris, présidé par Guy Hervy, relaie son appel à participer à la cérémonie en mémoire des 23 résistants du groupe “Manouchian-Boczov” fusillés le 21 février 1944.
Soyons nombreux ce dimanche à honorer leur mémoire en ces temps qui réclament plus que jamais vigilance et action !
Assassinat d’enfants israéliens
L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) considère la mort de tous les otages comme une tragédie, qui ne peut être que condamnée, et plus encore celle, ignominieuse, des enfants Bibas.
Elle rappelle la position affirmée par son Bureau, dans un communiqué du 8 octobre 2023 :
« Le bureau de l’UJRE condamne avec la plus grande fermeté l’attaque terroriste du Hamas qui s’en prend directement à la population civile d’Israël.
- Soutien au peuple israélien.
- Soutien à toutes les initiatives en faveur de la paix entre le peuple palestinien et le peuple israélien. »
Les prétextes à interrompre la libération des otages encore en vie doivent être écartés et le processus engagé poursuivi.
Bureau de l’UJRE
20 février 2025L’UJRE doit vivre
L’UJRE a besoin de votre aide!
- par chèque à l’ordre de U.J.R.E, à adresser à l’UJRE, 14 rue de Paradis, Paris 75010.
- par virement : IBAN: FR76 3000 4008 0700 0100 3000 541 / BIC : BNPAFRPPXXX
- en ligne avec HelloAsso: Je donne à l’UJRE
En ce début d’année 2025, nous nous adressons à vous et tenons à vous faire part de la situation extrêmement difficile dans laquelle se trouve l’UJRE.
Nous ne fonctionnons aujourd’hui que grâce aux adhésions (50 euros par an), aux abonnements à la PNM (70 euros pour 10 numéros par an) et aux dons.
D’un côté, nous constatons, comme beaucoup d’associations, une baisse structurelle du nombre de nos adhérents et abonnés, de l’autre une augmentation chaque année du coût de la vie et donc de nos charges fixes.
Dans des contextes internationaux et nationaux de plus en plus inquiétants, où le populisme et l’extrême droite progressent jusqu’à accéder au pouvoir dans bon nombre de pays, où les paroles et les actes antisémites augmentent de façon importante et permanente, la « survie » de l’UJRE est capitale.
Il est crucial que notre voix continue d’être entendue. Une voix juive, issue de la résistance, profondément progressiste et dont le but est la transmission, la lutte contre l’antisémitisme et toutes les formes de discrimination.
Pour poursuivre nos actions à vocation mémorielle initiée par nos anciens, rescapés des camps nazis et, pour la plupart disparus, nous nous devons de continuer ce travail de fond. Pour cela, nous nous permettons de solliciter votre aide.
En parallèle, nous travaillons d’arrache-pied pour élargir notre rayonnement. Nous allons donc, dans les prochaines semaines, publier une lettre d’information électronique mensuelle, qui sera diffusée très largement et qui traitera des questions sociales, économiques, politiques, culturelles, et qui exposera le point de vue de l’UJRE sur ces points.
Nous allons rapidement améliorer notre site internet pour le rendre plus visible, plus réactif et surtout plus attractif.
Sur des sujets où nos points de vue convergent, nous allons organiser des initiatives avec des associations dont les objectifs sont proches des nôtres afin d’accroitre le nombre de contacts visés, comme nous le faisons déjà avec vos organisations, MRJ-MOI et l’AACCE.
Dans un souci d’économie, nous allons systématiser l’envoi des documents et de la presse au format numérique, pour les personnes volontaires disposant d’une adresse courriel, afin de diminuer nos coûts d’affranchissement.
Nous espérons vivement pouvoir compter sur votre soutien qui pourrait nous aider à franchir ce cap difficile.